OCDE

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Dans "Trends tendances" Belgique du 3 juillet 2015 Article intitulé : L'OCDE tire la sonnette d'alarme sur les dettes publiques

" "En grande partie due à une croissance atone, la dette publique a fortement augmenté durant la récente crise pour atteindre 111% du Produit intérieur brut (PIB) en moyenne, dans l'ensemble de l'OCDE, en 2013: le niveau le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale", a relevé Catherine Mann, chef économiste de l'Organisation de coopération et de développement économique, en présentant un rapport à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (sud de la France).
"Nos travaux montrent que de tels niveaux de dette ont un impact négatif sur l'économie", a-t-elle indiqué, appelant les gouvernements à adopter des "objectifs de dette prudents à moyen terme".
L'OCDE, qui rassemble 34 pays développés, a établi les niveaux de dette publique au-delà desquels les Etats se trouvent en "zone de danger", et estimé que la zone euro devait être particulièrement prudente. Alors qu'elle se met volontairement dans les mains allemandes....
"Pour les pays avancés de l'OCDE, le seuil de dette (au-delà duquel les effets néfastes pour l'économie apparaissent) se trouve dans un intervalle compris entre 70% et 90% du PIB", tandis que pour ceux de la zone euro, il descend à entre "50% et 70% du PIB", selon l'Organisation.
Les pays membres de l'union monétaire se doivent d'être plus prudents en raison de "l'absence de politique monétaire au niveau national, (de) la clause de non renflouement (interdisant aux Etats de se financer les uns les autres), (de) l'absence de mise en commun de la dette, (d') une plus grande dépendance aux financements étrangers et (des) difficultés à réagir aux chocs".
Les traités européens interdisent en théorie des niveaux de dette de plus de 60% du PIB, mais ce critère est très peu respecté.
Pour les pays émergents, vulnérables aux mouvements brusques de capitaux, le niveau est encore plus bas, à "entre 30% et 50% du PIB" selon l'OCDE.
Cette publication a une résonance particulière alors que l'Europe attend avec fébrilité les résultats d'un référendum dimanche en Grèce sur les objectifs de rigueur budgétaire fixés au pays par ses créanciers.
La Grèce, aux prises avec une dette dépassant 180% du PIB, demande que ses créances, détenues essentiellement par des Etats et organisations internationales, soient rééchelonnées ou partiellement effacées, jusqu'ici sans succès."

 Dans "La Tribune" Suisse du 18 juin 2015 Article intitulé : Un excès de finance freine la croissance et creuse les inégalités, selon l'OCDE

" Les personnes les plus aisées "recueillent une plus grande part des fruits de l'essor des marchés boursiers", entre autres parce que le secteur financier verse des salaires plus généreux, supérieurs à ceux perçus par des salariés au profil similaire dans le reste de l'économie, souligne l'OCDE.
Si l'existence de la finance est sans doute nécessaire dans l'économie moderne, sa forme actuelle aggrave les inégalités et ralentit la croissance dans les pays développés. En fait, ce n'est pas la finance qui autodétruit le système SOCIOECOPOFI (SOCIOlogie, ECOnomie, POlitique, FInance), c'est la bêtise et la gloutonnerie, non de "financiers", mais de petits cons qui ne sachant rien faire sont les renvendeurs d'une "finance" abusée et triturée par l'application de normes comptables stupides. Le constat vient de l'OCDE, qui a présenté mercredi 17 juin à Londres une nouvelle étude intitulée "Finance et croissance inclusive", où il appelle à réformer le secteur financier.
S'appuyant sur cinquante ans de données statistiques, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE),  qui regroupe 34 pays riches, pointe notamment les effets nocifs d'une expansion excessive du crédit, dont une poursuite aura, dans la plupart des pays de l'OCDE, "plus de chances de ralentir la croissance que de l'encourager", selon les auteurs du rapport.
Les obligations et les actions meilleures pour la croissance que le crédit
Sur les cinquante dernières années, les crédits bancaires accordés aux ménages et aux entreprises ont en effet crû trois fois plus vite que l'activité économique, souligne l'OCDE. Or, un recours excessif au crédit bancaire de la part des entreprises, au détriment d'autres formes de financement par le marché, comme les obligations et les actions, fait peser un certain nombre de risques sur la croissance à long terme, met en garde l'étude. Parmi les causes, l'OCDE cite notamment une mauvaise affectation du capital via le financement de projets dont la rentabilité est faible ainsi que l'éviction des travailleurs les plus compétents des secteurs dont le potentiel productif est le plus élevé.
Ainsi, "une hausse du crédit bancaire de 10 % du PIB se traduirait par une baisse de 0,3 point de la croissance du PIB", calcule l'OCDE, alors qu'"une hausse de la capitalisation boursière de 10 % du PIB est associée à une progression de 0,2 % du PIB en moyenne dans les pays de l'OCDE et du G20".
Les fruits des marchés boursiers réservés à une minorité et pour cause puisque l'information boursière des "non avertis et non qualifiées"est faussée volontairement avec agrément des autorités de régulation qui touchent sur cette escroquerie...comme sur d'autres choses.
Quant au crédit accordé aux ménages, son accroissement "a tendance à être un facteur d'inégalités". Si en effet "l'expansion financière peut aider les titulaires de bas revenus à financer leurs projets et acquérir un bien immobilier", vendus en France sous le couvert de défiscalisation par des vendeurs de "tomates pourries" dûment rémunérés via une commission variant souvent de 5 à 12 %.  il n'empêche que "les personnes plus aisées peuvent emprunter (et empruntent) davantage".
Ces dernières par ailleurs "recueillent une plus grande part des fruits de l'essor des marchés boursiers", entre autres parce que le secteur financier verse des salaires plus généreux, supérieurs à ceux perçus par des salariés au profil similaire dans le reste de l'économie. Ainsi, en Europe, les salariés du secteur financier représentent 20% de la tranche de la population qui gagne le mieux sa vie, alors qu' ils ne représentent que 4% de la masse salariale totale. Effectivement, puisque les montants gérés sont boostés par la valorisation comptable de plus de 98% quotidiennement et que ces chiffres ubuesques servent de support aux dérives des produits dérivés au détriment du système SOCIOECOPOFI. Produits eux aussi commercialisés par des vendeurs de "merdes financières et Humaines" Voir www.agencedecotationihr.com
Le soutien aux établissements systémiques critiqué
Pour remédier à ces problèmes, l'OCDE insiste sur une piste: "améliorer la structure des financements (qui) peut générer des gains en termes de bien‑être économique et social". Dans cette perspective, elle suggère notamment de réduire le soutien des Etats aux établissements systémiques (à savoir jugés trop gros pour pouvoir faire faillite sans menacer l'ensemble du système), critiqué car il les encourage à prendre  des risques inconsidérés dans leur activité.
L'OCDE prône également "une réforme fiscale pour promouvoir la neutralité entre financement par la dette et par les capitaux propres".
(Avec AFP)

Dans "La Tribune" du 18 mars 2015 Article intitulé : L'OCDE s'inquiète de la montée des risques financiers

" L'OCDE affiche son optimisme mais met en garde contre la résurgence de bulles financières dangereuses. Effectivement tout est du vent. De la politique politicarde basée sur le mensonge et le silence de ceux qui veulent garder leur place dans le système actuel à l'image des taux négatifs.
Le verre à moitié vide, ou à moitié plein... L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) n'aura pas tranché sur sa dernière étude sur ses perspectives macroéconomiques. D'un côté, elle se montre plus optimiste pour la zone euro et ajoute 0,3 point à ses prévisions de croissance. La croissance du PIB de la zone euro devrait ainsi augmenter de 1,4% en 2015, et de 2% en 2016.
L'Allemagne profite davantage que la France de cette embellie
Sur la France, l'OCDE table désormais sur une croissance de 1,1% en 2015, et de 1,7% en 2016, soit respectivement 0,3 point et 0,2 point de mieux que dans leurs estimations de novembre dernier. L'Allemagne voit ses prévisions de croissance relevées encore plus nettement par l'OCDE que celles de la France à 1,7% cette année (+0,6 point) et 2,2% en 2016 (+0,4 point), confortant son rôle de locomotive de la zone euro.
L'OCDE reconnait que le mérite de ce succès repose surtout sur l'action "audacieuse" de la Banque centrale européenne, mais également sur la baisse des cours du pétrole. A l'inverse, elle estime que les politiques budgétaires des pays-membres de la zone euro pourraient "être plus favorable à la demande". Elle exhorte même la Fed de surseoir à son projet de resserrement monétaire qui pourrait être activé à partir de la seconde moitié de l'année.
Le rôle à double tranchant des banques centrales
Toutefois, les économistes s'inquiètent d'une persistance d'une faible inflation et craigent que la zone euro se laisse entraîner dans un cycle déflationniste. Par ailleurs, si elle félicite les politiques très volontaristes des banques centrales, elle met en garde contre la généralisation de politiques monétaires conduisant à des taux négatifs dans de nombreux pays.
Ainsi, ce phénomène risquerait de conduire d'après l'OCDE à une reproduction des mêmes comportements financiers qui avaient abouti à la crise des subprimes en 2007. L'abondance de liquidités pourrait ainsi altérer les projections des analystes et investisseurs dans leurs engagements financiers. "Une mauvaise estimation du risque a été au coeur de la précédente crise financière et il semble bien que ce phénomène ressurgisse aujourd'hui", s'inquiète l'OCDE.