Famine

FAMINE

 

Dans "Finance Watch" du 23 mars 2015 Article intitulé : Les dernières nouvelles de la spéculation alimentaire

" Mauvaise nouvelle : les lobbys des banques et des traders de matières premières continuent à essayer de neutraliser les nouvelles règles de l’UE sur la spéculation alimentaire. Comment peut-on neutraliser des institutions alors que ces dernières maîtrisent les lois et les règles ? Dans la dernière proposition des règles pour contrôler la spéculation excessive sur les dérivés de l’agriculture et autres matières premières, on a vu apparaître des formules mathématiques et techniques qui pourraient bien rendre la nouvelle loi européenne en partie inefficace. Et l'Etre Humain est où dans les formules mathématiques des débiles (à ce niveau débiles ou crapules ?) qui les ont mises en place en oubliant volontairement les famines ? La dernière version technique de l’autorité de supervision européenne ESMA suggère que pour certains marchés et pays, un spéculateur pourrait contrôler jusqu’à 40% du marché avant de se faire rattraper par le système des positions limites. Ce chiffre doit être réduit, pour que les positions limites plafonnent réellement les positions qu’un participant peut avoir, et pour que les dirigeants du G20 puissent tenir leur promesse faite à Pittsburgh en 2009 de contenir la spéculation excessive sur les marchés de matières premières.
Ceci reflète peut-être le déséquilibre du lobby dans ce domaine entre l’industrie financière et la société civile : les représentants de l’industrie étaient nettement plus nombreux que ceux de la société civile lors de l’audition publique d’ESMA sur les positions limites le 19 février. Finance Watch était parmi les rares représentants de la société civile présents à cette audition et va soumettre une réponse détaillée à la consultation d’ESMA (en anglais), que vous pouvez ci-dessous.
Jetez un coup d’œil à notre courte animation vidéo (du tout début de notre travail sur MiFID II) qui explique le lien entre la spéculation sur les dérivés des matières premières agricoles et l’augmentation des prix (de l’énergie, de la nourriture, etc.) !