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  Dans "Trends Tendances" Belgique du 28 janvier 2015 Article intitulé : Le Québec, nouveau producteur de pétrole

" C'est un des six puits à l'ouest de Gaspé, ville côtière de Gaspésie à l'Est du Québec, que Junex a enregistré un "débit de production constant de 161 barils de pétrole léger par jour" au cours de six jours de son essai de production. Le flux est limité par "la configuration des équipements de pompage de surface installés sur le puits", a indiqué Junex en annonçant un volume total de production de 2.017 barils de pétrole léger.
Cette entreprise reste au stade de l'exploration car aucune infrastructure ne permet actuellement d'acheminer une éventuelle production à grande échelle vers des unités de raffinage.
"Ce débit de production de 161 barils de pétrole par jour est le meilleur débit de production de pétrole atteint jusqu'à présent au Québec et, selon nos calculs, il s'agit d'un débit de production de pétrole commercial même aux prix actuels du pétrole", a estimé Peter Dorrins, Pdg de Junex en faisant référence à la chute des cours du brut sous les 50 dollars le baril. Outre ces puits, Junex explore aussi d'autres secteurs en Gaspésie avec des réserves estimées de 330 millions de barils. Par ailleurs, la société Pétrolia explore au nord de la péninsule gaspésienne, au bord du golfe du Saint-Laurent. La municipalité de Gaspé avait, en vain il y a un an, cherché à bloquer les forages pour éviter les risques de pollution de l'eau."

 

Dans "La Tribune"  du 23 janvier 2015 Article intitulé : Après la Suisse, le Canada prend de court les marchés en baissant son taux directeur
Conjoncture 

" La surprise est d'autant plus grande que cela n'était pas arrivé depuis 5 ans. La banque du Canada a annoncé une baisse de 0,25 point de son taux directeur qui passe à 0,75%. Le taux de la banque centrale canadienne atteint ainsi un niveau inédit depuis septembre 2010.
"Cette décision fait suite à la chute marquée des prix du pétrole observée récemment, qui aura une incidence négative sur la croissance et l'inflation sous-jacente au Canada", a expliqué le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, par voie de communiqué. "Il y a beaucoup d'incertitude concernant les implications de ce choc pétrolier pour l'économie et, pour le moment, notre jugement, c'est qu'il faut prendre cette assurance et on va évaluer la situation, encore pour quelques mois", a-t-il poursuivi. Le gouverneur espère ainsi empêcher une baisse du taux d'inflation, et atténuer l'impact de la chute du brut. Les entreprises se voient ainsi offrir de meilleures marges de manœuvre dans le cadre "d'un réajustement sectoriel de l'économie face aux nouvelles circonstances". Il faut dire que la Banque du Canada est suffisamment inquiète quant à la bonne santé de l'économie canadienne au point d'avoir dégradé sa prévision de croissance en 2015 de 2,4% à 2,1%. Elle estime néanmoins que le ralentissement devrait surtout être constaté au premier semestre, et s'attend à ce que le dynamisme de l'économie américaine prenne le relais sur la seconde période de l'année. "On n'aime pas surprendre les marchés, mais les bénéfices d'agir maintenant outrepassaient les inconvénients", a reconnu Stephen Poloz. Il n'a pas donné d'indications sur ce qu'il conviendrait de faire si le cours du pétrole se maintenait en dessous des 50 dollars. Pour le moment, l'institution monétaire persiste à fonder ses projections avec un baril à 60 dollars. "Nous croyons qu'à moyen termes ils (les cours) seront probablement plus élevés", a assumé Stephen Poloz."