Police

POLICE/GENDARMERIE

 

 

Dans "Le Parisien" du 17 juillet 2015 Article intitulé : Une prime de 600 euros pour les CRS qui verbalisent le plus les automobilistes quand ils ne se portent pas malade volontairement pour faire du chantage aux primes. ...  Et quand ils tirent sur des gosses désarmés ? Et quand ils renversent VOLONTAIREMENT une femme (mère de famille avec une poussette) lors de la manif pour tous etc... Qui a dit CRS SS ? Ces gens sont une des hontes de la société. Eduquons nos enfants, non contre les forces de l'ordre, mais contre ces gens que je vous laisse qualifier. Je tempererai mon dégoût par le rappel que des CRS avaient fait grève il y a quelques années de façon plus qu'honorable pour défendre leur mission à Annecy. Il est évident qu'il n'y a pas que des "merdes" de "portés volontairement pâles" pour faire du chantage à l'Etat. Que valent les paroles, les déclarations et les actes de ces "véroles" ?

" Les agents des compagnies de CRS autoroutières et des unités de motards touchent une prime pour celles qui verbalisent le plus les automobilistes. (Le Parisien/Sébastien Blonde)
Ceux qui partent en vacances sont prévenus. Oui, la politique du chiffre pour verbaliser les automobilistes existe bel et bien ! Selon un document révélé par Auto Plus, les compagnies de CRS autoroutières et les compagnies de motards qui se montrent les plus zélés toucheraient une prime de motivation de 600 euros.

Sur le même sujet

INTERACTIF. Départs en vacances : notre carte des radars en France

Sécurité routière : nous avons testé la voiture anti-excès de vitesse

Bretagne : le motard fait le «fou» devant un radar, 5 mois avec sursis

« Le jour où... » : le premier PV pour excès de vitesse

Les radars maintenant dans des Sandero
Les policiers soumis au régime des quotas
 En d'autres termes, même si depuis des lustres, le ministère de l'intérieur affirme qu'il n'existe pas une politique de quota, les policiers le terrain sont poussés à jouer la carte du nombre. â€¨â€¨Dans ce document interne émanant, selon l'hebdomadaire, du sommet de la police nationale, les neuf compagnies autoroutières et les vingt-deux unités de motards sont notées en fonction de leurs performances: des points sont attribués pour celles qui dressent le plus d'infractions avec pertes de points sur les permis de conduire, les excès de vitesse, les autres délits ou encore les entraînement au tir des policiers... «Le cumul des points sert à déterminer les deux unités et les deux compagnies les plus efficaces en vue de leur accorder une prime annuelle», dont le montant est «équitablement partagé entre les agents du service», ajoute Auto Plus. 

Les policiers franciliens plus zélés?

Au delà de ce système qui pousse les agents à subir des pressions de leur hiérarchie, ce «classement» montre que tous les automobilistes ne sont pas logés à la même enseigne. Entre le 1er juin 2014 et le 31 mai 2015, ce sont les CRS, des unités d'Ile-de-France Nord et Ile-de-France Ouest qui arrivent en tête du classement. Pour les motards, les unités de Pau et de Reims ont remporté la prime annuelle... En revanche, la compagnie de CRS Rhône-Alpes-Auvergne est la plus mal notée, tout comme les motards de Nice ou de Montpellier

Ces différences de notes seraient-elle dues à des comportements différents des conducteurs selon les régions? C'est peu probable, note Auto Plus, qui constate en effet que les motards de Marseille sont plutôt bien classés, alors que la CRS-Provence est avant dernière de son classement. Ce qui tendrait à prouver que l'activité des policiers n'est pas tant liée à celle des conducteurs, mais bien à leur propre degré de mobilisation.

Autre enseignement : «visiblement, on traque bien plus les infractions graves à Saint Quentin (22) qu'à Clermont-Ferrand (63) où l'on privilégie la vitesse, contrairement à Nice (06) où l'on est plus porté sur les petites infractions.»â€¨â€¨«C'est toujours la politique du chiffre qui prime, avec les méfaits que ça engendre: la répression est privilégiée sur la prévention. Une méthode révoltante puisqu'elle empêche le policier de faire preuve de discernement et le prive de sa libre intervention sous peine de se faire remonter les bretelles», explique Phiillipe Capon, le secrétaire général du syndicat UNSA Police, en ajoutant que le PV est devenu l'un des critères importants de notation et d'évolution de carrière du fonctionnaire. Le résultat ? «L'automobiliste ne sait plus pourquoi il est verbalisé, il ne peut pas bien se défendre. Les contentieux augmentent fortement. Cette méthode n'améliore évidemment pas les relations avec la population, elle modifie le comportement des usagers, les pousse à se soustraire au contrôle», conclut-il. Et que faire lorsqu'ils mentent ? Il est impératif de supprimer le fait que leur parole prime sur celle des civils...Civils à qui ils doivent leur salaire, leur Liberté (que certains d'entre-eux bafouent) etc.. Vivement la voiture anti-excès de vitesse... 


l Eux représentent une milice politique. A quand le doublement de la milice politique par une milice civile lors des manifestations et autres rassemblement s? N'oublions JAMAIS JAMAIS de rappeler à nos enfants qu'il y a eux et nous. Rien à voir. N'oublions JAMAIS de rappeler, encore et encore, ce qu'ils ont fait et ce qu'ils acceptent encore de faire aujourd'hui lorsqu'ils "raccompagnent" des pauvres gens ou lorsqu'ils "encadrent" les manifestations. Aucune confiance, que de la défiance.

Dans "La Tribune" du 13 juin 2015 Article intitulé : Le gouvernement fait un geste en faveur des CRS

" Le gouvernement et des syndicats de policiers ont signé samedi un protocole d'accord sur les indemnités des forces mobiles, qui devrait mettre fin au mouvement de grogne des CRS, sur fond de plan Vigipirate renforcé.
Il prévoit "une augmentation exceptionnelle de l'indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT) perçue par les CRS et les gendarmes mobiles en déplacement, selon un calendrier pluriannuel", a annoncé Bernard Cazeneuve, dans un communiqué.
"Le taux de l'IJAT servie en métropole, inchangé depuis 2002 (30€), sera porté à 33€ au 1er juillet prochain, puis à 35 et 39€ au 1er janvier des années 2016 et 2017, soit une revalorisation sans précédent de 30% du taux en vigueur", ajoute le ministre de l'Intérieur.
Une grogne de plus en plus vive
"Depuis plusieurs mois, les forces mobiles de la police et de la gendarmerie nationales (compagnies républicaines de sécurité et escadrons de gendarmerie mobile) sont soumises à un rythme d'emploi très élevé du fait d'une actualité dense", a reconnu le ministre, citant notamment "les gardes et surveillances des points sensibles induites par une menace terroriste élevée" et "la gestion des flux migratoires en provenance de la Méditerranée centrale".
Depuis début avril, à plusieurs reprises, des compagnies entières de CRS s'étaient mises collectivement en arrêt maladie, que nous essayons de faire cela dans le privé...Ah oui il est vrai que nous, nous ne sommes pas à charge et que la flicaille (au passé nazi et aux présent plus que discutable) aurait pu être appelée pour un tabassage voire pire afin de manifester leur grogne contre les effets du plan Vigipirate qui les "épuise" les pauvres, ils sont épuisés de quoi ? D'être à charge des Peuples, de taper sur des gosses ou des pauvres bougres ? De marcher armé jusqu'aux dents... ne dit-on pas que la marche est bonne pour la santé ? Et en plus, ils sont payés. MINABLES. JE N'AI PAS DIT MINABLES CONS. Ces gens sont la HONTE de la société. et de demander une revalorisation de l'IJAT, destinée notamment à compenser l'absence du foyer familial.
Vendredi encore, plus de 80 policiers de deux compagnies de CRS se sont faits "porter pâles" alors qu'ils devaient assurer la sécurité du déplacement de François Hollande à Nantes. ET SI LES PEUPLES REFUSAIENT DE PAYER LEURS IMPOTS POUR PAYER CES MALADES IMAGINAIRES ? ET SI LES PEUPLES SE REARMAIENT EN TOUTE LOGIQUE VU LE PASSE ET LE PRESENT DE CES "MALADES PHYSIQUES IMAGINAIRES"? CES GENS SONT UNE HONTE.
Une avancée "historique"
Depuis deux mois, le ministère avait engagé des concertations avec les syndicats pour déterminer les modalités d'une revalorisation de l'IJAT. Le protocole d'accord doit être signé lundi à 17h30 par les syndicats Unsa Police et Unité SGP/FO.
"Avec cette revalorisation de l'IJAT, c'est une avancée historique pour les CRS que nous obtenons ce jour", ont déclaré Philippe Capon, secrétaire Général de l'UNSA Police et Henri Martini, secrétaire Général d'Unité SGP Police, dans un communiqué commun.
Les deux syndicalistes se sont félicités d'une "véritable reconnaissance" reconnaissance parce qu'ils se sont mis en arrêt maladie volontairement, avec lâcheté et en dehors de toute loi.... Les flics n'ont pas changé. N'oublions pas d'expliquer cela à nos enfants ainsi que leur passé et leur présent. Il y a eux et nous rien à voir que de la défiance et du dégoût du ministère de l'Intérieur de l'engagement indéfectible de nos collègues CRS" et ils ont salué "l'implication personnelle du Ministre de l'Intérieur".
Depuis les attentats de janvier, CRS et gendarmes dont l'objet d'une mobilisation sans précédent, qui entraîne aussi d'importants surcoûts budgétaires. Les surcoûts sont à charge des Peuples à qui ces flics "'malades" doivent leur LIBERTE. Liberté que ces flics voyoux bafouent et qu'ils ont hérité des Résistants car leurs anciens étaient NAZIS. A votre avis, et eux ?

Jean-Claude Paye dans "La Tribune" du 10 juin 2015 Article intitulé : Loi sur le renseignement : ce que veut dire le contrôle généralisé des citoyens

" La loi sur le renseignement que vient d'adopter le sénat, rappelle le projet d'architecture carcérale du philosophe Bentham, dans lequel un seul gardien pouvait observer tous les prisonniers, sans être vu.
Ce 9 juin, le Sénat vient d'adopter le projet de loi sur le renseignement. L'Assemblée Nationale, avait déjà voté le texte le 5 mai. Les débats n'ont pas été très animés, puisque le parti socialiste et la droite étaient d'accord sur l'essentiel. D'ailleurs, le choix gouvernemental d'utiliser la procédure accélérée, qui procède à une seule lecture par assemblée empêchait toute discussion de fond. La justification de l'urgence n'est pas crédible, puisque la loi ne fait que d'inscrire, dans le droit, des pratiques existantes, mais illégales et qui ont montré leur totale inefficacité dans les dernières affaires terroristes.
Les services de renseignement pourront installer chez les fournisseurs d'accès internet une « boite noire » surveillant le trafic. Seront captées, les métadonnées : origine ou destinataire du message, adresse IP d'un site visité, durée de la conversation ou de la connexion. La possibilité de lever, en cas de besoin, l'anonymat des données montrent que celles-ci sont bien identifiantes.
Toute garantie judiciaire supprimée
Le texte étend au renseignement des techniques jusqu'ici réservées aux enquêtes judiciaires : micros, caméras, balises de géolocalisation, logiciels espions. La loi autorise également l'installation de fausses antennes relais permettant de capturer, dans un périmètre déterminé, les données de connexion ainsi que le contenu des communications de toutes les personnes communiquant par téléphone, ordinateur... La décision et de contrôle de la mise en œuvre de ces dispositifs secrets est confiée à l'exécutif et supprime toute garantie judiciaire. En bref, cette loi met à la disposition de l'exécutif, un dispositif permanent, clandestin et quasiment illimité de surveillance des citoyens.
Une collecte systématique, qui porte sur les citoyens français
Il ne s'agit plus d'accéder à des informations utiles, concernant une personne devant faire l'objet d'une surveillance particulière, mais de permettre la collecte systématique, généralisée et indifférenciée d'un volume important de données, qui peuvent, le cas échéant, être relatives à des personnes totalement étrangères à la mission. Le travail des services de renseignement change donc de nature, il ne porte plus seulement sur les agents d'une puissance étrangère, mais principalement sur les citoyens français. 
Ainsi, les missions ne sont plus exclusivement centrées sur la « défense du territoire » ou la « prévention de toute forme d'ingérence étrangère » ou la « défense des intérêts économiques majeurs de la France ». D'ailleurs, il y a bien longtemps que la question de l'indépendance nationale ne fait plus partie des préoccupations des services de renseignement français ou européens. Plusieurs documents secrets US montrent que la France participe bien au « chalutage » de la NSA. Un article « top secret » datant de 1989 récemment déclassifié, provenant de la revue interne de la NSA Cryptologic Quarterly, met en avant la coopération renforcée des USA avec des pays appelés « Third Party Nations », dont la France fait partie dès les années 1980.
 Un citoyen américain peut être assimilé à un ennemi sur le sol des Etats-Unis
La réorganisation des services de renseignement autour de la « surveillance » de leur propres citoyens s'intègre dans une structure impériale ayant pour ennemis, non seulement les quelques nations qui échappent partiellement à son contrôle, mais leurs propres populations. La possibilité pour le citoyen étasunien d'être nommé comme ennemi par son gouvernement existe déjà dans le droit US et nous concerne également grâce aux accords d'extraditions signés entre l'UE et les USA. La militarisation croissante de l'armement des forces de police US est aussi un symptôme révélant de la mutation du rapport entre gouvernants et gouvernés.
Le gouvernement français s'inspire de "l'exemple" amériain
La nouvelle loi française sur le renseignement s'inscrit dans cette tendance. Les missions des services ne se limitent pas à la notion vague de « lutte contre le terrorisme », mais portent sur les crimes et délits commis « en bande organisée », sans que celle-ci soit définie. Elle permet aussi de s'attaquer aux « violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale », c'est à dire aux mouvements sociaux. L'insertion dans la loi de « la prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions » laisse rêveur. Comme le danger d'un complot royaliste ne fait plus partie des menaces ? qui pourrait être concerné par cette phrase, sinon les tenants d'une mutation radicale du pouvoir ou peut-être simplement les femmes porteuses d'un « foulard islamique. » ?
Le droit à une vie privée n'est plus une liberté fondamentale, dixit Cazeneuve
Les boites noires destinées à enregistrer nos comportements sont justifiées par la croyance que « les groupes ou les individus engagés dans des opérations terroristes ont des comportements numériques caractéristiques. » Les algorithmes mathématiques utilisés pour repérer ces attitudes procèdent par analogie avec le data- mining commercial. Or, celui-ci se fonde sur des modèles conçus à partir d'un grand nombre d'expériences répétitives. Les attentats terroristes, au contraire, ne présentent pas la fréquence nécessaire et ne respectent aucun protocole pré-défini. Même la NSA, l'agence de renseignement US qui capture l'ensemble des communications de la planète, après avoir prétendu avoir évité 55 attentats en 2013, a dû, devant la commission du Sénat réduire ses prétention à un seul acte terroriste déjoué. Si, contrairement à ce qui est affirmé, il ne s'agit pas de débusquer des « intentions terroristes » quelle est la fonction de ces lois autorisant une collecte massive des données personnelles?
Pour le ministre Cazeneuve, « le droit à une vie privée n'est pas une liberté fondamentale ». Le nécessaire consentement des populations à l'abolition de leurs libertés explique pourquoi celle-ci prend la forme du droit. Le ministre se pose ainsi en défenseur d'une société scopique ou panoptique dans laquelle chacun se sent contrôlé et se regarde être regardé. Ce projet n'est pas nouveau, il existe depuis le début du capitalisme.
Le principe de "voir sans être vu"
Il avait déjà été théorisé, à la fin du 18ème siècle en Angleterre par Jérémy Bentham. Voulant créer une prison modèle, il avait développé un modèle d'architecture carcérale appelée « Panopticon » permettant à un gardien, logé dans une tour centrale, d'observer tous les prisonniers, enfermés dans des cellules individuelles autour de la tour, sans que ceux-ci puissent savoir s'ils étaient observés. Chaque cellule est visible d'un point central. L'inspecteur, invisible lui-même, règne comme un esprit. Grâce à l'installation des « boites noires », le principe « de voir sans être vu » est maintenant généralisé à l'ensemble du Net . « Il suffit que quelque chose (ici la loi) me signifie que autrui peut être là » disait Lacan. Le détenu, comme l'internaute, doit être entièrement soumis au regard qui est porté sur lui et l'intérioriser. Bentham montre que la présence des yeux de l'autre n'est pas nécessaire à l'omniprésence du regard intérieur. En l'absence de perception, l'individu est réduit à se regarder être regardé. Le sujet est aboli et se confond avec l'objet-regard, avec le désir de l'Autre. Il devient l'objet de sa jouissance, ici objet de la toute puissance de l'État. 

*auteur de L'Emprise de l'image. Yves Michel 2012.

Dans "Le Dauphiné Libéré" du 24 mai 2015 Article intitulé : La veuve de Wolinski "Je vais mal"

" Mais vous saviez tout de même que Charlie Hebdo était dans le collimateur des intrégristes ?
Oui. Mais ce sont des failles dans le système de sécurité à Charlie Hebdo qui ont conduit à ce drame du 7 janvier. D’ailleurs, je mène ma petite enquête de mon côté car j’estime qu’il y a des zones d’ombre dans le déroulé des faits. L’attentat a été commis un jour où tout le monde ou presque était réuni à la rédaction : ça n’arrive jamais mais là, ils avaient prévu de partager une galette des rois et comme par hasard l’attentat a eu lieu ce mercredi et ça n’est pas anodin. Aussi, j’ai noté beaucoup d’incohérences, de différences entre les mesures de protection réelles à Charlie Hebdo et les préconisations de la préfecture de police. Je voudrais aussi savoir pourquoi l’acte de décès de mon mari a été signé à 11 h 30 alors que les frères Kouachi sont arrivés à Charlie Hebdo à 11 h 33. J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête."

Souvenez-vous : Calculette dans "Economie matin" du 23 janvier 2015 Article intitulé : Attentat Charlie : REVELATIONS stupéfiantes sur l'implication de l'Elysée

" Il y a à peine plus d'un an, un courrier émanant de l'Élysée charge des médias du Maghreb de publier "Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie" un brûlot qui  dénonce les prétendus "islamophobie" et "racisme" de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C'est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l'islam radical. La suite, on la connaitÂ… Tout commence le 4 décembre 2013 : le journaliste d'investigation et grand reporter Laurent Léger de Charlie-Hebdo publie "Les gros caprices du conseiller de Hollande" une enquête sur Faouzi Lamdaoui, éminence grise de Hollande, son "couteau suisse, celui sans qui rien ne se fait" dit-on alors au Palais. 
Il y dévoile son goût immodéré pour "les joujoux de la République" ainsi que l'affaire Mohamed Belaïd, ce jeune socialiste exploité comme chauffeur à plein temps et non rémunéré de Hollande.  (Une plainte avec constitution de partie civile contre Hollande et Lamdaoui pour "travail dissimulé" et  "menaces et intimidations visant une victime" avait été déposée en mars 2013) Outre son intimité avec le Président socialiste, Lamdaoui, ce Raspoutine franco-algérien du PS qui a "dressé" Hollande (Hollande à l'école de la "falotcratie") et provoquait tant d'admiration de la part des médias algériens comme El Watan, occupe alors la fonction de "conseiller à l'égalité et à la diversité" avant d'être poursuivi par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et contraint de se mettre au vert le 3 décembre 2014. A mi-mandat, Faouzi Lamdaoui est donc le cinquième du cercle rapproché de François Hollande à démissionner, après Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale, Kader Arif pour favoritisme, Aquilino Morelle pour conflit d'intérêt et Thomas Thévenoud pour "phobie administrative" ! Dans le même temps, à la rubrique  "Les Unes auxquelles vous avez échappé" du n°1115 du 30 octobre 2013 Charlie parodiait un trac du FN avec une Taubira en singe et au cas où on n'aurait pas compris le message, Charb ajoutait "À force d'associer le nom de Mme Taubira aux mots 'banane' et 'singe', l'extrême droite raciste espère faire passer un slogan raciste, une insulte colonialiste pour une blague populaire."
Il n'empêche, Charlie poursuivra innocemment sa croisade anti-religion, anti-raciste et anti-droite, destinée aux happy few du boboland parisien. Alors que de très lourdes sanctions pénales seront infligées aux auteurs d'autres allusions simiesques, étrangement Taubira ne manifestera pas le moindre agacement vis-à-vis de Charb. Charlie Hebdo soutenant Hollande, rongeait-elle son frein ? 

Et c'est ainsi qu'un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l'Élysée parvient aux journaux d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, et en France aux sites destinés au maghrébins tel Maglor.fr. dont le siège est à Nancy. 
Mustapha Saha "sociologue poète" selon l'Huma, ce collaborateur attentionné de l'éminence grise Faouzi Lamdaoui, publie sous le pseudo "Arlette Colin" un brûlot haineux et mensonger contre le journal satirique intitulé "CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie" et dont on ne retrouve qu'une copie d'écran datant 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime. 

Le harcèlement est à son comble et le 5 décembre 2013, Laurent Léger se fâche. Tout en essayant de disculper Hollande "ce zélé personnage ne perd pas son temps à monter à l'assaut des contempteurs du chef de l'Etat, qui pourtant n'en manque pas", il accuse vertement la Présidence de la République dans son article "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Élysée" :
"Après la publication d'une enquète sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d'articles dans les médias algeriens, accusant notre journal des maux les plus deÌlirants. Des articles téléguidés depuis... la présidence de la République ! Révélations..." écrit-il et il démontre.

D'après le LabEurope1, Faouzi Lamdaoui sera convoqué par Pierre-René Lemas secrétaire général de la présidence de la République française (et accessoirement énarque de la célèbre promo Voltaire). Évidemment, Lamdaoui jurera "les yeux dans les yeux" n'être au courant de rien. Or on sait pertinemment dans ce microcosme, que jamais Saha n'aurait pris une quelconque initiative sans son patron ! 

Que faut-il retenir ?
    •    Charlie a été trahi par son propre camp, livré à la vindicte musulmane et par voie de conséquence au sabre islamiste : pour régler leurs comptes, ces mafieux qui gravitent autour de la Présidence ont exploité l'idéologie islamiste au détriment de leur solidarité socialo-marxiste.
    •    Le contenu haineux de ce billet émane de l'entourage direct de Hollande, comme l'expliquait par le détail Laurent Léger dans "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Elysée " avant que la rédaction du journal ne soit décimée: la semaine dernière, la preuve est donc arrivée à la reÌdaction de Charlie. Mustapha Saha, si fier de sa prose, l'avait balanceée par mail à un tas de copains, et nous avons fini par récupérer ce texte, finement titré ‘Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste'."
    •    Le choix machiavélique des supports de diffusion exclusivement maghrébins en Algérie, Tunisie, au Maroc mais également à Nancy sur le site MAGLOR.FR "Média des magrébins du monde, il permet aussi aux Français d'avoir une porte ouverte sur l'actualité maghrébine.", la lâcheté du mail de l'Élysée commençant par la mention: "Confidentiel. A paraître sous un autre nom", et surtout les moyens redoutables dans le soin apporté à la disparition de ces documents témoignent de la nécessité politique de dissimuler la volonté de nuire des collaborateurs élyséens.
    •    Pour démultiplier l'impact auprès des musulmans qui ignorent tout de Charlie Hebdo (petit journal qui tire habituellement à 45.000 exemplaires avec 10.000 abonnés), on tait la cathophobie autrement plus présente et virulente de Charlie et sa judéophobie. Surtout ne minimisons pas le "blasphème" Après tout, Charlie n'est qu'un nid de kafirs* !  Mieux encore pour l'amalgame dont ils savent si bien user et abuser, une couche de "racisme anti-Taubira" fera merveille.
    •    Quant à Taubira justement, est-ce à son insu qu'elle figure aux côtés de Lamdaoui  dans l'article incendiaire de l'Élysée ? Aurait-t-elle, elle aussi, trouvé dans cette propagande délétère anti-Charlie à destination des islamistes, l'occasion d'exercer sans en avoir l'air, sa vengeance qu'on sait implacable ? Innombrables sont les questions sur les intentions réelles de cette indépendantiste guyanaise et son maintien à la tête de la Chancellerie malgré les scandales répétitifs.  Il faut savoir que dans cette mafia rose et verte, Sihem Souid est une intime à la fois de Taubira et de Lamdaoui. Elle qui critiquait Valls et sa "cohorte d'islamophobes", s'est distinguée en s'acharnant sur la compagne de Charb, le patron assassiné de Charlie Hebdo, déversant son fiel sur une Jeannette Bougrab terrassée par la douleur.
    •    Avec la complicité passive de nombreux juges rouges et la complaisance irresponsable de Taubira, la terreur islamiste est bien armée. Il faut en effet souligner le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) ainsi que Mohamed Merah (6 victimes): outre leur parcours islamiste, ce sont "des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. Tous les quatre auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. Si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui."comme le démontre ICI Laurence Havel, directrice de l'Institut pour la Justice. Concernant la "marche républicaine" du dimanche 11 janvier, si l'émotion populaire était sincère... on comprend mieux l'amertume de Laurent Léger rescapé du carnage qui, bien que socialiste, laissait éclater son dégoût : "C'est le bal des faux culs. Je pensais que c'était mieux de ne pas y aller.(...) Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres. Je n'en veux pas à Pelloux mais moi je ne l'aurais pas embrassé [Hollande]". 

Cahuzac, Arif, Morelle, Thévenoud, et là Lamdaoui avec Saha, Taubira avec Sihem... Hollande démontre une fois de plus son incompétence crasse en s'entourant de gens peu recommandables (c'est un euphémisme).

En désignant ce petit hebdomadaire satirique aux médias musulmans, l'Élysée a sciemment attisé la haine vis-à-vis Charlie Hebdo et préparé le terrain aux assassins. Et le plus incroyable dans ce drame, c'est que ses services de relations publiques ont retourné l'horreur à l'avantage du locataire de l'Élysée : Hollande décroche 21 points au grattage de Charlie Hebdo, la farce continue !" 

*Le terme arabe "kafir" désigne le non-musulman "mécréant, incroyant, ingrat, infidèle"

*L'ensemble des sources, documents et copies-d'écran accessibles par liens sur l'enquête, est également rassemblé ICI

©Calculette sur www.revolte.exprimetoi.com

  Audrey Tonnelier dans "Les Echos" du 12 mai 2015 Article intitulé : Claude Guéant et Michel Gaudin aux portes de la correctionnelle, selon Mediapart

" Selon le journal en ligne, les deux hommes devront bientôt répondre devant un tribunal correctionnel des accusations de détournements de fonds publics dans l'affaire des "primes en espèces" versées au ministère de l'Intérieur.
Selon Mediarpart, la décision des magistrats est prise. En conséquence, Claude Guéant qui était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur (de 2005 à 2007) et Michel Gaudin, ex-directeur général de la Police nationale, vont être renvoyés en correctionnelle "dans les jours qui viennent par voie de citation directe", le parquet national financier (PNF) leur reprochant des faits de "détournements de fonds publics, détournement et recel". En cause : les primes en espèces qui étaient versées à certains membres du cabinet de Nicolas Sarkozy lorsqu'il officiait place Bauveau. Dans ce dossier, Claude Guéant se voit reprocher "d'avoir encaissé indûment des sommes comprises entre 240.00 et 280.000 euros," lit-on sur le site.
Mais en fait, la facture serait bien plus élevée. Mediapart, qui cite un référé de la Cour des Comptes rendu public le 4 mars 2014, cite le chiffre de "34 millions d'euros de frais d'enquête" perçus par le cabinet du directeur général de la Police nationale (respectivement Michel Gaudin et Frédéric Péchenard) entre 2002 et 2012.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/02164025217-claude-gueant-et-michel-gaudin-aux-portes-de-la-correctionnelle-selon-mediapart-1118801.php?giVICITUIYpCUYmb.99

"Youtube" du 12 mai 2015 Article intitulé : Violences policières

Sans parole

Commentaire : A votre avis, que ferait cette "police" si elle recevait de nouveau l'ordre de déporter des femmes et des enfants juifs ou autres ? Cette vidéo doit être montrée aux enfants pour qu'ils puissent faire la distinction entre eux et nous. La Liberté et le respect s'apprennent dès le plus jeune âge. Ces gens qui pratiquent la violence sur plus faible sont des voyous pour ne pas dire des crapules. Il nous faut encore et encore apprendre à nos enfants l'obligation de nous battre pour notre LIBERTE. Cette LIBERTE n'est pas politique et encore moins protégée par la police. Bien au contraire, nous devons réapprendre à nous protéger de cette police au titre de la LIBERTE qui nous a été léguée par les Résistants.

 

Jean-Marc Leclerc dans "Le Figaro" du 7 avril 2015 Article intitulé : Le plan Vigipirate met les forces de sécurité à rude épreuve il y a un progrès, ce n'est plus les forces de l'ordre mais les forces de sécurité à quand l'appellation milice politique ?
  
" Plusieurs compagnies de CRS de province se sont mises en «arrêt maladie» pour manifester leur mécontentement cette phrase est très intéressante "elles se sont mises en "arrêt maladie"...donc des fonctionnaires (au passé nazi et au présent plus que discutable "estropiage" de gosses, tuerie..) à charge des Peuples se sont mis volontairement en maladie et donc ont du trouver, a priori, des médecins pour signer ce simulacre de maladie. face aux effets du plan Vigipirate qui les épuise. Les pauvres ...et s'ils venaient travailler dans le civil au lieu d'assumer leur fonction de milicien politique ? des plus Les syndicats dénoncent un malaise bien plus étendu. Ridicule, odieux etc.... Ces unités doivent être démantelées et leurs membres mis à la rue. Qu'ils sachent enfin ce qu'est la vie en dehors de la milice politique et qu'ils cessent d'être à charge à vie de ceux qui travaillent, qu'ils estropient et qu'ils tuent dans certains cas. Honte à ces personnes.
Comme tous les policiers, les CRS n'ont pas le droit de grève. Mais ils peuvent se faire porter pâle… Un mal étrange a donc frappé en même temps les effectifs de compagnies de province, à Toulouse, Lyon, Nancy et même Charleville-Mézières. En cause: la surcharge de travail dont souffriraient ces professionnels de la sécurité. Ils se disent «épuisés» par les effets du plan Vigipirate qui leur impose de longues gardes statiques devant des lieux menacés...menacés par qui ? MDR sur tout le territoire, bâtiments publics, synagogues, représentations diplomatiques, entreprises de presse. Et s'ils avaient l'honneur de venir dans le civil ?
Ces mesures de vigilance avaient été décidées au lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier à Paris. Mais quatre mois, jour pour jour, après l'attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo, la lune de miel sécuritaire entre le gouvernement, sa police et l'opinion connaît sa première crise sérieuse. «La vie reprend ses droits», commente Nicolas Comte, au syndicat Unité-SGP-FO, majoritaire chez les CRS.
Selon lui, «le plan Vigipirate renforcé est venu s'ajouter à une année 2014 déjà très dense en missions de tous types, notamment après les opérations de maintien de l'ordre au barrage de Sivens (Tarn)».
Un ras-le-bol
Un gradé des CRS se confie au Figaro: «Ce travail à flux tendu est épouvantable. Les hommes enquillent les missions sans prendre suffisamment de repos, ils n'ont plus aucune visibilité sur leur emploi du temps, doivent renoncer à des congés, des formations pour savoir comment tuer et estropier, et lorsqu'ils les prennent, ceux qui restent en service se retrouvent la tête sous l'eau. Et tout ça pour 30 euros par jour de prime lorsqu'ils se trouvent loin de leur foyer. Je leur propose de donner ces 30 euros aux pauvres car eux ne méritent RIEN si ce n'est notre dédain et notre dégoût. Je stoppe la lecture de cet article délirant  La hiérarchie aussi en a ras-le-bol des annonces sur les moyens et les effectifs qui sont rarement suivies d'effets!»
Jean-Claude Delage, le secrétaire général d'Alliance, majoritaire dans la police nationale, renchérit: «Le système, tel qu'il fonctionne, n'est pas configuré pour tenir dans la durée, alors que le gouvernement annonce que son superplan Vigipirate va se prolonger durant des mois.» Plus de 10.000 militaires ont été déployés par Manuel Valls, en renfort des classiques unités des forces de l'ordre. Mais le patron d'Alliance estime que «les soldats n'ont pas vocation à assurer, sur le long terme, des missions de sécurité publique».
Selon lui, «il faut tout remettre à plat car le problème dépasse, de loin, celui des CRS». Alliance avait réuni, à la surprise générale, près de 10.000 policiers, lors d'une manifestation à la Bastille, à Paris, en novembre dernier. Son secrétaire général l'affirme: «La grogne monte partout et la mobilisation post-attentats n'a fait que la retarder. Il y a le souci récurrent des heures supplémentaires qui ne sont plus payées, des perspectives de carrière que plus aucun plan ambitieux n'éclaire depuis les grandes réformes des années Sarkozy.»
Il faut tout remettre à plat car le problème dépasse celui des CRS
Jean-Claude Delage, patron d'Alliance
À Beauvau, on fait valoir que Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont débloqué des effectifs supplémentaires et abondé de plusieurs centaines de millions d'euros les budgets de la police et de la gendarmerie après les attentats. Le Renseignement sera aussi musclé dans des proportions jamais égalées.
«Oui, répond Nicolas Comte, mais pour faire cette réforme, on déshabille d'autres services de police et il faut deux à trois ans pour espérer obtenir des effectifs sortis d'école, entre le moment de l'annonce de recrutement et la prise de fonctions opérationnelle.»
Patrice Ribeiro, patron de Synergie-officiers, décrit, pour sa part, une crise rampante dans la «grande maison», «en sécurité publique, mais aussi à la PJ, qui ne fait plus rêver», déclare-t-il. Selon lui, «les conditions de travail et l'environnement juridique se dégradent, notamment avec la loi Taubira». La fronde des CRS serait, à en croire les syndicats, l'illustration d'un malaise plus général

Dans "Libération" du 7 avril 2015 Article intitulé : Doubs : non-lieu pour le policier qui avait éborgné un mineur avec son flash-ball

" Le policier qui avait éborgné un mineur de 17 ans en faisant usage de son flash-ball en février 2011 dans le Doubs a bénéficié d’un non-lieu. L'adolescent, opéré en urgence après avoir été touché par le projectile d’un flash-ball, avait perdu son oeil. Le policier qui avait éborgné un mineur de 17 ans, en faisant usage de son arme à balles en caoutchouc, en février 2011 à Audincourt dans le Doubs, a finalement bénéficié d’un non-lieu.  Un juge d’instruction de Montbéliard a rendu jeudi «une ordonnance de non-lieu à l’égard du fonctionnaire de police mis en examen pour avoir blessé ( ) par un tir de flash-ball, le jeune Ayoub Bouthara», a indiqué mardi dans un communiqué la procureure Thérèse Brunisso. «L’information judiciaire n’a pas permis d’établir à l’encontre du policier d’infraction pénale», a-t-elle précisé.
Le 7 février 2011 à Audincourt, Ayoub Bouthara, 17 ans, avait été touché à un oeil par le projectile d’un flash-ball tiré par un policier lors d’une bataille rangée entre deux bandes d’une quarantaine de personnes chacune à Audincourt. Une quarantaine de policiers et de CRS étaient intervenus. L’adolescent ne faisait pas partie des émeutiers, il attendait son bus à un arrêt lorsque les deux bandes se sont affrontées. Il avait perdu son oeil après avoir été opéré en urgence.
Le tir du policier ne peut être qualifié de «violences volontaires, la décision de tirer étant justifiée au regard des circonstances», ni «de blessures involontaires, aucune faute pénale d’imprudence, de négligence, d’inattention ou d’inobservation des règles n’étant caractérisée», a souligné la procureure.
Le comité de soutien de la victime «Justice pour Ayoub» a vivement réagi à cette décision : opposant un refus catégorique aux conclusions du juge d’instruction, le comité a annoncé son intention de faire appel. «La famille fera appel de la décision du juge, car les conditions d’usage du flash-ball et les secours portés au blessé après l’usage de l’arme n’ont pas été respectés, Ayoub était encore fouillé alors qu’il tenait son œil dans la main», affirme Odile Banet, membre du comité de soutien.
Le parquet de Montbéliard avait ouvert une information judiciaire en janvier 2012 et une enquête préliminaire avait été diligentée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Jeudi, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné à un an de prison avec sursis un gardien de la paix accusé d’avoir gravement blessé avec un flash-ball un lycéen de 16 ans, lors d’une manifestation en octobre 2010. Ce fonctionnaire a été reconnu coupable de violences aggravées, le tribunal estimant qu’il avait «fait un usage disproportionné de la force» en tirant en dehors de toute légitime défense. Sa victime a souffert de fractures multiples au visage, devant subir six opérations pour sauver son oeil. «La justice commence à reconnaître les victimes de tirs de flash-ball et cette décision nous avait donné beaucoup d’espoir», a souligné Odile Banet commentant la décision du tribunal de Bobigny.

Commentaire : Qui va encore apprendre à ses enfants à avoir du respect pour ce type de flicaille ? Que vaut le principe que la parole des flics prime sur la nôtre ? Combien de procès faussés par la flicaille, de personnes en prison et autres merdes ? Apprenons dès la jeunesse à nos enfants ce qu'ont été ces personnes et ce qu'elles sont encore aujourd'hui. Honte à eux.

Dans "Boursorama" du 2 avril 2015 Article intitulé : Policier jugé pour un tir de flashball : un an de prison avec sursis Pourquoi avec surcis ? Et si un civil qui a à charge les flics tirait sur un flic cela donnerait quoi ?

" Un policier quel est le nom de cette crapule qui avait gravement blessé un lycéen au visage avec un flashball a été condamné jeudi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Ce fonctionnaire de police est l'un des premiers à être condamné pour ce type de bavure depuis l'introduction il y a plus de 10 ans du flashball. Il avait tiré, hors de toute légitime défense, sur Geoffrey, 16 ans, lors d'une manifestation devant un lycée de Montreuil en 2010. Il avait ensuite rédigé des procès-verbaux mensongers pour se couvrir et incriminer sa victime. Est-ce cela une bavure ? Et si nous on tirait sur ce type de merde humaine ? Comment croire que ce type de merde refuserait aujourd'hui de faire ce que les flics français ont fait hier en déportant des femmes et des gosses ? En fait, rien à changé sauf l'amplitude de leurs ordres et de leurs crapuleries. Voilà ce que nous nous devons d'enseigner à nos enfants. Transmettons leur l'amour inconditionné de la Liberté et de l'Honneur.
Outre la prison avec sursis, il n'aura pas le droit travailler dans la police pendant un an quelle honte ! Il doit être radié à vie, ni de porter une arme pendant deux ans. Et il peut encore porter une arme... Il est vrai que ce type de crapule est pratique pour les politiques. Qui a dit que la police n'était pas une milice politique ?
Sa victime, Geoffrey, a souffert de fractures multiples au visage, et a dû subir six interventions chirurgicales pour sauver son œil. Son état de santé n'est toujours pas stabilisé quatre ans après, même si les cicatrices, très impressionnantes après les faits, sont désormais discrètes.
Lors du procès en mars, le procureur avait souligné qu'il n'y avait "pas l'ombre d'une situation de légitime défense dans ce dossier", le policier ayant tiré alors que Geoffrey avait les mains prises, en train de déplacer une poubelle. Des vidéos diffusées par des témoins sur internet en ont attesté. Apprenons encore et encore à nos enfants à qui ils doivent leur Liberté et que les flics ne sont trop souvent que des crapules voire des nazis. Pas de haine, juste du dégoût manifesté en permanence contre ces gens et enseigné à tous nos enfants dans leur éducation. Il y a bien eux et nous rien à voir. A la dureté de ces propos justes, il est évident qu'il faut laisser une place à ceux qui ont pris l'uniforme et qui manifestement relèvent le niveau de l'ignominie générale. Il est évident qu'il n'y a pas que des crapules et des bons à rien dans la Police et la Gendarmerie. Le seul problème des civils est de savoir qui est qui ? Je propose que les flics condamnés aient l'obligation à vie de porter un brassard noir au titre du principe de précaution et que 50% de ce qu'il coûte soit reversé aux oeuvres, non de la police, mais des victimes de la flicaille.
L'audience avait jeté une lumière peu glorieuse sur l'usage du flashball par la police : les procédures avaient été piétinées, la visée, tout comme la formation des tireurs, n'était qu'approximative, et la conscience du danger d'une arme qui peut tuer, partielle.
Depuis l'introduction de ce type d'armes dans l'arsenal des forces de l'ordre, peu de dossiers de bavures policières au flashball sont arrivées jusqu'aux tribunaux, et cette condamnation est l'une de trois premières recensées.
Les deux autres ont été prononcées à Versailles (Yvelines), pour un tir qui avait éborgné un jeune homme aux Mureaux en 2005, et le 20 mars dernier, aux assises à Mayotte, où un gendarme a écopé de deux ans de prison avec sursis pour avoir éborgné un enfant de 9 ans. Et si un de ses gosses, s'il en a, était éborgné ou mieux et si lui était éborgné ? Je terminerai en proposant qu'on oblige les flics à visionner chaque mois les effets de leurs crapuleries nazies ainsi que l'obligation de porter sur leur uniforme un brassard rouge sang.

Dans "Le Figaro" du 31 mars 2015 Article intitulé : Un magistrat de Versailles en grève de la faim... pour injustice
   
"C'est un scénario dont le plus sérieux des producteurs de cinéma n'aurait pas voulu. Un magistrat de la Cour d'appel de Versailles est en grève de la faim depuis maintenant 15 jours pour protester contre la sanction donnée à son encontre par le Conseil supérieur de la magistrature. Ce dernier lui reproche d'avoir notamment manqué à son devoir de réserve et de délicatesse en tant que magistrat. L'homme de 57 ans, dit avoir perdu 11 kilos depuis qu'il a entamé son mouvement le 16 mars. L'histoire, rapportée par l'AFP, débute le 9 décembre 2011, quand Georges Domergue, alors président de la cour d'assises du Loiret, accompagne à la gendarmerie de Briare un plombier victime d'un vol important.
Selon le magistrat, cette visite se fait en accord et avec le soutien du procureur de la République de Montargis. Mais à la gendarmerie, l'accueil est carrément hostile pour le magistrat et le plombier d'origine béninoise, les militaires refusant d'entendre la victime. Par la suite, les militaires feront état, dans un rapport, «d'outrages» et porteront plainte contre le magistrat. Cela vaudra à ce dernier de se faire retirer la présidence de la Cour d'assises d'Orléans, et de recevoir un avertissement. Au moins les gendarmes n'ont pas tiré ... Vous pariez sur l'honnêteté de la gendarmerie ou du magistrat. En ce qui me concerne, je parie sur l'honnêteté du magistrat.
Une conséquence inattendue
L'affaire ira plus loin encore, puisque Georges Domergue a par la suite porté plainte pour faux en procédure de la part des gendarmes comme de certains de ses collègues magistrats. Il sera alors poursuivi par les services judiciaires devant le Conseil supérieur de la magistrature, qui ira au-delà des réquisitions de la Chancellerie. Cette dernière demandait une baisse d'échelon - c'est à dire une baisse de traitement - , le CSM décidera d'une rétrogradation, le faisant passer de premier à deuxième grade.
Petit souci technique, seuls les magistrats de premier grade peuvent être nommés pour former une Cour d'appel. «Autrement dit, celle de Versailles où le magistrat était en poste ne peut théoriquement plus se réunir», souligne-t-on à FO-Magistrats, un temps chargé de sa défense. Car le magistrat qui souhaitait que «la vérité éclate» a voulu se défendre seul, plutôt que de compter sur des représentants qui auraient axé sa défense sur une procédure et une peine qu'ils jugent «illégales».
En attendant, l'affaire ne cesse d'inquiéter la Chancellerie confrontée à une montée médiatique qui pourrait prendre un virage politique: en effet, Georges Domergue a été ancien directeur de cabinet de la secrétaire d'État aux Droits des victimes Nicole Guedj et candidat local pour l'UMP.
«Ce qui m'arrive est révélateur de comportements plus répandus qu' on l'imagine et témoigne une baisse de moralité dans la gestion des dossiers au sein de la gendarmerie et parfois au sein de l'institution judiciaire. Ce que je demande c'est que la réalité des faits soit établie, en l'occurrence cette attitude discriminatoire vis-à-vis de la personne que j'accompagnais. Seul Bernard Cazeneuve peut l'exiger. Et quand cela sera fait, la Chancellerie sera bien obligé d'en tirer toutes les conséquences», affirme Georges Domergue.

Dans "Le Figaro" du 23 mars 2015 Article intitulé : Seine-Saint-Denis: cinq policiers placés en garde à vue
  
" Cinq policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) de Stains (Seine-Saint-Denis) ont été interpellés et placés en garde à vue pour extorsion de fonds en bande organisée et vols en réunion, a-t-on appris de source policière. Ils sont soupçonnés d'avoir délesté depuis au moins deux ans des dealers de leur marchandise et de leur argent et de s'être servis dans des scellés judiciaires, a-t-on précisé, confirmant une information du Point.fr. La drogue était revendue par des fournisseurs protégés. Le ministère de l'Intérieur a confirmé en début de soirée le placement en garde à vue des cinq suspects dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par un juge d'instruction de Bobigny. "Les faits dont ils sont suspectés sont extrêmement graves (...) Si ces faits sont avérés, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, prendra des sanctions disciplinaires d'une grave sévérité", MDR même les flics tueurs ou "estropieurs" de gosses de 9 ans reprennent du service peut-on lire dans un communiqué qui ne donne aucun détail sur les faits reprochés. Selon Le Point.fr, les policiers n'auraient pas hésité à menacer physiquement leur hiérarchie, poussant la commissaire de Stains à demander sa mutation. Elle a déposé une plainte auprès du parquet de Bobigny
La "police des polices" enquêtait depuis plusieurs semaines sur les agissements des suspects et de toute la BAC de cette localité, qui comprend un peu plus d'une dizaine de fonctionnaires, ont indiqué les sources policières. L'IGPN a agi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Bobigny, dans ce département, pour des faits de "corruption active" qui reposent "sur des indices graves et concordants" en l'état de l'enquête. Et dire les flics peuvent tout raconter et que leur parole (mensonge) prime sur celle des civils.... Combien de procès faussés, d'infractions bidons pour leur statistique et leur fric, d'innocents en garde à vue et de d'innocents en prison ? La parole d'un flic ne doit plus JAMAIS primer sur celle d'un civil. N'oublions jamais le passé et qui ils sont encore trop souvent aujourd'hui.

  Dans "https://olivierdemeulenaere.wordpress.com" du 21 mars 2015 Article intitulé : France : de nouvelles mesures pour surveiller les internautes

" Léo Ferré le disait : « La gauche est une salle d’attente pour le fascisme ». Qu’on se rassure, la droite en est une aussi… Aujourd’hui l’étatisation des esprits est complète, les libertés régressent dans l’indifférence générale. Pas de panique, l’Etat s’occupe de tout ! De tout sauf du plus important, qui est de conserver une politique indépendante et souveraine, au service exclusif de la nation et dans le respect des libertés publiques. Or c’est l’exact inverse qui se produit, au nom de la guerre contre le « terrorisme ».  Accès en temps réel aux données informatiques d’internautes, détection des comportements « suspects » en ligne… Un nouveau projet de loi augmente largement l’accès des services de renseignement aux données personnelles des internautes. Ceci,« pour les seuls besoins de la prévention du terrorisme », précise le texte que Le Monde et Le Figaro se sont procurés avant sa présentation devant le conseil des ministres jeudi.
Entre autres mesures, les services de renseignement auraient notamment accès en temps réel à certaines données informatiques, comme les conversations privées sur Skype, Facebook, Twitter.
Le Premier ministre pourrait désormais exiger des entreprises gérant réseaux sociaux et moteurs de recherche à « détecter, par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexion » et à signaler toute dérive aux services, précise Le Monde.
Par ailleurs, le projet de loi étendrait à cinq ans l’obligation pour entreprises numériques de conserver systématiquement les données de tous leurs utilisateurs, contre un an actuellement. Une mesure qui pourrait bien être condamnée au niveau européen. Au printemps 2014, la Cour de Justice de l’Union Européenne avait ainsi invalidé une directive de 2006 imposant le stockage de données de 6 mois à 2 ans.
Autant de mesures qui ne feraient que rendre légales des pratiques déjà existantes, selon Adrienne Charmet de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du Net.
« C’est un grand classique de ce genre de projets de loi. Les services de renseignement demandent une sécurisation juridique de ce qu’ils font déjà. Donc on intègre ces pratiques dans une nouvelle loi, et ainsi de suite », explique-t-elle.
Le texte lui-même précise qu’il s’agit d’« offrir un cadre légal général à des activités susceptibles de porter atteinte à la vie privée et au secret des correspondances », rapporteLe Figaro.
Pour contrebalancer cette augmentation des pouvoirs du renseignement, le gouvernement compte créer une nouvelle instance de contrôle indépendante : la commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), composée de parlementaires, hauts magistrats, épaulée par une équipe d’experts. Cette commission devrait exercer un contrôle a priori des moyens engagés. Mais le texte prévoit la possibilité d’engager une surveillance sans son accord, « en cas d’urgence liée à une menace imminente ou à un risque très élevé de ne pouvoir effectuer l’opération ultérieurement, le dispositif peut être mis en œuvre immédiatement »…
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/03/19/france-de-nouvelles-mesures-pour-surveiller-les-internautes/

  Axel Lebruman dans "Libération" du 20 mars 2015 Article intitulé : Première condamnation aux assises d'un gendarme pour usage du flashball
 
" La cour d'assises de Mamoudzou, à Mayotte, vient de condamner un gendarme pour avoir éborgné un enfant en 2011. Et combien l'ont été en france, dans les Dom Tom et Colléctivités...sans parler des tués. Pour la première fois, un membre des forces de l’ordre est condamné par une cour d’assises pour l’usage d’un flashball. L’adjudant Roumiansteff, 38 ans est reconnu coupable de violences volontaires ayant entraîné une mutilation et une infirmité permanente par la cour d’assise de Mamoudzou, à Mayotte. Il est condamné à deux ans de prison avec sursis. pourquoi avec sursis ? Le 7 octobre 2011, durant les émeutes contre la vie chère ayant ébranlé l’île, le gendarme et plusieurs de ses collègues prennent place aux abords du port de Longoni, dans le nord de l’île. L’endroit est stratégique. Des échauffourées ont éclaté entre de jeunes manifestants et les forces de l’ordre. Forces de l'ordre ou milices politiques de "l'ordre"  Mais quel ordre ? Le jeune Nassur, 9 ans, et ses amis ont l’habitude de s’amuser sur la plage jouxtant la zone portuaire. Ils se trouvent alors à proximité d’un barrage érigé par les manifestants. Le gendarme, très ému lors du procès, indique avoir tiré sur l’enfant après que ce dernier s'est saisi d’un caillou pour le lancer dans sa direction. Touché en plein visage, le garçon perdra un œil, malgré une prise en charge rapide par les secours. Comment un flic français (avec le passé nazi de la flicaille française) avec l'arnachement qu'il a peut-il tirer sur un gosse de 9 ans ?
Le jeune garçon a toujours contesté avoir lancé le caillou. «À la barre, rapporte son avocat, Saïd Larifou, j’ai demandé au militaire de regarder Nassur les yeux dans les yeux, même si lui n’en a plus qu’un, et de confirmer qu’il avait un caillou». Le gendarme a confirmé, avant que la jeune victime ne reprenne la parole : «Il dit que j’avais un caillou, ce n’est pas vrai». Durant le procès, rien ne permettra d’étayer la défense du gendarme.
L’avocat général avait requis cinq ans de prison avec sursis, le militaire a finalement été condamné à deux ans de prison avec sursis. «Je suis très déçu par cette décision, car sur le plan juridique, il avait le droit de tirer dans ces circonstances», déplore Laurent-Franck Liénard, l’avocat du militaire. Comment plaider avec ce type d'imbécilité ? Ce spécialiste de la défense des policiers et gendarmes a articulé sa plaidoirie autour d’un article du Code de la défense autorisant les forces de l’ordre à faire usage de leur arme lorsqu’ils sont eux-mêmes agressés. Un flic mieux armé que les nazis se sent agressé par un gosse de 9 ans avec un caillou ...  à quoi sert la flicaille si armée comme elle l'est elle se sent agressée par un gosse de 9 ans ? Gosse qui nie les faits. Je propose de retirer l'armement de ce type d'unité de flics (ici on ne peut parler de Police ni de Gendarmerie), de le revendre et de donner l'argent aux pauvres. Pauvres qui ont ces mêmes flis à charge à vie avec leur famille. A quand mettre les flics tireurs devant les mêmes armes qu'eux mais tenue par le père. Père qui pourra décider s'il tire ou non. Il faut imposer aux flics une heure par semaine de vision de leur histoire collabo, des meurtres, des déportations, et des chambres à gaz. Il faut leur imposer le plus grand respect envers les civils à qui ils doivent leur Liberté et qui les ont à charge. Eux ont besoin de nous, nous, nous n'avons pas besoin d'eux...et en plus ils tuent et mutilent des gosses.
«CIRCONSTANCES AGGRAVANTES»
C’est la première fois qu’une cour d’assises - et non pas le tribunal correctionnel - condamne un membre des forces de l’ordre pour un usage disproportionné du flash-ball. «C’est en raison des circonstances aggravantes de la mutilation permanente sur un mineur de moins de 15 ans que le procès s’est tenu devant la cour d’assises», précise l’avocat général, Robert Ampuy.
Malgré sa condamnation, le gendarme devrait pouvoir reprendre son travail dans les jours qui suivent, s’il décide de ne pas faire appel. Le tribunal a accepté la demande de la défense de ne pas inscrire ce jugement à son casier judiciaire. «Depuis sa mise en examen, il lui était interdit de porter une arme. Il était donc cantonné à un travail de secrétariat. Cette décision lui permet de retourner sur le terrain», explique son avocat. «Un cadeau injustifié», pour Me Larifou. Qui va encore expliquer à ses enfants qu'il faut du respecte envers les flics ? Ils peuvent tuer, mutiler et retourner sur le terrain des exsactions. En fait, rien ne change et l'histoire se répète. Apprenons encore et encore à nos enfants l'histore de leur Liberté face à l'histoire de la police et de la gendarmerie française. En toile de fond de ce procès, la remise en cause de l’usage du flashball est partagée par les deux partis. «Il faut d’urgence retirer cette arme de l’équipement des forces de l’ordre» demande Laurent-Franck Liénard. Un expert en balistique est intervenu au cours de ce procès pour démontrer l’imprécision de l’arme. À 10 mètres, le projectile touche à 34 centimètres de l’endroit visé. Autrement dit, en visant le thorax, on touche la tête. «Il y a une totale inadéquation de l’usage du flashball avec les missions de maintien de l’ordre», appuie Me Liénard. Si l'expert le sait, les flics mutileurs et tueurs le savent aussi, donc ils savent qu'ils vont tuer ou mutiler....à moins qu'ils soient aussi mauvais tireurs que dangereux.
Ce procès fait écho à l’audition de quatre personnes blessées par un tir de flash-ball par la commission d’enquête sur le maintien de l’ordre, présidée par Noël Mamère, jeudi à l’Assemblée nationale."

Jean-Marc Leclerc dans "Le Figaro" du 12 mars 2015 Article intitulé : Police : la fronde des commissaires contre un pistonné de leur dernière promotion
  
" Un candidat de la 65e promotion, dernier au classement, s'est vu réserver un poste chez lui, en Nouvelle-Calédonie, effectivement il est chez lui en Nouvelle Calédonie. Il a donc, a priori, toutes les compétences pour comprendre ce que les métros nommés là-bas ne comprendront jamais. De toute façon, ils y viennent pour la paie, la plage avant de revenir avec du frics en france et des droits à la retraite accélérés à la charge des non fonctionnaires fiscalisés en france. après une intervention au plus haut sommet de l'État. La méthode choque élèves et syndicats.
Les derniers seront les premiers! Est-ce la nouvelle règle d'affectation des sorties de promotion de l'école des commissaires? Une faveur accordée à un diplômé de la 65e promotion fait, en tout cas, grincer des dents au sein de l'École nationale supérieure de police (ENSP), institution très sélective sélective en quoi et sur quel critère MDR, installée à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône), qui forme les chefs de police de demain. Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) a même publié un communiqué pour dénoncer une dérive. Cette glorieuse police balance toujours malgré son passé nazi et son présent meurtrier dès plus inquitétant. Très séléctive...sélective en quoi et selon quels critères moraux
Selon nos informations, le «pistonné», ancien officier de police issu de Nouvelle Calédonie, s'est vu, en effet, proposer par l'administration un poste de numéro deux des ex-RG dans son île. Effectivement, c'est son île et pour avoir passé une grande partie de ma vie sur le Caillou, je ne peux que penser que cette personne aura indéniablement la finesse et la reconnaissance que n'auront jamais au grand jamais les flics métros pour accomplir son travail de RG. Il est vrai que trop de ses confrères métros vont sur le Caillou en se croyant tout permis et connaissant absolument tout. Qui a dit en bon français ? Cela en dehors des conditions financières délirantes qui n'ont rien de républicaines. Il aurait bénéficié d'un appui très haut placé, au plus haut sommet de l'État, par un préfet qui fut en poste dans l'île et qui aurait gardé des relations avec les milieux politiques insulaires. Et pourtant, son «protégé» est arrivé dernier du classement de sortie de sa promotion! Dernier dans une promotion de police, signe négatif ou signe positif ? Pourquoi "protégé" ? Et si c'était la bonne connaissance de la Nouvelle Calédonie qui avait décidé le Prefet à prendre position ?
Un poste sur mesure créé de toutes pièces
Olivier Boisteaux, le président du SICPN, ne veut pas faire de la chasse à l'homme et s'interdit de révéler l'identité du candidat qui se trouve sans doute dépassé par la proportion que prend cette affaire chez les commissaires. Oui, mais il balance. Ah la glorieuse flicaille française qui "balance" sans dire le nom .. ce n'est plus "j'ai entendu dire qu'il était juif" mais d'autres versions apparaissent ces derniers temps. Je propose au Calédonien de faire "une tête" aux balances métros. Réminiscence de 40/45 ? La Police doit absolument combattre et virer la flicaille balance, raciste et autres merdes qui sont dans ses rangs. Une élite de la police française qui continue de balancer...Est-ce cela les premiers de la classe ? Quel est le passé familial de cette "élite " ? Mais le syndicaliste estime qu'il est de son devoir de réagir. «Alors que le choix des postes pour les Commissaires stagiaires de la 65ème promotion, un des principes essentiels de la scolarité de l'ENSP, s'effectue en ce moment même lors d'un amphithéâtre solennel, le principe d'égalité face au classement de sortie semble être dorénavant remis en cause», alerte-t-il. Pas du tout, comment un métro peut comprendre un kanak ou un Caledoche, en fait les Calédoniens de souche dans leur ensemble ?
«En effet, l'ENSP a décidé de faire figurer un poste «réservé» sur la liste proposée à nos futurs collègues et ce (…) pour permettre à un membre de la promotion de retourner sur le territoire de sa dernière affectation et sur ses terres d'origine, la Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle Calédonie, la TERRE d'origine veut tout dire Il convient ici de préciser qu'aucun poste de Commissaire de Police n'y est actuellement vacant ; l'administration a donc décidé de créer de toutes pièces un poste sur mesure, celui d'adjoint au chef du service de Renseignement Territorial (ex-RG) qui, bien évidemment, n'a jamais été diffusé lors d'une quelconque CAP (Commission administrative paritaire)…», ajoute le commissaire Boisteaux.
«L'équité républicaine unilatéralement bafouée»
«Certes, poursuit-il, l'ENSP, suite aux multiples critiques, s'est engagée à ne pas «réserver» ce poste, ni à favoriser le stagiaire en question pour lui garantir une «pole position» au classement, mais dans les faits, les autres stagiaires se sont vus «incités» à ne pas s'intéresser à ce poste proposé.» Où est le problème, les français chez eux et les Calédoniens chez eux.
Et le policier de s'interroger: «Cette exception à la règle de l'égalité de tous face aux concours et aux épreuves de classement doit-elle laisser présager, pour l'avenir, de l'insertion de postes «fléchés» pour les personnes issues de zones insulaires éloignées de la métropole, c'est évident. En france, les français de différentes régions marquent entre eux leurs différences. Dite à une Breton qu'il est Marseillais et vous allez voir la réaction. Comment voulez-vous que des métros (qui n'ont à voir avec ces cultures colonisées et trop souvent humiliées encore aujourd'hui) comprennent en quelques années d'enrichissement financier local la culture et les us et coutumes locaux ? de régions provinciales où peu de postes de commissaire sont proposés ou même pour certains anciens officiers qui ne voudraient pas quitter une direction spécialisée?»
Il rappelle que les autres jeunes commissaires «issus des Antilles, de la Réunion ou de Polynésie, pour ne citer que ces territoires, n'ont jamais bénéficié d'une telle largesse que d'aucuns qualifient d'ores et déjà de passe-droit». Au-delà de «l'équité républicaine» qui serait, dit-il, «unilatéralement bafouée» la question de l'affection dans des territoires lointains de la République de personnes en fonction de leurs origines laisse planer un doute sur l'impartialité de leurs décisions une fois nommés. Les «passe-droit» et le «clanisme» ne font pas bon ménage avec les valeurs de la République. Et si la république se retirait de Nouvelle Calédonie dans le parfait respect des textes internationaux ?

Dans "Ligue de Défense des Conducteurs" du 6 mars 2015 Article intitulé : Révélation : le facteur "vitesse" est surévalué dans les statistiques d'accidents

" Statistiques à l'appui, la vitesse est considérée comme le principal facteur d'accident et les gouvernements  lui font une chasse sans merci. Le témoignage d'un gendarme remet sérieusement en cause ces statistiques, clé de voûte de la politique du tout-radar. Une victoire de plus dans la bataille contre le dogme anti-vitesse au nom duquel on taxe tous les ans les conducteurs de 1,7 milliard d'euros !
La Ligue de Défense des Conducteurs avait déjà prouvé, avec son étude mathématique publiée en 2013, qu'il n'existait pas de lien scientifique entre vitesse et mortalité sur la route. Dernièrement, une révélation est venue confirmer ce que nous affirmons depuis plus années déjà, grâce au témoignage envoyé par l'un de nos membres, ancien gendarme, qui a osé briser le tabou du dogme anti-vitesse. « A chaque accident on remplissait un bulletin d'analyse d'accident corporel (BAAC) », raconte-t-il. « Lorsque nous n'arrivions pas à déterminer la cause exacte de l'accident, il nous était demandé de cocher la case "vitesse excessive". Magouille, falsification par la gendarmerie....Pas étonnant que la vitesse soit accusée d'être l'une des causes principales d'accident ! » C'est la preuve que depuis des années, les gouvernements successifs nous mentent, et surestiment délibérément le facteur "vitesse" dans leurs sacro-saintes statistiques, afin de mieux pouvoir ensuite justifier la mise en œuvre de leurs mesures répressives et l'installation de toujours plus de radars. Les Français ne sont d'ailleurs plus dupes des discours culpabilisateurs et larmoyants des pouvoirs publics sur la vitesse : dans un sondage réalisé en décembre dernier pour le quotidien "Direct Matin", 70 % des personnes interrogées disaient dépasser les limitations de vitesse. Ce pourcentage impressionnant illustre le fait que le tabou sur la vitesse au volant n'existe plus : pour les conducteurs, la bonne vitesse est celle qui s'adapte aux circonstances, et pas forcément la limitation de vitesse administrative. Un changement de regard pour lequel milite la Ligue de Défense des Conducteurs depuis plusieurs années, en demandant aux responsables politiques d'adopter un discours enfin raisonné sur la vitesse, qui se focalise non pas sur les "excès de vitesse" mais sur la vitesse excessive, qui dépend des circonstances de conduite et non pas d'un panneau.
Preuve que les conducteurs sont excédés des fausses solutions apportées par les pouvoirs publics au vrai problème de la mortalité routière : semaine après semaine, grâce à nos campagnes, nous avons réussi à convaincre plus d'1,5 million de Français de signer notre pétition "Non à la baisse des limitations de vitesse" : c'est une mobilisation sans précédent !
Les parlementaires, eux aussi, commencent à remettre en question la politique du tout-répressif : pour la première fois, les sénateurs ont adopté un amendement visant à réduire le nombre de radars en France, amendement défendu par la Ligue de Défense des Conducteurs. Le 21 janvier dernier, Christiane Bayard, la secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs, est allée redire au ministère de l'Intérieur l'exaspération des Français face au dogme anti-vitesse et à la politique du tout-radars menée par le gouvernement. Armée de la pétition "Non aux nouvelles mesures répressives" qui avait recueilli plus de 300 000 signatures,  elle a demandé en notre nom l'abandon de cette politique répressive injuste et inefficace, pour des mesures de sécurité routière permettant vraiment de sauver des vies, comme l’aménagement des tronçons notoirement dangereux. Autant de victoires remportées mois après mois, dans la bataille des idées, et qui rendent à chaque fois plus difficile pour le gouvernement la justification de sa politique du tout-radars. En juin dernier, la Ligue de Défense des Conducteurs a gagné une première bataille d'ampleur contre le gouvernement : le ministre de l'Intérieur a reculé une première fois sur la généralisation du 80 km/h. Mais en 2015, ils vont tenter le passage en force : plus que jamais, notre mobilisation sera cruciale !"

Dans "Boursorama" du 5 mars 2015 Article intitulé : Un policier jugé pour avoir blessé un ado au flashball

" Le procès d'un policier accusé d'avoir blessé gravement au visage, d'un tir de flashball, un lycéen de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a débuté jeudi à Bobigny, une audience que les opposants à cette arme veulent ériger en symbole. Dans une salle comble, une dizaine de militants revêtant un autocollant "Désarmons la police" avaient pris place. Geoffrey, 16 ans, a été blessé le 14 octobre 2010, en pleine mobilisation des lycéens contre la réforme des retraites, alors qu'il déplaçait une poubelle devant un lycée de Montreuil, pour tenter, avec d'autres élèves, de bloquer l'établissement. La balle en plastique de 4 cm de diamètre l'avait atteint en plein visage, lui infligeant notamment des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l’œil et des fractures du nez. Il a fallu six interventions chirurgicales pour sauver son oeil. Son état de santé n'est toujours pas stabilisé quatre ans après les faits, précise son père. Le policier de 42 ans auteur du tir doit répondre de violences volontaires mais également de faux et usage de faux. Il lui est en effet reproché d'avoir menti sur procès-verbal, en indiquant dans un premier temps que Geoffrey avait eu "une attitude menaçante et dangereuse" et "jeté des projectiles", ce que de nombreux témoignages et vidéos des faits allaient par la suite démentir. Heureusement qu'il y a une vidéo car dans la réalité il y a rarement une vidéo et un civil contre un flic = un flic qui a systématiquement raison malgré le passé et le présent de cet uniforme. Combien de procès faussés par les flics, combien de PV bidons, de constations d'infractions aussi bidon (cela me rappelle Ereca de la police de Taverny) qu'est le principe que ces flics soient systématiquement honnêtes etc... Un flic = un danger. 20% à 30% d'innocents en prison, rumeur vraie ou fausse ?
Le policier assure avoir visé le torse de Geoffrey, une affirmation compatible avec les faits, le tir au flashball étant relativement imprécis. Donc la flicaille française tire toujours sans savoir où cela va aller... mais elle tire quand même en direction du torse. Au fait, le coeur il est où ?
Entouré par un collectif d'opposants à l'usage du flashball par la police, la famille de Geoffrey espère que ce procès pourra faire avancer cette cause.
"On veut la suppression du flashball, dont l'usage ne correspond souvent pas aux procédures" sur l'emploi de la force par les policiers, et peut causer de graves blessures notamment au visage, avait déclaré avant l'audience à l'AFP le père de Geoffrey, Christian Tidjani.
Plusieurs affaires de blessures graves liées à des tirs au flashball, ou "lanceur de balles de défense" par la police, qui tire des balles en caoutchouc non perforantes, grosses comme celles d'un jokari, font l'objet de procédures judiciaires.
Une autre de ces affaires s'est également déroulée à Montreuil, en juillet 2009 : un homme âgé à l'époque de 34 ans, Joachim Gatti, avait perdu un oeil. Trois policiers ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel en juillet 2014.
A Marseille, un tir de flashball contre un manifestant, Mustapha Ziani, présenté comme le seul mortel en France, doit encore être jugé.
Et si le jugement permettait aux proches de tirer sur le flic avec la même arme ? Croyez vous que les flics tireraient encore ? Un tir de flic contre un tir de civil ? Qui sera le meilleur ? Rappelons encore et encore à nos enfants à ne faire aucune confiance dans la police ou la gendarmerie française. Rappelons encore et encore à nos enfants leur passé et leur présent, cela même si parmi eux il n'y a pas que des crapules, loin de là. Cela dit, le regroupement d'un certain type de flicaille au sein de certaines unités est quand même plus que préoccupant. Cela dit, aussi, ils sont bien utiles aux lobbies qui "conseillent" les politiques.

Dans "Libération/AFP" du 25 février 2015 Article intitulé : Violences policières, traitements des Roms et demandes d’asile : Amnesty épingle la France

" L'ONG pointe, dans un rapport, la «régression» du pays dans divers domaines liés aux droits humains. Des expulsions de campements roms réalisées dans des conditions «épouvantables», une situation «désastreuse» pour les demandeurs d’asile: la France se fait épingler dans un rapport d’Amnesty international publié mercredi. En 2014, «rien n’a évolué, au contraire, on pourrait parler pratiquement de régression», a commenté Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty France, lors d’une conférence de presse mardi. Au sujet des Roms, la circulaire du 26 août 2012, qui obligeait les autorités à accompagner les démantèlements, en réalisant un diagnostic des populations et en leur proposant des solutions de relogement, «est de moins en moins appliquée» et des expulsions sont menées «dans des conditions absolument épouvantables» regrette Geneviève Garrigos. «Environ 20% des expulsions sont faites après des arrêtés municipaux de péril, qui deviennent un moyen de contourner les décisions de justice», explique Julie Heslouin, chargée de campagne discrimination. Près de 13.500 Roms ont été expulsés de leurs campements en 2014, contre 19.380 en 2013 selon les chiffres de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et l’European Roma Rights Center (ERRC). Cette baisse constitue une «petite avancée» mais «ce qui reste très préoccupant c’est que malgré le consensus des ONG et des instances comme le Défenseur des droits qui dénoncent les violations des droits humains, le gouvernement peine à revoir sa politique», commente Julie Heslouin. La situation des demandeurs d’asile est, elle, «toujours désastreuse», avec un «nombre insuffisant de places d’hébergement» et des «délais excessivement longs», décrit Jean-François Dubost, chargé du programme Personnes déracinées. La France s’était engagée à accueillir 500 réfugiés syriens en 2014 -contre 30 000 pour l’Allemagne- et «on n’a même pas atteint les 500, ce qui est quand même un comble pour un pays comme la France», s’indigne Geneviève Garrigos. «Nous estimons, en tenant compte de la population française, du PIB et du nombre de demandeurs d’asile, que la France devrait accueillir 10 000 personnes sur les 380 000 réfugiés syriens identifiés par les Nations Unies comme "particulièrement vulnérables"», notamment des enfants seuls et des survivants de tortures, explique Jean-François Dubost. Autre «source de préoccupation», «l’impartialité et l’exhaustivité des enquêtes sur les allégations de mauvais traitements infligés par la police» et notamment celle menée après la mort de Rémi Fraisse, mortellement blessé en octobre par l’explosion d’une grenade offensive lors d’une manifestation contre le projet de barrage de Sivens (Tarn). Une des enquêtes administratives diligentées après la mort de Rémi Fraisse avait écarté début décembre 2014 toute faute professionnelle des gendarmes."

"Il existe trois types de violence. Dabord la violence institutionnelle, puis la violence de contestation issue de la première, et enfin la violence de la répression issue des deux autres et complice de la première "

Dans "Le Figaro" du 21 02 15 : Article intitulé : Nantes, Toulouse : manifestations tendues, seize policiers blessés

" Des manifestations, l'une à Nantes contre les violences policières, et l'autre à Toulouse, soutenant les «zones à défendre» (ZAD), ont été émaillées d'incidents avec les forces de l'ordre samedi. Quinze manifestants ont ainsi été interpellés à Toulouse, et 10 à Nantes, selon le ministère de l'Intérieur, qui «salue le courage et la maîtrise des forces ou milice politique de l'ordre engagées MDR et témoigne aux blessés son total soutien et sa profonde reconnaissance.»
» À Nantes, environ 1 000 manifestants, selon la police, ont défilé derrière une banderole «Contre les violences policières, sociales, économiques... Résistance» dans l'après-midi, un an après la manifestation violente du 22 février 2014 contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La tension est montée peu avant 16h, quand des manifestants encagoulés ont jeté des pierres vers les forces ou milice politique de l'ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau pour tenter de les disperser. Il y a du progrès ils ne tirent plus à armes à feu sur ceux à qui ils doivent leurs salaires, vacances de fonctionnaire etc, etc... Qu'ils se souviennent que ceux qui les payent et les ont à charge à vie sont ceux sur qui ils tirent et parfois tuent leurs enfants, ceux qui sont mis au chômage sur un simple ordre politique et, trop souvent, sur les descendants de ceux à qui ils doivent leur Liberté. Liberté qu'ils bafouent sur un simple ordre politique. Que dire du fait qu'il y a toujours de l'argent (argent du Peuple) pour augmenter la technique et le nombre de leurs armements alors que pour les Peuples paupérisés il n'y a rien....si ce n'est des civils que se sont organisés comme "Les restos du coeur" etc....? Au total, selon la police, 13 policiers ont été blessés lors de la manifestation, dont un policier, plus sérieusement atteint, souffre d'une fracture de côte, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Comment ont-ils été blessés ? Un fracture de côte, il a peut-être trébuché tout simplement...le pauvre. Deux manifestants ont également été blessés et eux leurs blessures, elles ne font pas l'objet d'une énumération et de qualification ? Des dégâts ont été constatés dans la ville, avec notamment des abris bus détruits, de la voirie dégradée et des poubelles incendiées. Manifestants ou flics en civil ? Cette manifestation était organisée un an après la protestation du 22 février 2014 contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui avait réuni 20.000 à 50.000 personnes à Nantes, selon les sources. Des heurts violents avaient alors fait de nombreux blessés, dont trois manifestants qui avaient perdu un oeil, après des tirs de balles souples de type Flashball ou LBD40. » À Toulouse, une manifestation en soutien aux «zones à défendre» (ZAD) a réuni 450 personnes, selon la police. Les manifestants ont dénoncé «l'agriculture intensive et le monde des bétonneurs». Là aussi, la situation a dégénéré à partir de 16h00: les forces milicen politique de l'ordre ont répliqué aux jets de peinture des manifestants par des gaz lacrymogènes, tandis que les casseurs ont commencé à sévir. A Toulouse, 3 policiers ont été touchés, heureusement sans gravité. Les pauvres...et ceux que eux blessent et tuent à armes à feu... par les armes qu'ils paient avec leurs impôts en plus des salaires policiers et gendarmes Pendant ce temps, d'autres manifestants lançaient des projectiles contre des vitrines, dont celle d'un bureau de transferts d'argent et d'un magasin de décoration. Au moins deux vitrines ont été entièrement détruites. Des dizaines d'impacts de masses ou de pics étaient relevés sur les vitrines d'organismes bancaires, d'agences immobilières, de magasins de vêtements ou d'aménagement de la maison. L'auteur de la destruction de la vitrine d'un magasin de chaussures a été arrêté en possession d'un burin et de plusieurs marteaux, selon la police. Comme lors de la manif pour tous...MDR Les casseurs étaient «une cinquantaine, masqués qui est qui ? contre les lacrymogènes, ils avaient l'intention de casser l'intention ?, avec des masses, des marteaux, des galets», a affirmé le vice-président des commerçants du quartier où ont eu lieu ces dégradations, Laurent Lopez, qui a vu sa vitrine étoilée par un coup de masse. «Il y a un sacré ras-le-bol, nous avons eu déjà quatre samedis amputés par les manifestations sur Sivens en novembre, le préfet doit prendre ses responsabilités, dire stop sur les manifestations». Les manifestants, pour beaucoup le visage masqué qui est qui ?, avaient déployé en tête de cortège une banderole noire aux lettres blanches, à la mémoire du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade défensive défensive ou offensive ? Voir ci-dessous de la gendarmerie sur le site du projet contesté du barrage de Sivens (Tarn) le 26 octobre 2014. Sur une autre banderole, un avertissement: «Il n'y a pas de planète B: ZAD partout». Les manifestants ont aussi scandé des slogans comme «Tout le monde déteste la police», «Flics assassins». Étaient visibles quelques drapeaux du NPA (extrême gauche), co-organisateur de la manifestation. Plusieurs dizaines de jeunes s'étaient grimés en clowns, quelques autres étaient déguisés en plante. À Toulouse comme à Nantes, le dispositif des forces ou milice politique de l'ordre était particulièrement important, les précédentes manifestations du même type ayant donné lieu à de nombreux affrontements et dégradations dans les deux villes. Les manifestants se sont dispersés, à Nantes comme à Toulouse, vers 18h00."

"Il existe trois types de violence. Dabord la violence institutionnelle, puis la violence de contestation issue de la première, et enfin la violence de la répression issue des deux autres et complice de la première "

Souvenez-vous :

Christophe Cornevin dans "Le Figaro" du 3 décembre 2014 Article intitulé : Mort de Rémi Fraisse : un rapport écarte toute faute professionnelle du gendarme
  
Pas d'élément permettant de caractériser une faute professionnelle»: au terme d'un mois d'enquête fouillée menée à la demande du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, l'Inspection générale de la gendarmerie nationale a rendu son très attendu rapport sur les circonstances dans lesquelles Rémi Fraisse a perdu la vie, tué le 26 octobre dernier sur le site de Sivens alors qu'il manifestait aux côtés d'opposants au barrage. Donc il est normal d'utiliser des armes offensives contre des citoyens qui ont les flics à charge et qui essayent de se faire entendre...Après avoir passé au crible les images et enregistrements sonores des gendarmes engagés le jour du drame, décrypté avec minutie nombre de documents et de vidéos circulant sur Internet, entendu les acteurs directs engagés dans le maintien de l'ordre, les «bœuf-carottes» qui se sont fait avoir également pour magouille il y a quelques temps... de la gendarmerie exonèrent de tout dérapage déontologique que veut dire dérapage déontologique ? le maréchal des logis chef J. pourquoi ne pas donner son nom ? Ce serait un civil (qui a à charge les flics) son nom serait dans tous les médias , qui a lancé la grenade offensive mortelle. Considérant qu'il est «particulièrement difficile de viser de nuit un point précis d'une zone en procédant par un lancer à une quinzaine de mètres, avec une trajectoire courbe imposée par un obstacle (dans le cas présent une clôture de 1,80 m de hauteur)» pourquoi la lancer alors contre des gosses..Il y a bien acceptation de tuerie dans le fait de lancer à "l'aveugle" Comment croire ces bobards alors qu'ils sont plus armés que les nazis et collabos flics qui venaient chercher les femmes et les gosses pour les déporter., les enquêteurs soulignent par ailleurs que «les enregistrements sonores prouvent que des avertissements ont été effectués, en indiquant le type de munitions qui va être employé». Ah bon, attention je vais vous tuer «Le lanceur connaît les effets de la grenade offensive» donc il lance en toute connaissance de cause, note en outre le rapport avant d'ajouter qu'il «démontre sa volonté d'éviter de blesser un manifestant en prenant la précaution d'utiliser une paire de jumelles I.L. (intensificateur de lumière) pour vérifier si personne ne se trouve dans la zone où il s'apprête à jeter la grenade» Il faut lui acheter des lunettes car manifestement, ou sa vue est déficiente ou il a tiré en sachant qu'il pouvait (ou voulait) tuer. Dès le 25 octobre à 16 h 30, les enquêteurs rappellent qu'«environ 150 manifestants radicaux sont aperçus en train de s'équiper dans les lisières boisées dominant la vallée à l'ouest et commencent à jeter des pierres et des bouteilles incendiaires». S'équiper de pierres face à un armement des plus délirants et des blindés Un hélicoptère de la gendarmerie survolant la vallée évite alors de justesse une fusée tirée dans sa direction. A force de mentir, ils disent n'importe quoi. Les flics hyper armés et des hélicoptères contre des jets de pierres. Les jeunes font fort, ils peuvent abattre un hélicoptère de la "glorieuse" gendarmerie française avec des pierres et une "fusée" (exocet peut-être?)....MDR «Comme en attestent les vidéos diffusées sur Internet, les forces de l'ordre cherchent à maintenir à distance les manifestants pour éviter les affrontements, dit le rapport. Leur riposte est graduée selon le niveau des violences qu'elles subissent donc ils ont pris des tires d'armes à feu». Vers minuit, comme en témoigne notamment l'exploitation de films enregistrés par l'escadron 28/2 de la Réole et la retranscription d'échanges téléphoniques, «50 à 70 manifestants recommencent à envoyer des projectiles sur les forces de l'ordre, en profitant de l'obscurité pour les lancer au plus près». Dans son audition, le commandant de l'unité 28/2 indique que «le niveau de violence s'accroît très rapidement». Cette nuit-là, l'escadron fait usage de 237 grenades lacrymogènes contre environ 150 manifestants radicaux d'après leurs dires...ou leurs mensonges, 41 balles de défense, 38 grenades F4 et lance 23 grenades offensives.
Le décès de Rémi Fraisse constaté de visu à 1h53 par les pompiers
Touché par l'une d'elles, Rémi Fraisse est récupéré sous une pluie de projectiles et emmené par les gendarmes, comme ceux-ci l'avaient fait peu auparavant pour une jeune femme indemne. À la lumière d'un véhicule, le jeune écologiste reçoit de premiers soins avant «la découverte d'une plaie importante dans le haut du dos». Le décès est constaté de visu à 1h53 par les pompiers. Les gendarmes présents font un «lien possible» avec «un tir de lanceur de balle et un lancer de grenade offensive» sachant qu'il ne s'agit alors que de «supputations». Comment se fait-il puisqu'il est écrit plus haut "une paire de jumelles I.L. (intensificateur de lumière) pour vérifier si personne ne se trouve dans la zone où il s'apprête à jeter la grenade... Ayant été militaire avec une paire de jumelle I.L vous voyez comme en plein jour....Le parquet puis le service de permanence du cabinet du ministre de l'Intérieur sont alertés dans la foulée sans pouvoir préciser les circonstances du décès. «L'expérience prouve que la transmission d'une information sans vérification préalable présente un risque élevé de démenti ultérieur», martèlent les enquêteurs. Après la phase de recueil d'informations sur le terrain, il «faudra attendre une seconde (enquête), plus longue, au terme de laquelle les résultats des différents examens médico-légaux et analyses permettent d'affirmer qu'une grenade offensive est seule responsable de la mort de Rémi Fraisse». De fait, ce n'est que le mardi 28 octobre, soit 48 heures après le drame, que les analyses du laboratoire d'investigation de la police scientifique (LIPS) de Toulouse permettent d'établir que «la blessure ne présente que des traces d'explosifs de type TNT». «En conséquence, la mort de Rémi Fraisse est imputable aux effets d'une grenade offensive en dotation dans la gendarmerie mobile. Les résultats sont annoncés le même jour par le procureur de la République d'Albi», écrit le rapport qui pourrait ainsi couper court aux polémiques sur les retards de communication. Par souci de transparence, il a été présenté mardi soir devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. Les députés écologistes, qui ont demandé une commission d'enquête parlementaire sur le maintien de l'ordre après la mort du jeune militant, vont l'éplucher avec attention. Etc, etc... Et tout cela pour un projet qui, a priori, n'était même pas légal. A quand le contrôle des milices politiques que sont les flics par des milices de citoyens ? Il nous faut ne pas oublier d'expliquer à nos enfants dès le bas âge, encore et encore, qui sont ces gens là et comment les reconnaître. Il nous faut ne pas oublier d'expliquer à nos enfants dès le bas âge, encore et encore, d'où vient leur liberté. Il nous faut ne pas oublier d'expliquer à nos enfants dès le bas âge, encore et encore, que ces gens là ont accepté de déporter des femmes et des enfants, que ces gens là ont tué et torturé des gosses, et des femmes entre autres. Il nous faut ne pas oublier d'expliquer à nos enfants dès le bas âge, encore et encore, qu'il y a eux et nous. Il nous faut ne pas oublier d'expliquer à nos enfants dès le bas âge, encore et encore, à dire NON.

« Sachez dire non pour être digne de votre liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable. ©»

Adrien de Tricornot dans "Le Monde" du 1& février 2015 Article intitulé : L’université de Grenoble réhabilite l’art du doute

"Pour former l’esprit critique des étudiants, l’université Joseph-Fourier (UJF), à Grenoble, a dû pousser les murs. Son cours de « Zététique & autodéfense intellectuelle »– le premier terme désignant l’art de douter – a déménagé dans l’amphithéâtre Weil au cours du premier semestre, le plus grand avec ses 900 places. Et il s’est ouvert à l’ensemble des étudiants de licence 1 et 2 des universités Grenoble-Alpes (Joseph-Fourier, Stendhal, Pierre-Mendès-France), ainsi que ceux de Sciences Po Grenoble. Au menu : décortiquer les thérapies bidon, les « pseudo-sciences » – y compris politiques –, le paranormal, les mécanismes de l’illusion, les manipulations en tout genre – des médiatiques aux sectaires –, la propagande… Ou du moins en donner des clés. Pour comprendre comment les politiques et les flics ont manipulé le dossier "Charlie" Certains étudiants ont choisi cette « unité d’enseignement transversal » dans leur cursus, d’autres assistent en auditeurs libres à ce cours-événement. Les ressources pédagogiques sont aussi mises à disposition librement en ligne. De plus en plus d’étudiants recherchent en effet ce regard critique. « On complexifie cette envie, on l’outille, on leur fait se méfier du goût assez intuitif des complots et on les entraîne à la recherche rationnelle d’informations », explique Richard Monvoisin, qui enseigne depuis dix ans la zététique. Premier docteur en didactique des sciences sur le sujet de la zététique en 2007, il est un des piliers du Collectif de recherche transdisciplinaire esprit critique et sciences (Cortecs), dont les cours essaiment avec Clara Egger, à Sciences Po Grenoble, et au-delà avec Denis Caroti, à Marseille, ou Guillemette Reviron, à Montpellier. Depuis septembre 2012, Richard Monvoisin occupe un poste unique dans l’université française : chargé de mission « Sciences, critique & sociétés » auprès du président de l’UJF. « Patrick Lévy et nous nous battons pour monter une jeune équipe spécifique “esprit critique” », explique M. Monvoisin. « Nous sommes sur un site de fort développement technologique : tout ce qui peut donner un peu d’esprit critique à tous les champs disciplinaires est bienvenu », explique le président de l’UJF, qui souligne aussi l’intérêt « d’une démarche citoyenne qui a énormément de succès auprès des étudiants ». Je propose que l'on oblige la flicaille de Béziers à y assister ainsi que les autres flicailles et notamment celles qui tirent, dans la plus pure tradition nazie française, à armes offensives sur des gosses désarmés etc.... Naturellement, je parle bien de la flicaille et non des policiers ou des gendarmes qui travaillent dans l'Honneur, la Dignité et le respect de leur mission en osant s'élever contre certaines pratiques. Comme toujours, comment faire la différence entre le bon et la "merde"....
Depuis les attentats de Paris des 7, 8 et 9 janvier, les cours de M. Monvoisin n’ont pas encore repris. « J’ose espérer que les étudiants ont appliqué un de nos préceptes : ne pas se laisser aller dans le battage médiatique, et attendre que les choses se redéposent, comme le limon, pour traiter les choses rationnellement et non affectivement », dit-il. Qu’en ont-ils retenu, justement ?
Benoît Arnould, vice-président étudiant de l’UJF, se souvient d’avoir appris « comment détecter les techniques de manipulation les plus courantes et l’impact qu’elles ont eu. Par exemple, la façon de poser des questions dans un sondage téléphonique et le résultat sur les réponses. Ou, dans les médias, le rôle de l’omniprésence de l’information. Cela fonctionne beaucoup dans les périodes où aucun autre événement ne parvient à percer ». Une forme de « saturation » et « d’objet unique » sur les écrans offre alors des éléments très nombreux, partiels ou non vérifiés « sur lesquels peuvent s’appuyer des théories du complot, dont les formes les plus courantes nous avaient été présentées en cours », se rappelle l’étudiant, aujourd’hui en troisième année de chimie-biologie.
« Ce qui m’a fait réagir, c’est toutes les informations données au conditionnel dans les médias, abonde Astor Bizard, étudiant en deuxième année de mathématiques et informatique. Je me suis dit : quand il y aura une certitude, peut-être que je pourrai y accorder crédit. Car le doute ne conduit pas au complotisme. Il pousse à réfléchir. Si les sources sont fiables et vérifiables, il n’y a aucune raison de douter de ce que dit un média. » Benjamin Roelandt, étudiant en deuxième année de licence d’informatique, note, lui, que le processus de radicalisation des auteurs des attentats « faisait penser au principe des sectes : ils croisent les mauvaises personnes au mauvais moment, lors d’un choc psychologique : par exemple, ils se retrouvent dans la même prison que quelqu’un qui connaît des techniques de manipulation. Le professeur en a expliqué quelques-unes : demander beaucoup, puis ensuite juste un petit peu et, après, ça passe…, et terminer ses phrases par“je vous laisse libre de votre choix”, ce qui donne deux à trois fois plus de chances d’accepter ».
Comme beaucoup de ses condisciples, Astor Bizard souligne l’originalité de l’approche. « Je suis loin d’être passionné d’histoire, mais le fait d’aborder les erreurs qui peuvent exister dans les livres d’histoire m’a plu. » Ce qui l’a le plus surpris, c’est l’évaluation en groupe. Un travail critique a été demandé sur un article dans une publication scientifique : l’hypothèse débouchait-elle sur un résultat ? Les quatre étudiants sont venus argumenter dans le bureau de Richard Monvoisin, qui a débattu avec eux, avant de leur demander quelle note ils pensaient mériter. « On n’en avait pas la moindre idée : est-ce que ça valait 8 ou 14 ? Finalement, on a eu 14 et c’est ce qui nous a semblé le plus juste, une fois la surprise passée. »
Aujourd’hui, il n’existe plus de laboratoire spécialisé en recherche zététique en France. Le collectif Cortecs est l’héritier des cours interdisciplinaires du professeur Henri Broch – un des parrains et des conseils du Cortecs. Son laboratoire de zététique à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), où Richard Monvoisin avait fait sa thèse, n’assure plus d’enseignements universitaires. Grenoble pourrait reprendre ce flambeau. Zététique ou « art du doute » est ainsi définie par un article de Richard Monvoisin dans l’Observatoire zététique : « Dérivant du verbe grec zêtein (chercher), la zététique désigne, au IIIe siècle avant l’ère chrétienne, le “refus de toute affirmation dogmatique” (école de Pyrrhon). Utilisé par Montaigne, Viète, Thomas Corneille, le mot échoue dans le Littré de 1872 puis dans le Larousse de 1876 comme “nuance assez originale du scepticisme : c’est le scepticisme provisoire, c’est (…) considér[er] le doute comme un moyen, non comme une fin, comme un procédé préliminaire, non comme un résultat définitif”. Le mot est finalement repris dans les années 1980 pour désigner l’enseignement critique en question ».

Souvenez-vous :

Calculette dans "Economie matin" du 23 janvier 2015 Article intitulé : Attentat Charlie : REVELATIONS stupéfiantes sur l'implication de l'Elysée

" Il y a à peine plus d'un an, un courrier émanant de l'Élysée charge des médias du Maghreb de publier "Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie" un brûlot qui  dénonce les prétendus "islamophobie" et "racisme" de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C'est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l'islam radical. La suite, on la connait… Tout commence le 4 décembre 2013 : le journaliste d'investigation et grand reporter Laurent Léger de Charlie-Hebdo publie "Les gros caprices du conseiller de Hollande" une enquête sur Faouzi Lamdaoui, éminence grise de Hollande, son "couteau suisse, celui sans qui rien ne se fait" dit-on alors au Palais. 
Il y dévoile son goût immodéré pour "les joujoux de la République" ainsi que l'affaire Mohamed Belaïd, ce jeune socialiste exploité comme chauffeur à plein temps et non rémunéré de Hollande.  (Une plainte avec constitution de partie civile contre Hollande et Lamdaoui pour "travail dissimulé" et  "menaces et intimidations visant une victime" avait été déposée en mars 2013) Outre son intimité avec le Président socialiste, Lamdaoui, ce Raspoutine franco-algérien du PS qui a "dressé" Hollande (Hollande à l'école de la "falotcratie") et provoquait tant d'admiration de la part des médias algériens comme El Watan, occupe alors la fonction de "conseiller à l'égalité et à la diversité" avant d'être poursuivi par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et contraint de se mettre au vert le 3 décembre 2014. A mi-mandat, Faouzi Lamdaoui est donc le cinquième du cercle rapproché de François Hollande à démissionner, après Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale, Kader Arif pour favoritisme, Aquilino Morelle pour conflit d'intérêt et Thomas Thévenoud pour "phobie administrative" ! Dans le même temps, à la rubrique  "Les Unes auxquelles vous avez échappé" du n°1115 du 30 octobre 2013 Charlie parodiait un trac du FN avec une Taubira en singe et au cas où on n'aurait pas compris le message, Charb ajoutait "À force d'associer le nom de Mme Taubira aux mots 'banane' et 'singe', l'extrême droite raciste espère faire passer un slogan raciste, une insulte colonialiste pour une blague populaire."
Il n'empêche, Charlie poursuivra innocemment sa croisade anti-religion, anti-raciste et anti-droite, destinée aux happy few du boboland parisien. Alors que de très lourdes sanctions pénales seront infligées aux auteurs d'autres allusions simiesques, étrangement Taubira ne manifestera pas le moindre agacement vis-à-vis de Charb. Charlie Hebdo soutenant Hollande, rongeait-elle son frein ? 

Et c'est ainsi qu'un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l'Élysée parvient aux journaux d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, et en France aux sites destinés au maghrébins tel Maglor.fr. dont le siège est à Nancy. 
Mustapha Saha "sociologue poète" selon l'Huma, ce collaborateur attentionné de l'éminence grise Faouzi Lamdaoui, publie sous le pseudo "Arlette Colin" un brûlot haineux et mensonger contre le journal satirique intitulé "CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie" et dont on ne retrouve qu'une copie d'écran datant 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime. 

Le harcèlement est à son comble et le 5 décembre 2013, Laurent Léger se fâche. Tout en essayant de disculper Hollande "ce zélé personnage ne perd pas son temps à monter à l'assaut des contempteurs du chef de l'Etat, qui pourtant n'en manque pas", il accuse vertement la Présidence de la République dans son article "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Élysée" :
"Après la publication d'une enquète sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d'articles dans les médias algériens, accusant notre journal des maux les plus délirants. Des articles téléguidés depuis... la présidence de la République ! Révélations..." écrit-il et il démontre.

D'après le LabEurope1, Faouzi Lamdaoui sera convoqué par Pierre-René Lemas secrétaire général de la présidence de la République française (et accessoirement énarque de la célèbre promo Voltaire). Évidemment, Lamdaoui jurera "les yeux dans les yeux" n'être au courant de rien. Or on sait pertinemment dans ce microcosme, que jamais Saha n'aurait pris une quelconque initiative sans son patron ! 

Que faut-il retenir ?
    •    Charlie a été trahi par son propre camp, livré à la vindicte musulmane et par voie de conséquence au sabre islamiste : pour régler leurs comptes, ces mafieux qui gravitent autour de la Présidence ont exploité l'idéologie islamiste au détriment de leur solidarité socialo-marxiste.
    •    Le contenu haineux de ce billet émane de l'entourage direct de Hollande, comme l'expliquait par le détail Laurent Léger dans "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Elysée " avant que la rédaction du journal ne soit décimée: la semaine dernière, la preuve est donc arrivée à la reÌdaction de Charlie. Mustapha Saha, si fier de sa prose, l'avait balanceée par mail à un tas de copains, et nous avons fini par récupérer ce texte, finement titré ‘Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste'."
    •    Le choix machiavélique des supports de diffusion exclusivement maghrébins en Algérie, Tunisie, au Maroc mais également à Nancy sur le site MAGLOR.FR "Média des magrébins du monde, il permet aussi aux Français d'avoir une porte ouverte sur l'actualité maghrébine.", la lâcheté du mail de l'Élysée commençant par la mention: "Confidentiel. A paraître sous un autre nom", et surtout les moyens redoutables dans le soin apporté à la disparition de ces documents témoignent de la nécessité politique de dissimuler la volonté de nuire des collaborateurs élyséens.
    •    Pour démultiplier l'impact auprès des musulmans qui ignorent tout de Charlie Hebdo (petit journal qui tire habituellement à 45.000 exemplaires avec 10.000 abonnés), on tait la cathophobie autrement plus présente et virulente de Charlie et sa judéophobie. Surtout ne minimisons pas le "blasphème" Après tout, Charlie n'est qu'un nid de kafirs* !  Mieux encore pour l'amalgame dont ils savent si bien user et abuser, une couche de "racisme anti-Taubira" fera merveille.
    •    Quant à Taubira justement, est-ce à son insu qu'elle figure aux côtés de Lamdaoui  dans l'article incendiaire de l'Élysée ? Aurait-t-elle, elle aussi, trouvé dans cette propagande délétère anti-Charlie à destination des islamistes, l'occasion d'exercer sans en avoir l'air, sa vengeance qu'on sait implacable ? Innombrables sont les questions sur les intentions réelles de cette indépendantiste guyanaise et son maintien à la tête de la Chancellerie malgré les scandales répétitifs.  Il faut savoir que dans cette mafia rose et verte, Sihem Souid est une intime à la fois de Taubira et de Lamdaoui. Elle qui critiquait Valls et sa "cohorte d'islamophobes", s'est distinguée en s'acharnant sur la compagne de Charb, le patron assassiné de Charlie Hebdo, déversant son fiel sur une Jeannette Bougrab terrassée par la douleur.
    •    Avec la complicité passive de nombreux juges rouges et la complaisance irresponsable de Taubira, la terreur islamiste est bien armée. Il faut en effet souligner le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) ainsi que Mohamed Merah (6 victimes): outre leur parcours islamiste, ce sont "des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. Tous les quatre auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. Si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui."comme le démontre ICI Laurence Havel, directrice de l'Institut pour la Justice. Concernant la "marche républicaine" du dimanche 11 janvier, si l'émotion populaire était sincère... on comprend mieux l'amertume de Laurent Léger rescapé du carnage qui, bien que socialiste, laissait éclater son dégoût : "C'est le bal des faux culs. Je pensais que c'était mieux de ne pas y aller.(...) Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres. Je n'en veux pas à Pelloux mais moi je ne l'aurais pas embrassé [Hollande]". 

Cahuzac, Arif, Morelle, Thévenoud, et là Lamdaoui avec Saha, Taubira avec Sihem... Hollande démontre une fois de plus son incompétence crasse en s'entourant de gens peu recommandables (c'est un euphémisme).

En désignant ce petit hebdomadaire satirique aux médias musulmans, l'Élysée a sciemment attisé la haine vis-à-vis Charlie Hebdo et préparé le terrain aux assassins. Et le plus incroyable dans ce drame, c'est que ses services de relations publiques ont retourné l'horreur à l'avantage du locataire de l'Élysée : Hollande décroche 21 points au grattage de Charlie Hebdo, la farce continue !" 

*Le terme arabe "kafir" désigne le non-musulman "mécréant, incroyant, ingrat, infidèle"

*L'ensemble des sources, documents et copies-d'écran accessibles par liens sur l'enquête, est également rassemblé ICI

©Calculette sur www.revolte.exprimetoi.com

ET

En 2010 voir sur ce site : http://www.socioecopofi.com/pages/comprendre-notre-economie/divers/police.php

POLICE

Je tiens à dire toute mon admiration pour les policiers qui ont manifesté leur mécontentement contre la politique du résultat qui leur est imposée. Leur faible nombre nous donne une idée du nombre d’entre eux qui résisteraient aux dérives connues en 40/45, car pour faire ce qu’ils ont fait en temps de paix et dans l’indifférence de quantité de civils, il faut indéniablement avoir un haut sens de l’honneur. C’est bien un acte de bravoure désintéressé qu’ils ont fait. Acte qui met indéniablement en jeu leur vie personnelle et familiale. En ce qui me concerne, je les remercie et leur transmets mon plus profond respect. J’ai une pensée pour les CRS qui sont venus cet été sur Annecy et dont la présence est remise en cause pour l’année prochaine car « ils n’ont pas été assez répressifs ».

Meilleurs voeux à vous et à vos familles.

Revue de presse concernant la police

Michel Verrier, dans "La Croix" du 27 janvier 2010 en page 3 :


Article intitulé : Les syndicats mettent en cause la « politique du chiffre ».
" Le plus souvent, « la politique du chiffre » dénoncée par les syndicats policiers consiste à faire monter des astuces statistiques les taux d’élucidation d’affaires. Ainsi, début décembre, quelques milliers de policiers ont manifesté à l’appel de l’Union SGP-FO/Unité police, majoritairement chez les gardiens de la paix, pour dénoncer des pressions de la hiérarchie. « Nous protestons contre ces méthodes depuis plusieurs années, indique Yannick Danio, délégué national de l’Union.  « On va par exemple demander aux policiers de forcer sur les timbres-amendes, les gardes à vue ou les interpellations de petits consommateurs de stupéfiant » Selon le syndicaliste, la police est de plus en plus gérée « comme une entreprise », ce qui entraîne une « crise sociale et humaine » dans ses rangs. »

Mais aussi :

Dans "SudOuest.fr" du 29 novembre 2014 Article intitulé : Nazisme dans la police : un rapport interne pointe plusieurs cas

" Selon un rapport obtenu par l'hebdomadaire le Point, des policiers ont été identifiés comme faisant l'apologie du nazisme Une femme CRS s'était déjà plainte d'attitudes sexistes et racistes de la part de ses collègues, dont l'un d'entre eux portait un insigne SS sur son casque CRS SS tueurs de gosses ?
Insignes de SS, slogans vantant Hitler et le IIIe Reich... Un jeune policier d'Ile-de-France tombe des nues lorsqu'il découvre ces inscriptions d'un genre particulier sur les portables et les ordinateurs de ses collègues. Il décide d'en alerter ses supérieurs, qui lui commandent un rapport. C'est sur ce document interne que l'hebdomadaire le Point est parvenu à mettre la main.  Le rapport du jeune policier met notamment en cause le délégué syndical Unité-SGP-FO (classé à gauche) de sa section. Sur la façade de son I-Phone, il arborerait des slogans comme "Heil Hitler". Depuis, le délégué syndical s'est représenté sur les listes syndicales pour les élections professionnelles du 4 décembre. D'après le journal, le rapport, remis cet été à la hiérarchie, n'aurait donc absolument rien changé.  Pas une première Ce n'est pas la première fois que de tels cas surgissent, même s'ils demeurent assez rares. Manuel Valls, lui-même, a fait les frais de ce genre de polémiques lorsqu'il était encore ministre de l'Intérieur. Une jeune femme CRS, d'origine maghrébine, s'est plainte d'attaques racistes et sexistes. L'un de ses détracteurs portait sur son casque l'insigne d'une faction SS particulièrement meurtrière. Une apologie du nazisme particulièrement claire.  

Si vous en voulez d'autres allez sur internet

Dans "Le Monde" du 12 février 2015 Article intitulé : A Béziers, la mairie arme la police et l’affiche partout en ville

" La ville de Béziers s'est réveillée, mercredi 11 février, avec une nouvelle mesure de son maire, Robert Ménard, sous la forme d'une affiche, qui n'est pas passée inaperçue. On voit une arme avec la légende "Désormais la police municipale a un nouvel ami, armée 24h/24 et 7j/7", mentionnant le numéro de la police municipale. Béziers : nazis, collabos or not pendant la guerre ? L'ami de cette Police est une arme... donc les citoyens sont des ennemis. Dorénavant ils pourront, lorsqu'ils en auront reçu l'ordre, plus facilement tuer des citoyens et des gosses non armés. Décidemment .... Si l'ami de cette flicaille est une arme, sachant que notre Liberté nous ne leur devons pas, bien au contraire, que cette flicaille tue des gosses avec des armes offensives, que cette flicaille gaze des femmes et des gosses lors de manif comme la manif pour tous, que cette flicaille renverse volontairement une femme, notre devoir de parent n'est-il pas, si nous suivons leur logique, de nous faire nous aussi un nouvel ami en nous armant ? En fait, cela ne relève-t-il pas de notre devoir si l'on suit leur logique. Honte à ces personnes. Maintenant, les choses sont claires dans leur évolution à nous de nous adapter à elles.
Une façon pour M. Ménard, qui avait fait de l’armement des policiers locaux une des promesses de campagne, de promouvoir sa mesure, en vigueur depuis le 1er février, et d'irriter un peu plus les élus de gauche de la région, comme le socialiste Sébastien Denaja.bSelon le Midi Libre, la police municipale est désormais armée de pistolets 7.65 automatiques, en plus de "gilets pare-balles, bâtons de défense, bombes lacrymogènes et casques". En l’occurrence, seuls neuf policiers, "déjà formés et en provenance d'autres polices municipales déjà armées", et patrouillant notamment la nuit, sont concernés. Et dire que nous avons ces personnes, dont l'ami est une arme, et leurs familles à charge....  Rappelons encore et encore à nos enfants à qui ils doivent leurs Liberté et contre qui les résistants ont dû se battre. Il y a bien eux et nous. Rien à voir.  La décision d'armer, ou non, les agents de police municipaux ne peut être prise que par les maires. C'est ce qu'a fait M. Ménard, avec une convention signée entre la mairie et l'Etat. Après les attentats en Ile-de-France, début janvier, le gouvernement avait promis aux mairies 4 000 revolvers de plus et une subvention pour l'achat de 8 000 gilets pare-balles. A quand cet argent pour les paupérisés politiques ?
Depuis son élection en mars 2014 à la mairie de Béziers avec les voix du Front national, Robert Ménard s'est attiré les foudres de ses opposants à de multiples reprises, en raisons de mesures qui frôlaient souvent la provocation gratuite.
    •    A Noël, l'installation d'une crèche à la mairie a provoqué la colère de la Ligue des droits de l'homme, qui a saisi la justice pour que cette "atteinte à la laïcité" soit réparée. Le tribunal administratif de Montpellier a refusé de statuer dans l'urgence, repoussant sa décision à l'année prochaine.
    •    Le maire de Béziers devrait prochainement confier à l'écrivain Renaud Camus, condamné pour "provocation à la haine religieuse et à la violence" et inventeur de la théorie du "grand remplacement", la rédaction d'un livre sur la ville.
    •    En octobre, M. Ménard publiait un arrêté pour dire que "cracher dans la rue, c'est dégoûtant". Les personnes surprises à le faire auront droit à une amende. Auparavant, d'autres arrêtés avaient été pris, interdisant l'accrochage de linge aux fenêtres ou l'installation de paraboles sur les façades des immeubles. "Les gens, quand vous leur dites, ils comprennent, mais tant qu'il n'y a pas de menace de sanction, ils ne le font pas", a alors justifié le maire.
    •    Une des premières mesures, et une des plus clivantes, prises par Robert Ménard, a été le couvre-feu entre 23 heures et 6 heures, "du 15 juin au 15 septembre, durant les week-ends et les périodes de vacances scolaires", dans certains quartiers de Béziers pour les mineurs de moins de 13 ans non accompagnés. Après avoir envisagé des amendes contre les mineurs, la mairie a été obligée de choisir de poursuivre les parents en cas de manquements. Qu'en pensent les résistants de Béziers (je suppose qu'il y en a eus) qui ont risqué leur vie (et pour quantité d'eux l'ont perdue) pour la liberté contre les crapules de flics collabos et autres saloperies humaines ?  Selon l'adage "Les chiens ne font pas des chats", quel est le passé familial des flics porteurs d'armes ? Collabos ou résistants ? Dans mes commentaires, pas de haines, pas de dégoûts juste des mots qui se veulent Justes, mesurés et adatés à l'extrème gravité du fait d'appeler une arme, un ami. En ce qui me concerne, si une arme n'a jamais été une amie, il n'en reste pas moins que, père de famille, je dois m'adapter à la réalité et donc me donner les moyens de défendre ma famille.

« La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. » [Noam Chomsky, Noam Chomsky éd. Seven Stories Press, 2002]

« L'homme n'est pas entièrement coupable : il n'a pas commencé l'histoire ; ni tout à fait innocent puisqu'il la continue.  »â€¨de Albert Camus
 Extrait du L'été

"Il existe trois types de violence. Dabord la violence institutionnelle, puis la violence de contestation issue de la première, et enfin la violence de la répression issue des deux autres et complice de la première "

« Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas détester…mais simplement comprendre » 
 Spinoza

Si les vivants ferment les yeux des morts, le temps n’est-il pas venu que les morts ouvrent les yeux des vivants
La différence entre l’honneur et la compromission c’est que les principes, vos principes, nos principes ne doivent pas tolérer d’exception. " Charles Sannat

  « Ce qui nous permet de garder le cap, de rester vigilant, c’est notre histoire. » Naomi Klein

  « Ce qui nous permet de garder le cap, de rester vigilant, c’est notre histoire. » Naomi Klein

Judith Duportail dans "Le Figaro" du 6 février 2015 Article intitulé : Au 36, quai des Orfèvres, la série noire des scandales
  
" Un coup de plus sur la tête. Le patron de la police judiciaire (PJ) parisienne, Bernard Petit, soupçonné d'avoir violé le secret d'une enquête judiciaire, a été inculpé et immédiatement suspendu par le ministère français de l'Intérieur dans la nuit de jeudi à vendredi. L'inculpation de ce grand flic, très influent, nommé par le premier ministre Manuel Valls, est une première pour le renommé «36, quai des Orfèvres», déjà ébranlé par plusieurs scandales. Chaque affaire propage une onde de choc à la hauteur de l'image d'excellence dont jouit la police judiciaire parisienne, qui affiche un taux d'élucidation des affaires autour de 70%.
Deux policiers mis en examen pour viol collectif
En avril, une touriste Canadienne a porté plainte contre quatre policiers de l'antigang, les accusant de l'avoir violée au sein même du siège du mythique «36». Deux d'entre eux ont depuis été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire et un troisième fonctionnaire a été placé sous le statut de témoin assisté. Tous se seraient rencontrés dans un pub irlandais du 5ème arrondissement de Paris, éméchés. Vers une heure du matin, elle accepte de suivre deux policiers dans les locaux de la BRI, en face, au 36 quai des Orfèvres. Dans sa plainte, elle raconterait notamment avoir été forcée à faire une fellation au capitaine qui l'a fait entrer dans le bâtiment. Elle aurait ensuite été violée par le capitaine et les trois autres policiers. En face, la version des mis en cause diverge. L'un d'entre eux reconnaît une fellation «consentie». Puis, la Canadienne aurait fait une crise de nerfs et expliqué suivre un traitement à base d'opiacés, des substances dérivées de l'opium. Les deux autres policiers, qui nient avoir eu des rapports sexuels avec la plaignante, affirment qu'elle se serait «promenée pieds et seins nus dans les bureaux, dansant devant un ventilateur». Le patron de la PJ de l'époque s'était insurgé, jugeant «inadmissible» le comportement des policiers. . «Il y aura un rappel des règles. Il y a une compatibilité à avoir, avec une hygiène de vie, un devoir d'exemplarité», avait alors déclaré Bernard Petit. Il a affirmé qu'il n'était «pas au courant» que des policiers faisaient visiter le siège de la PJ de nuit.
52 kilos de cocaïne disparus, l'escroc des stars soupçonné d'avoir voulu en récupérer l'argent
En juillet, une quantité massive de drogue s'est tout simplement volatilisée de la salle des scellés du siège de la Police judiciaire parisienne. Revendu entre 60 et 70 euros le gramme, la valeur de 52 kilos de cocaïne s'élève à plusieurs millions. Le playboy et escroc des stars Christophe Rocancourt comptait même récupérer cet argent, selon les informations de RTL ce vendredi matin. L'homme aurait en effet noué un pacte avec un certain Jonathan, le suspect numéro un dans l'affaire de la disparition de la drogue, les deux s'étant retrouvés voisins de cellule. Jonathan a été vu par une policière sortant de la salle des scéllés la nuit du vol les bras chargés de sacs pleins à ras-bord. Les deux hommes auraient noué un pacte pour récupérer l'argent de la drogue qui se trouvait au fond d'un lac. Neuf autres personnes sont poursuivies dans le cadre de l'enquête. Le 16 janvier, quatre proches du suspect ont été à leur tour mis en examen, parmi lesquels l'épouse de Jonathan G., son frère qui est lui aussi policier, et un autre fonctionnaire de police. Un sixième suspect a été mis en examen début janvier, et trois autres cette semaine.
Avant Petit, l'ancien patron de la PJ limogé pour faute déontologique
C'est lui qui a débuté la série de scandales, et sa «faute déontologique» parait aujourd'hui quasi bénigne. En novembre 2013, Christian Flaesch, passe un coup de fil à Brice Hortefeux pour le prévenir qu'il va être auditionné dans le cadre d'une enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Hélas, l'homme est sur écoute. Christian Flaesch a d'abord fait l'objet d'une mise en garde du parquet général avant d'être limogé, pour être remplacé par Bernard Petit.

Christophe Cornevin dans "Le Figaro" du 4 février 2015 Article intitulé : Le directeur du 36, Quai des Orfèvres en garde à vue
  
" C'est un nouveau tremblement de terre pour la police judiciaire parisienne. L'Inspection générale de la police nationale, la police des polices, a perquisitionné mardi matin les bureaux de la Direction de la police judiciaire parisienne. Au total, quatre policiers et anciens policiers sont en garde à vue. Outre le patron du 36 quai des Orfèvres, Bernard Petit, figurent son directeur de cabinet Richard Atlan, l'ancien responsable du syndicat UNsa-Police Joaquin Masanet ainsi qu'un membre de l'Association Nationale d'Action Sociale (Anas) des personnels de la police nationale. L'IPGN enquête sur des fuites, commises en octobre dernier, dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge parisien. Une source informée précise au Figaro que les auditions sont en lien avec l'affaire mettant en cause Christophe Rocancourt, surnommé «l'escroc des stars», mis en examen et écroué pour blanchiment de fraude fiscale, corruption, trafic d'influence et exercice illégale de la profession de banquier.
Les policiers gardés à vue sont soupçponnés d'avoir fourni des informations à Christian Prouteau, ex supergendarme et fondateur du GIGN, avant son interpellation et sa mise en examen dans ce dossier sulfureux. De très nombreux contacts téléphoniques ont été repérés par les enquêteurs la veille et le lendemain de la garde à vue de Christian Prouteau entre l'ex-gendarme d'élite, d'une part, et Bernard Petit, Richard Atlan, Joaquin Masanet et un proche de ce dernier, d'autre part.
«Si au terme de ces gardes à vue, il apparaît que des manquements graves ont été commis par des policiers ou d'anciens policiers, je serai d'une fermeté absolue et je serai intraitable à l'égard de tous ceux qui au sein de mon administration ne se conforment pas rigoureusement aux règles qui doivent prévaloir dans une administration comme la nôtre», a considéré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, mercredi, à la sortie du conseil des ministres. L'hôte de la place Beauvau a rappelé que la police est «censée faire respecter le droit en tous points du territoire national et conduire les enquêtes de façon irréprochable». Une première dans les annales de la PJ parisienne
Bernard Petit, ancien numéro 3 de la Direction centrale de la police judiciaire, avait été nommé en décembre 2013 à la tête de la prestigieuse PJ parisienne, au 36 Quai des Orfèvres. L'antre de Maigret compte aujourd'hui 2200 fonctionnaires qui enquêtent sur les affaires les plus sensibles.
Âgé de 58 ans, Bernad Petit est un fonctionnaire chevronné, qui a commencé sa carrière comme inspecteur, a gravi tous les échelons de la «grande maison», passant notamment par l'Office central de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants (OCRTIS) jusqu'à se hisser au poste de sous-directeur en charge de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à Nanterre.
Bernard Petit est venu à la tête du «36» en remplacement de Christian Flaesch, épinglé par Manuel Valls pour une «faute déontologique». Christian Flaesch s'était vu reprocher d'avoir passé trois coups de fil, dont un au moins, fin novembre, depuis son téléphone mobile, à l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour évoquer sa prochaine audition en qualité de témoin dans le cadre d'une procédure judiciaire consécutive à une plainte de l'ancien président Nicolas Sarkozy, pour faux et usage de faux visant le site Mediapart.
Chargé de piloter le siège mythique de la PJ, Bernard Petit était jusqu'alors considéré comme un professionnnel irréporchable et un homme de confiance de l'actuel premier ministre. Il avait été félicité pour son excellente gestion des enquêtes portant sur les attentats qui on semé la mort et l'effroi en janvier dernier.
Les perquisitions menées mercredi et le placement en garde à vue du directeur de la PJ sont une première dans les annales de la PJ parisienne, qui a célébré son centenaire il y a deux ans.
Le «36» a été récemment secoué tour à tour par deux scandales, le viol présumé d'une touriste canadienne dans les locaux de la Brigade antigang et le vol de 52 kilos de cocaïne dans les scellés dans la Brigade des stupéfiants. À deux ans de son déménagement programmé dans le quartier des Batignoles, le mythe du Quai des Orfèvres est écorné.