Gaz de schiste

GAZ DE SCHISTE

 

Dans "La Tribune" du 11 juin 2015 Article intitulé : Production de pétrole : les Etats-Unis ont détrôné l'Arabie saoudite


" "L'Arabie saoudite, l'Irak et les Emirats arabes unis font couler des quantités sans précédent de pétrole sur un marché déjà suralimenté", analysait, jeudi 11 juin, Andy Lipow, spécialiste de Lipow Oil Associates. Mais, selon un rapport de BP, publié mercredi 10 juin, les Etats-Unis sont en 2014 le premier producteur de pétrole, avec 11,644 millions de barils (brut et liquides de gaz naturel). Une première depuis 1975. Cela s'explique par le développement des hydrocarbures de schiste: "En 2014, l'évolution la plus significative dans l'offre (d'énergie) a sans conteste été la poursuite de la révolution des huiles de schiste aux Etats-Unis", avance BP.
Croissance de la production au plus haut
La production quotidienne aux Etats-Unis a augmenté de 1,6 million de baril en 2014, largement plus que celle des autres pays, et elle soutient ainsi la plus forte hausse de la production mondiale de pétrole (+ 1,4%) enregistrée depuis 2010.
L'Arabie saoudite, qui n'a augmenté sa production "que" de 112.000 barils par jour, passe ainsi à la 2e place, avec une production à 11,505 millions de barils.  A la 3e place, figure la Russie, avec 10,838 millions de barils.
Symbole de la forte production de pétrole aux Etats-Unis, l'agence américaine Associated press avait rapporté début mars que le niveau de remplissage atteint par les cuves de pétrole devenait inquiétant outre-Atlantique. Stocké principalement à Cushing dans l'Oklahoma, la quantité d'or noir disponible a atteint un niveau jamais vu depuis 80 ans, souligne le département américain de l'énergie. Sur place, on craint même le "tank tops", cette limite à partir de laquelle plus une goutte de pétrole ne pourra être stockée."

Dans "La Tribune/Le Figaro" du 7 avril 2015 Article intitulé : Le gaz de schiste rapporterait 100 milliards d'euros à la France, selon un rapport enterré

" Un sur le même sujetrapport commandé par Arnaud Montebourg à son arrivée au gouvernement validait la technologie de stimulation au fluoropropane comme réelle alternative aux problèmes environnementaux posés par la fracturation hydraulique. L'exploitation du gaz de schiste pourrait créer 120.000 emplois en France, selon le document.
   
Le gaz de schiste, c'est "niet" pour le gouvernement. Un rapport commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre, concluant à la faisabilité de son exploitation en France sans recourir à la fracturation hydraulique polluante - interdite depuis la loi Jacob de 2011 - a été enterré par le gouvernement, annonce Le Figaro mardi 7 avril.
Seuls "sept exemplaires" du rapport sur "les nouvelles technologies d'exploration et d'exploitation" des gaz et huiles de schiste en France, auraient été tirés début 2014 "et consciencieusement enterré", écrit le quotidien national. "Au grand dam de l'ex-ministre, qui refuse aujourd'hui de le commenter, mais confirme son authenticité", ajoute le journal.
François Hollande avait assuré en juillet 2013 qu'il n'y aurait ni exploration ni exploitation du gaz de schiste en France sous sa présidence.
Au moins 120.000 emplois et 100 milliards d'euros
Selon le rapport, relève le journal, les gaz de schiste représenteraient "une manne d'au moins 100 milliards d'euros pour la France" et leur exploitation "créerait entre 120.000 et 225.000 emplois". De quoi également assurer une "indépendance énergétique" et regagner de la "compétitivité industrielle".
Ce document, détaille encore le quotidien, "préconise une première phase d'expérimentation, par micro-forages en Île-de-France et dans le Sud-Est".
"C'était le premier rapport officiel qui validait la technologie de stimulation au fluoropropane", explique un proche du dossier au journal. Cette technologie "présente une réelle alternative permettant de répondre aux problèmes environnementaux posés par la fracturation hydraulique", conclut le rapport.
Rapport Montebourg sur le gaz de schiste publié par LeFigaro"

Dans "Boursorama" du 10 février 2015 Article intitulé : Les pro-gaz de schiste veulent mettre fin à "l'obscurantisme"

" Une vingtaine d'entreprises, parmi lesquelles des poids lourds du CAC 40 comme Total, Air Liquide ou Solvay, ont lancé ce mardi un centre consacré au gaz de schiste. Objectif ? Apporter une "information scientifique" et "sortir de l'obscurantisme".
L'ancien patron de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) a nié que l'objectif du nouveau centre soit de créer un lobby du gaz de schiste en France, même si la plupart des groupes qui soutiennent ce centre n'ont jamais dissimulé leur souhait d'obtenir l'autorisation d'explorer le sous-sol français pour en connaître exactement les ressources, à l'image des groupes chimiques Solvay et Arkema. "Nous ne sommes tout simplement pas un lobby", s'est défendu Jean-Louis Schilansky. "Nous n'irons pas voir des parlementaires et des cabinets ministériels pour essayer de les convaincre. Nous ne serons pas dans les couloirs". Muni d'un conseil scientifique, le CHNC a pour objectif de "rassembler, évaluer et diffuser des informations factuelles. Des faits, des faits et encore des faits et non pas seulement des opinions", a affirmé son président. Selon lui, les adversaires du gaz de schiste sont les bienvenus. "Le centre sera ouvert à tous, à toutes les opinions. Il n'y aura pas de discrimination", a-t-il assuré, prônant une approche "cartésienne", loin du "débat idéologique, pour ne pas dire religieux" qui caractérise, selon lui, la discussion sur les hydrocarbures non conventionnels en France. François Hollande avait assuré en juillet 2013 qu'il n'y aurait ni exploration ni exploitation du gaz de schiste en France sous sa présidence. La fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour exploiter les hydrocarbures de schiste, est d'ailleurs interdite en France. Le CHNC dit n'avoir pas l'intention de changer la loi. "Ce n'est pas le moment", affirme Jean-Louis Schilansky, pour qui, en revanche, "c'est le moment d'apporter des informations, de parler, de dire ce qu'il se passe" dans ce secteur qui a bouleversé la donne énergétique mondiale.
Parmi la vingtaine de groupes soutenant le CHNC figurent des groupes déjà présents dans la filière du gaz de schiste, à l'image de Total, le géant gazier GDF Suez, le fabricant de tubes sans soudures Vallourec, le groupe Imerys qui produit des proppants ou encore Air Liquide. 'Union des industries chimiques, l'Ufip, Suez Environnement, ou Technip sont également associés."