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 Commentaire de Kenan Akca dans "Bilan" Suisse du 16 juin 2015 

" Taux négatifs : Ce qui revient à payer pour prêter DONC à être rémunéré pour avoir emprunté... Insensé? Philanthropie? par tant que ça, aujourd’hui, 30% des emprunts de l’Etat français se « négocient » à un taux négatif… ~

FLASHBACK & PROJECTIONS en mode "+7" :

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1973 > Loi de 1973 en France, fin du système monétaire de Bretton Woods, 1er choc pétrolier
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1973+7 = 1980 > Après la démonétisation de l’or en 1971. Chute du cours de l'argent (affaire Hunt). Démonétisation durable de l’ensemble des métaux précieux, à commencer par l’argent, etc.

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1980+7 =1987 > Crise internationale du marché obligataire et du marché actions, création du CAC 40 (dont passage de l’activité de « trading », du public au privé)

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1987+7 = 1994 > Crise du Péso mexicain (dévaluation brutale du péso mexicain et dollarisation de l’économie mexicaine) + Crise du marché obligataire internationale + Création des CDS par Blythe Masters, assurance de couverture non-financée de type « coquille-vide » (dont les effets se verront 14 ans (2x7…) plus tard)

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1994+7 = 2001 > La fameuse « bulle » internet (multitude de starts-up montées de rien, sans véritable « carnet de commandes », un bilan quasi-vide mais spéculation massive sur les revenus futurs sur-sur-surestimés)

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2001+7 = 2008 > Crise des « subprimes » (titrisation de la dette pour «évacuer » le risque bilanciel chez le voisin, qui fera de même d’ailleurs… et défaut prévisible du CDS, incapable de faire face aux transactions qu’il était censé couvrir ; qualifié sans réserves d’« arme financière de destruction massive » par Warren Buffet lui-même)

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2008+7 = 2015 > Taux long négatif généralisé : seulement une FUTURE déflation majeure et/ou une future dévaluation monétaire significative pourrait permettre - avant l'arrivée à maturité du titre bien sûr - de générer un gain sur un taux négatif, donc d'en justifier l’existence AUJOURD'HUI, de ces taux LONGS et NEGATIFS.
(Pratiquer le taux long négatif, revient à speculer sur la déflation future et l'éventuelle récession durable de l'emprunteur. C'est mécanique, la déflation provoque le rencherissement de la dette. Emprunter à taux négatif, c'est comme planifier sa propre chute et les prêteurs [même les + initiés] misent généreusement et durablement dessus. Quand tous les Etats majeurs s'y mettent, c'est une RECESSION globale et durable qui les attend)

pour 2015: Crise monétaire internationale? Fin des taux fixes pour + de stabilité? Déflation et début d'une Récession globale?

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2015+7 = 2022 > L'argent réel forçant un retour à la mesure, c'est à dire l'argent physique, deviendra "légitimement qualifiable" de menace et d'obstacle à la prospérité de ce monde à l'économie si moderne, donc par ricochet, une menace aussi à la paix et à la liberté. Puis, de force ou de gré, l'argent sera démonétisé.
Virtualisation totale de la monnaie ? "

  Dans "Boursorama" du 9 juin 2015 Article intitulé : Cri d'alarme de l'Unicef sur les droits de l'enfant en France


" Plus de 3 millions d'enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté en France, 30.000 sont sans domicile, 9.000 habitent des bidonvilles et 140.000 décrochent de l'école chaque année, s'alarme l'Unicef dans un rapport publié mardi. De 2008 à 2012, 440.000 enfants supplémentaires ont plongé avec leurs familles dans la pauvreté, avec une prise en compte de l'impact de la crise "dramatiquement insuffisante", selon cette analyse de l'Unicef France sur les moins de 18 ans, intitulée "Chaque enfant compte. Partout, tout le temps" et remise aux experts du Comité des droits de l'enfant, instance de l'ONU.
Beaucoup d'entre eux "cumulent les inégalités aux conséquences désastreuses pour leur avenir et celui de la société".
Michèle Barzach, présidente de l'Unicef France, le reconnaît : "Notre rapport est un cri d'alarme qui doit pousser les autorités à agir d'urgence et de manière plus efficiente pour chaque enfant".
L’Unicef France, qui vient d’être auditionné par le Comité des droits de l'enfant, met en lumière les zones d’ombre de l'application de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) en France, interpelle le gouvernement sur les progrès à réaliser et émet 36 recommandations concrètes.
"En dépit d'efforts considérables (...), la France échoue en partie à l'égard de l'enfance et de la jeunesse et ce sont les plus fragilisés par la pauvreté, l'exclusion sociale, les discriminations, mais aussi par cette période si particulière qu'est l'adolescence, qui en payent le plus lourd tribut", poursuit Mme Barzach dans ce rapport. Le rapport dénonce notamment "la situation inacceptable des enfants migrants non accompagnés et/ou vivant en bidonvilles" au nombre de 8.000 à 10.000.Privés de leurs droits fondamentaux, victimes de discriminations, ces mineurs isolés étrangers "comptent parmi les plus vulnérables". Cela conduit "à des situations indignes", alerte Mme Barzach, comme la traite des êtres humains.
- "Faire beaucoup mieux avec les mêmes moyens" -
Autre sujet de "forte inquiétude et de déception", la justice pénale des mineurs et l’abandon d’une réforme d’envergure.
Le glissement de la justice des mineurs vers celle des adultes opéré dans les années 2000 est en contradiction avec les principes de la CIDE et l’esprit de l’ordonnance de 1945, souligne le rapport. Les tribunaux correctionnels pour mineurs n’ont ainsi toujours pas été supprimés malgré les promesses gouvernementales.
L’Unicef France demande aussi qu’un seuil de responsabilité pénale soit fixé, à l’âge le plus élevé possible, sans exception prévue, et assorti d’un critère complémentaire de discernement. Le rapport fustige également le système éducatif français, qui "creuse les inégalités", ainsi que les disparités territoriales "de plus en plus marquées, particulièrement criantes en France ultra-marine".
"La stratégie globale pour l'enfance n'existe toujours pas" en France, déplore Mme Barzach. Il n'y a pas de véritable politique publique de l'enfance et de l'adolescence consolidée et articulée, ni de mécanisme de suivi et d'évaluation à la hauteur".
"Nous pourrions faire beaucoup mieux avec les mêmes moyens", conclut la présidente."

  Yann Verdo dans "Les Echos" du 28 mai 2015 Article intitulé : Hervé Le Treut, climatologue, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, professeur à l'UPMC, membre de l’Académie des sciences, : « Un bouleversement sans précédent dans ­l’histoire de l’humanité »

 
" Début mai, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé que la teneur mondiale de l’atmosphère en CO2 avait pour la première fois dépassé les 400 parties par million (ppm). Que vous inspire cet inquiétant record ?
Pendant les 10.000 ans qui ont suivi la dernière déglaciation, la teneur en CO2 s’est maintenue dans une bande très étroite, entre 270 et 290 ppm. Et puis, de façon extrêmement récente – en gros, depuis les années 1950 –, on a vu cette valeur subitement grimper en flèche, jusqu’à franchir le seuil de 400 ppm aujourd’hui. C’est un bouleversement sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Et qui, même si nous réduisons drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, se fera longtemps sentir. Sur la totalité du CO2 lâché dans l’atmosphère du fait des activités humaines, un quart est neutralisé par les océans, un quart par la végétation ; mais la moitié restante s’accumule inexorablement et durablement dans l’atmosphère.
Sur quoi ont principalement porté les travaux scientifiques des climatologues ces cinq dernières années, en amont du 5e rapport du Giec ?
Je distinguerai trois chantiers majeurs sur lesquels nous avons beaucoup progressé au cours des cinq années qui ont séparé le 4e rapport du Giec du 5e. Le premier est celui d’une meilleure estimation de l’amplitude du réchauffement à venir. Les données satellite ont permis de lever un certain nombre d’incertitudes sur le rôle des nuages, qui est double : d’un côté, ils réfléchissent une partie du rayonnement solaire, ce qui tend à refroidir la Terre (c’est l’effet parasol) ; de l’autre, ils bloquent le rayonnement infrarouge réfléchi par la Terre, ce qui tend à la réchauffer (c’est l’effet de serre). Il est très difficile de dire comment l’équilibre né de ces deux effets ­contradictoires évoluera, mais les données multi-instruments transmises par les satellites nous aident à y voir plus clair. Un autre progrès majeur a été l’interdisciplinarité : nous nous sommes davantage efforcés à étudier le climat en lien avec la végétation, la biodiversité, etc. Enfin, le troisième chantier que je citerai est celui du passage du global au local, de la prévision d’ordre général au risque ponctuel.
Si rien n’est fait pour réduire les émissions et que le réchauffement atteint 4 voire 5 °C d’ici à la fin du siècle, quelles en seront les conséquences majeures ? Je placerai en tête de liste les atteintes à la biodiversité, déjà mise à mal par d’autres phénomènes que le réchauffement climatique (la surpêche, l’agriculture intensive, la déforestation…). L’homme, comme tous les animaux, dépend de cette biodiversité qui l’entoure pour subsister. Une deuxième conséquence sera l’aggravation des inégalités, parce que toutes les régions du monde ne sont pas logées à la même enseigne face au réchauffement climatique. Il est clair que les régions intertropicales, qui dépendent pour leurs apports en eau d’une unique saison des pluies, sont plus fragiles que les autres. Il en va de même des milieux littoraux, du fait de la montée du niveau des mers. Ou des zones de montagne : l’étagement des différentes espèces de faune et de flore en altitude dépend étroitement de la température, qui baisse en moyenne de 6,5 °C par kilomètre. Si le réchauffement atteint 5 °C, ce sont toutes les espèces qui devront remonter de près de 1 kilomètre, avec des conséquences incalculables sur l’écosystème de la zone.
À noter
Une conférence scientifique internationale sur le changement climatique se tiendra à l’Unesco à Paris, du 7 au 10 juillet prochain, sous la présidence d’Hervé Le Treut.
Yann Verdo, Les Echos

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/02170204163-herve-le-treut-un-bouleversement-sans-precedent-dans-lhistoire-de-lhumanite-1122954.php?TozbsQSofSMZa6Jo.99

  Arthur de Grave, OuiShare  dans "La Tribune" du 21 mars 2015 Article intitulé : Une démocratie pour notre siècle


" Affaiblissement du politique, sécession des élites, émergence d’une culture participative… Le consensus qui existait jusqu’alors autour du régime représentatif est en train de voler en éclats sous nos yeux. Une démocratie est à réinventer pour le siècle qui s’ouvre.
Inutile de tourner autour du pot : notre démocratie représentative - ce système où une minorité élue gouverne - est à bout de souffle.
Dès le départ, le concept était plutôt fragile
: si un Athénien du Ve siècle av. J.-C. se retrouvait à notre époque, il s'étonnerait qu'on puisse appeler notre régimedémocratie. A Athènes, le pouvoir était aux mains des citoyens eux-mêmes, qui prenaient une part active aux décisions : la démocratie est alors directe et participative.
On l'oublie souvent : l'idée même que la démocratie puisse être autre chose que participative ne s'est imposée que très récemment, vers la fin du XIXe siècle. Notre Athénien parlerait d'oligarchie élective (en grec, oligos signifie "petit nombre"). Le problème, c'est qu'au fil du temps, les tendances oligarchiques du régime représentatif se sont renforcées aux dépens de son vernis démocratique. Professionnalisation de la vie politique, reproduction des élites gouvernantes, consanguinité entre sphères politiques et économiques, corruption, creusement des inégalités... La liste est bien connue. Mais il faut plutôt y voir les symptômes que les causes du problème. Ces dernières sont à chercher ailleurs.
Au fil du temps, les tendances oligarchiques du régime représentatif se sont renforcées aux dépens de son vernis démocratique
D'un côté, les gouvernés ne font plus aucune confiance à ceux qui n'ont plus de "représentants" que le nom. De l'autre, les élites gouvernantes, s'il est vrai qu'elles se sont toujours méfiées du « flot de la démocratie »(1), ne prennent même plus la peine de s'en cacher. En guise d'illustration, les récentes déclarations de monsieur Juncker (« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ») ou de madame Merkel, qui préfèrent opposer au nouveau gouvernement grec - démocratiquement élu - le train sans fin des réformes nécessaires.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Remontons le temps, vers la fin du siècle dernier, quand le politique a cessé d'être considéré comme l'élément central de la vie en commun.
"There is no alternative" (2)
Je suis né en 1986. J'avais trois ans quand le mur de Berlin est tombé. Deux ans plus tard, l'Union Soviétique s'effondrait, par ce qu'on a voulu nous faire voir comme une sorte de nécessité historique. C'était, paraît-il, la fin de l'Histoire, la vraie. Le triomphe de la lumière de la rationalité - économique, nécessairement économique - sur les ténèbres de l'idéologie.
J'ai grandi dans un monde où il n'y avait pas d'alternative. J'ai grandi dans un monde où la politique pouvait être remisée au placard puisque nous étions désormais placés sous le haut patronage de la Raison économique. Le pilote automatique était enclenché, nous pouvions regagner nos couchettes. Étudiant, je me désintéressais à peu près totalement de la vie politique. Comme beaucoup de gens de ma génération, je n'ai vu dans la politique qu'un enchaînement de combats un peu vains et un empilement sans fin de mesures technocratiques. Dans ce marigot qu'était devenue la vie politique, la gauche était condamnée à devenir une copie vaguement délavée de ses anciens adversaires conservateurs. Se convertir, ou mourir. C'est ce qu'on appelle, paraît-il, un aggiornamento.
La raison (du plus fort est toujours la meilleure)
There is no alternative, nous répétait sans cesse le nouveau clergé. Cette partition rend de jour en jour un son de plus en plus faux. Je suis entré dans l'âge adulte alors que l'Europe commençait à sombrer. Si la victoire de Syriza en Grèce et celle, probable, de Podemos en Espagne suscitent tant d'espérances au sein d'une jeunesse européenne qui avait fini par se résigner à un siècle de paupérisation et d'humiliation, c'est qu'elle signe le grand retour du politique. Mieux : elle révèle que le politique n'avait jamais disparu, que le pilote automatique n'était rien d'autre qu'un mensonge.
Ce qui passe depuis trente ans pour la marche naturelle des choses n'était en fait qu'un programme admirablement exécuté. Sous la rationalité autoproclamée se cachait bien une idéologie, qu'on l'appelle « économisme » ou « orthodoxie libérale ».
D'un côté, les tenants de la rationalité économique stricte, (...) de l'autre, les peuples européens qui commencent à gronder, enrageant de subir cette étrange condition d'auto-colonisés

Ce qui nous conduit aujourd'hui à l'aube d'une crise politique majeure. La crise, étymologiquement, c'est ce moment paroxystique où deux issues mutuellement exclusives se cristallisent : la vie, ou la mort. La liberté, ou la sujétion. Bref, les positions se polarisent, et le statu quo ne peut être maintenu. D'un côté, les tenants de la rationalité économique stricte qui se crispent et campent sur leurs positions; de l'autre, les peuples européens qui commencent à gronder, enrageant de subir cette étrange condition d'auto-colonisés.
L'issue de ce combat est incertaine, mais quelle qu'elle soit, pour le système représentatif, il est à peu près certain que le pronostic vital est engagé. Qu'en sortira-t-il ? Ou bien quelque chose de pire, ou bien quelque chose meilleur.
Une démocratie pour notre siècle, vite !
Le système représentatif n'a pas fondamentalement évolué depuis l'époque de la rotative et de la machine à vapeur. La dernière innovation en politique ? 1944 : le droit de vote des femmes. Notre conception du rapport entre gouvernant et citoyen - vertical, hiérarchique - n'a pas changé depuis le siècle dernier : vote tous les X ans et tais-toi le reste du temps.
Dans un monde où chacun est connecté avec tous, où les systèmes participatifs bouleversent la plupart des domaines de notre vie quotidienne, le concept même de représentation est devenu franchement poussiéreux. Quand tout - médias, éducation, finance, etc. - devient peu ou prou participatif, pourquoi le système politique devrait-il, lui, échapper à la règle ?
Une première génération d'outils collaboratifs susceptibles de permettre un début de rééquilibrage entre systèmes participatif et représentatif existe déjà : Avaaz, change.org, LiquidFeedback, Parlement & Citoyens, Democracy OS, Loomio... Il ne s'agit que de simples outils, qui ne suffiront pas seuls à raviver la flamme démocratique. Internet a prouvé par le passé qu'il pouvait être l'instrument de notre émancipation comme celui de notre soumission (voir notamment ici et ici). Nous avons probablement déjà fait quelques pas de trop dans la seconde direction.
C'est dans les marges, à la lisière du politique, qu'une nouvelle vision du monde s'élabore
Le principal obstacle à l'établissement d'une démocratie participative n'est cependant pas technique : il est culturel. Le changement ne viendra ni des formations partisanes du passé, ni des hommes et femmes politiques d'aujourd'hui. C'est dans les marges, à la lisière du politique, qu'une nouvelle vision du monde s'élabore. Faire cadeau d'outils collaboratifs à des gens qui gardent une conception césariste du pouvoir, c'est, comme disaient nos grands-mères, donner de la confiture aux cochons (3).
Le vent tourne : le parti espagnol Podemos, le premier, a su intégrer les réseaux sociaux et les modes d'organisation horizontaux pour évoluer vers une forme démocratique participative. Peut-être ne s'agit-il que de premières étincelles d'un embrasement plus vaste ? Il n'y a pas si longtemps, nous nous demandions avec David Graeber si la dette ne jouerait pas le rôle de catalyseur de la prochaine grande révolte. Ce cycle vient peut-être de commencer. Les Grecs ont secoué le joug. Nous sommes sortis de la torpeur dans laquelle les berceuses chantées par les économistes orthodoxes nous avaient plongés. Il est maintenant temps de se lever.
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1. Emile Boutmy, fondateur de l'Ecole libre des sciences politiques,mieux connue sous le nom de Sciences Po, écrivait en 1872 :« Contraintes de subir le droit du plus nombreux, les classes qui se nomment elles-mêmes les classes élevées ne peuvent conserver leur hégémonie politique qu'en invoquant le droit du plus capable. Il faut que, derrière l'enceinte croulante de leurs prérogatives et de la tradition, le flot de la démocratie se heurte à un second rempart fait de mérites éclatants et utiles, de supériorités dont le prestige s'impose, de capacités dont on ne puisse pas se priver sans folie »
2. TINA, acronyme de There is no alternative. La formule, attribuée à Margaret Thatcher, signifie que le capitalisme de marché est l'unique voie possible.
3. Ou, comme le dit un proverbe populaire russe similaire : « Invite un cochon à ta table, il posera les pieds dessus »
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