Banque asiatique de développement

BANQUE ASIATIQUE DE DEVELOPPEMENT

 

 

  Dans "La Tribune" du 22 mars 2015 Article intitulé : La Chine reçoit le soutien du FMI pour sa Banque asiatique d'investissement

" Pékin séduit avec sa Banque d'investissement. Christine Lagarde, la dirigeante du Fonds monétaire internationale s'est dite "enchantées" de coopérer au projet de création de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII, ou AIIB en anglais).
Elle a en outre affirmé qu'il y existait un "énorme" potentiel de coopération entre son organisation et la BAII lors d'un forum international organisé par Pékin ce dimanche qui réunit notamment les patrons de Ford, Microsoft, IBM ou encore de la banque HSBC.
35 pays rejoignent les fondateurs
Avec ce projet, le gouvernement chinois n'a a également su convaincre une trentaine de pays, en dépit des réticences de Washington. D'après Jin Liqun, actuel numéro un de l'organisation en court de création, 35 pays se sont joint au projet d'organisation, dont la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Luxembourg mais aussi l'Inde, l'Indonésie, la Nouvelle Zélande ou encore l'Arabie saoudite"

 

  Dans "La Tribune" du 21 mars 2015 Article intitulé : La Suisse et le Luxembourg également intéressés par l'AIIB, les Etats-Unis enragent

" Après Rome, Paris, Berlin et Londres, c'est deux autres pays européens qui pourraient rejoindre la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB). Les Etats-Unis sont réticents à cette institution qu'ils considèrent comme une concurrente de la Banque Mondiale et de la Banque asiatique de développement... La Suisse et le Luxembourg veulent rejoindre la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB) initiée par Pékin, a indiqué samedi dans un communiqué le ministère des Finances chinois, après le ralliement de plusieurs autres pays européens. Emboîtant le pas au Royaume-Uni, Paris, Berlin et Rome ont annoncé de concert mardi leur intention de devenir "des membres fondateurs potentiels" de l'AIIB, dont l'objectif sera de financer des travaux d'infrastructures en Asie.
Un anti-Bretton Woods
Le projet, dévoilé en octobre par la Chine, se heurte aux réticences des Etats-Unis qui redoutent la concurrence portée à la Banque mondiale -- une des deux institutions de Bretton Woods (avec le FMI) basée à Washington -- ainsi qu'à la Banque asiatique de développement (BAD), dominée par les Etats-Unis et le Japon. Les Américains craignent également que les standards de gouvernance soient insuffisants en matière sociale ou écologique. Selon le ministère chinois des Finances, la Suisse deviendra officiellement un membre fondateur de l'AIIB si cette candidature est approuvée par les autres membres, ce qui pourrait intervenir d'ici la fin du mois. Pékin a précisé ans un communiqué séparé que le Luxembourg avait également manifesté sa volonté de rejoindre la nouvelle institution bancaire asiatique.
Un budget de 50 milliards de dollars
Le ministre des Finances chinois Lou Jiwei a relevé vendredi que l'AIIB comptait 27 membres fondateurs potentiels, selon l'agence officielle de presse Xinhua. La date limite pour présenter sa candidature est fixée au 31 mars et la banque devrait être mise en place d'ici la fin de l'année avec un capital initial de 50 milliards de dollars. En visite vendredi à Pékin, Angel Gurria, secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), s'est voulu conciliant. "Le fait que certains pays européens s'associent désormais à ce projet me convainc encore davantage que (l'AIIB) sera dirigée de façon très professionnelle et transparente", avait-il déclaré, lors d'une conférence de presse."