Aristophil

livres, oeuvres d'art, lettres, autographes

ARISTOPHIL

 


 Dans "H24" du 1 juin 2015 Article intitulé : Le dernier édito de Benoist Lombard, Président de la CNCGP...

 "Cher adhérent, chère adhérente,
 Extrait choisi : Moins réjouissant pour notre image, les médias font actuellement leurs « choux gras » du scandale Aristophil, mettant en cause quelques CGP - ou prétendus CGP - qui ont distribué ces produits. L'AMF n’a pu mettre en garde distributeurs et consommateurs contre ces produits puisqu’ils sont, par essence, non régulés. Or, la Chambre a toujours rappelé le devoir de vigilance qui doit être celui de ses adhérents face à des produits atypiques et non régulés, surtout lorsqu’ils promettent des rendements anormalement élevés et offrent une rémunération à l’évidence trop attractive. Sur ces simples consignes de prudence, sinon de bon sens, je vous souhaite un excellent week-end. Benoist Lombard, Président"

Commentaire : Je ne puis qu'être étonné du manque de réponse des professionels CGP (prétendus CGP pour Monsieur Lombard), face aux écrits parus dans la presse et face aux déclarations des associations professionnelles. Ces dernières (hormis celle de Monsieur Rondeau) prépareraient-elles leur défense en se liguant dès maintenant contre leurs membres CGP (ou prétendus CGP) ?

Pour avoir vécu il y a quelques années pareille situation de délation, de lynchage médiatique  avant que la vérité ne soit faite et l'Eglise remise au milieu du village (il n'y avait rien dans notre dossier hormis les inventions, les "triturations", les mensonges AMF et les délations mensongères : Sellam, Lecoq Vallon, autres délateurs et balances), je conseille très vivement aux CGP de bonne foi de ne pas faire mon erreur et de répondre médiatiquement (voire juridiquement) à toute attaque. Le silence se retourne contre les pros. "Qui ne dit mot consent." Dans mon dossier, il a fallu plusieurs années pour que les effets "médiatiques" moutonniés (aucun journaliste ne nous a contacté. Eh oui !) fassent place à la réalité. Que de combats et de déceptions humaines..... avant que les Tribunaux comprennent la réalité et parfois s'en offusquent.

Je propose aux CGP de poser la question à Monsieur Lombard de la commercialisation des FCP qui sont trop souvent des chaînes de Ponzi et dont l'information ne respecte même pas les codes de loi y compris celui de l'AMF ? La CNCGP couvrirait-elle cette situation ? Evidemment non ! En fait, les FCP ne peuvent faire autrement que d'être des chaînes de Ponzi dans la situation actuelle .... tout comme d'autres produits tels que les oeuvres d'Art. Gageons que le juridique se transformera en justice (au bout de quelques années) une fois que les effets médiatiques et les errements de part et d'autre auront perdu de leur intensité. En attendant.....

Je propose aux professionnel de réfléchir à devenir des actionnaires des Agences d'Information FInancière Humainement Responsable régionales et d'en profiter pour réadapter leur activité en toute simplicité. Pour ceux qui feront ce choix, ils pourront expliquer aux Tribunaux qu'Aristophil et les OPCVM agréés AMF sont atteints des même tares dans les faits et que eux ont décidé d'agir via les Agences d'Information FInancières Régionales. Indéniablement cela prouvera la bonne foi et cela participera à mettre à mal les thèses des délateurs ainsi que celles de l'AMF basée sur le principe de la france nazie du "S"en prendre à la réputation et au portefeuille" dixit AMF et commission des sanctions.

Ayant une expérience ACTIVE devant quasiment toutes les instances juridiques françaises, si vous avez besoin d'un retour d'expérience, je suis joignable au 06 70 32 70 15. Pour votre information, une plainte à la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) a été acceptée. Battez-vous et "faites du bruit". Se taire ne sert que la partie adverse, les journalistes ainsi que les avocats. Rendez coup pour coup.

Valerie de Senneville dans "Les Echos" du 10 avril 2015 Article intitulé : Avocats : la nouvelle vague du pénal des affaires
 
" De l'affaire EADS au dossier Altran, les affaires récentes ont illustré une réalité nouvelle du paysage français du droit : l'influence grandissante des pénalistes dans les cabinets d'affaires. La victoire surprise des avocats dans l'affaire EADS a mis sur le devant de la scène une réalité désormais bien ancrée dans le marché du droit français : l'influence grandissante des pénalistes dans les cabinets dit « d'affaires ». Il n'est plus une firme aujourd'hui qui n'affiche un département contentieux ou « litigation » (pour garder un semblant de vernis international). Le pénal des affaires s'est imposé avec d'autres codes, plus sobres, plus techniques aussi… et des honoraires à la clef. Il a gagné ses lettres de noblesse dans un barreau d'affaires qui cherche un nouveau souffle après la crise.
Aujourd'hui, le contentieux et l'arbitrage représentent près de la moitié du chiffre d'affaires des cabinets d'avocats d'affaires, selon « La Radiographie 2014 » de la lettre spécialisée « Juristes associés ». « C'est 71 % du chiffre des Franco-Français d'une manière générale, ce qui n'est pas étonnant, cette activité étant plus habituelle que chez les internationaux, où, néanmoins, elle se développe de plus en plus », note Caura Barszcz, la directrice de la publication de « Juristes associés ».
Dans ce contexte, la bataille contentieuse d'EADS est un reflet assez exact de cette nouvelle physionomie du barreau pénal des affaires. Devant l'Autorité des marchés financiers (AMF), puis devant les juges d'instruction, devant encore le tribunal correctionnel de Paris, et enfin devant le Conseil constitutionnel, les avocats ont déployé des trésors de stratégie judiciaire, tactique procédurale et guérilla juridique. Un cocktail assez détonant pour mettre un terme à une double poursuite des infractions d'initié entre autorité de régulation et juge pénal.
Les premiers coups ont été portés par les quelques grands cabinets qui ont compris depuis longtemps que le pénal, et sa relation si particulière au client, était un élément essentiel de la culture juridique française - Eric Dezeuze, avocat chez Bredin Prat, défend l'ancien directeur général délégué d'EADS Jean-Paul Gut avec Diane Pasturel, l'une des rares femmes qui savent manier le pénal des affaires. Il y a bien sûr des ténors du barreau, hautes figures des prétoires comme Jean Veil, conseil de Lagardère, ou Jean-Yves Le Borgne, avocat du directeur commercial d'Airbus, John Leahy. En 2009, devant l'AMF, il y avait aussi Jean-Alain Michel, autre grand ténor et conseil de Noël Forgeard.
Ces avocats-là sont connus des juges depuis longtemps, ils savent leurs ruses, leurs coups de semonce, leur voix de stentor. Ces vieux loups de prétoire ont commencé depuis longtemps à labourer le terrain, dans les palais de justice mais aussi auprès de l'AMF et de la COB auparavant, imposant pour ces autorités administratives indépendantes les règles du pénal : le respect du contradictoire et des droits de la défense, la séparation de l'enquête et de la poursuite. Moi qui ai fait les frais de la malhonnêteté, de l'incompétence et des bidouillages de dossier AMF, je ne peux que souhaiter que cette dernière soit de plus en plus mise en cause par les professionnels attaqués. Avec l'AMF et la commission des sanctions (MDR) et la médiocrité amibiante seule l'attaque est une défense. Attaque comprenant la remise en cause de leur décision et de leur comportement en Cours Européennes de Justice et des droits de l'Homme. Droits de l'Homme bafoués par l'AMF et ses attaques nazies "d'attaques à la réputation et au portefeuille" pour "étayer" (fausser) les dossiers des professionnels qu'elle a en cible parce qu'ils dérangent. AMF qui ne respecte même pas ses propres codes et qui se tait ou met en place et touche sur la désinformation, l'abus de confiance et l'escroquerie des porteurs de parts. Une fois cette première étape franchie, ils se sont tournés contre le juge judiciaire, s'agaçant de voir leurs clients condamnés deux fois par des procédures si semblables… et pour cause, ils y avaient oeuvré pendant des années.
Mais de nouvelles têtes ont fait leur apparition dans le prétoire. Cette jeune génération est moins connue du grand public. Aurélien Hamelle en fait partie. Il est à l'origine de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur le « non bis in idem ». Cet avocat de trente-six ans, associé au cabinet Allen & Overy, est le conseil de Daimler. Il a fait ses classes au cabinet d'Olivier Metzner, ce grand pénaliste décédé en 2013. Aurélien Hamelle y avait déjà plaidé dans les affaires Clearstream, Pétrole contre nourriture ou celle des transferts douteux du PSG. Frédéric Peltier, du cabinet Dethomas Peltier Kopf Juvigny, est un autre spécialiste reconnu des affaires financières. Ancien du cabinet Darrois, il était déjà à la manoeuvre dans l'affaire de délits d'initié chez Altran.
Ceux-là - et d'autres, comme par exemple Antonin Lévy, autre transfuge du cabinet Metzner passé chez Hogan Lovells - font partie de cette catégorie d'avocats qui ont fait le choix du pénal financier et l'ont investi comme un secteur autonome : ni un dérivé plus lucratif du pénal « authentique », dans la ligne de la défense des grands patrons au début des années 1980 défendus par les « avocats de voyous » ; ni une branche du contentieux commercial, qui a fait les belles heures des tribunaux correctionnels au début des années 2000. « Les grandes entreprises internationales ont désormais intégré le risque pénal et renforcé leurs équipes avec des spécialistes de cette matière… Elles deviennent de plus en plus exigeantes et souhaitent être associées à l'élaboration de leur défense », explique Aurélien Hamelle.
La multiplication de nouveaux contentieux - blanchiment, sanction d'embargo, corruption - pousse aussi les entreprises à rechercher les conseils de pénalistes férus de culture d'entreprise. Quant aux juges, plus spécialisés - la création du parquet financier en est la dernière illustration -, ils cherchent une autre manière de travailler, moins sur la reconnaissance des faits que sur leur qualification technique.
L'arrivée de cette nouvelle génération de pénal financier change peu à peu la manière de travailler des cabinets sur le territoire national. Car le pénal exige une personnification, une incarnation ; la firme passe en deuxième ligne, ce qui n'est pas dans les habitudes des cabinets anglo-saxons. Il va falloir s'y faire : les ténors redonnent de la voix… mais avec discrétion.

Commentaire : Je propose à l'AMF de m'attaquer pour qu'on rigole et que l'on mette une bonne fois pour toute l'ensemble de ses manquements au juridique. La COB est tombée, l'AMF et la commission des sanctions tomberont tôt ou tard dans le même deshonneur.

J'espère que les courtiers "Aristophil" auront l'intelligence d'organiser leurs attaques et de répondre à tous les articles de presse les mettant en cause en dehors de tout respect déontologique et juridique. Ayant connu tous les strats juridiques français, de l'ignominie AMF et commission des sanctions et ayant un dossier accepté en Cour Européenne des Droits de l'Homme, c'est bien volontier que je communiquerai le fruits de mes expériences et des réalités.

  Dans "La Tribune" du 21 mars 2015 Article intitulé : Comprendre le scandale Aristophil, le "Madoff" des livres

" Gérard Lhéritier, fondateur d'Aristophil, a été mis en examen pour escroquerie. Il est soupçonné d'avoir monté une "pyramide de Ponzi", récoltant plus de 800 millions d'euros auprès d'investisseurs désireux d'investir dans les vieux livres de collection. 850 millions d'euros... Au moins 1,5 milliard d'euros s'il n'avait pas été arrêté avant! C'est la somme récoltée par Aristophil qui promettait un rendement de 8 à 9% à des investisseurs désireux de faire fructifier leur épargne dans des vieux livres.
Des pièces uniques
Il faut dire que la société fondée par Gérard Lhéritier ne manquait pas d'arguments puisqu'il disait disposer de véritables bijoux historiques comme le testament politique de Louis XVI, les écrits du général de Gaulle, ou encore les manuscrits du marquis de Sade. Acheter les plus belles lettres, des vieux grimoires, des pièces uniques à revendre à des collectionneurs ou des musées, telle était la martingale présentée par Aristophile pour convaincre les investisseurs d'un haut rendement garanti. Près de 18.000 souscripteurs ont été séduits par ce fonds qui revendiquait à l'automne 2014 près de 135.000 pièces.
Pyramide de Ponzi
Sauf que jeudi 19 mars, Gérard Lhéritier a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et blanchiment, présentation de comptes infidèles, pratiques commerciales trompeuses, abus de biens sociaux et abus de confiance. Pour résumer, l'homme d'affaires est soupçonné d'avoir monté une pyramide de Ponzi, du nom de cet escroc du début du XXe siècle qui rémunérait ses clients non pas du fruit d'activités financières mais du versement de fonds de nouveaux clients. L'exemple le plus célèbre et le plus spectaculaire de ce type de montage est celui de Bernard Madoff qui était parvenu à récolter près de 65 milliards de dollars à des investisseurs et particuliers. Dénoncé par son propre fils, l'ancien patron du Nasdaq a, depuis, été condamné à 150 ans de prison. Non, l'exemple le plus spéctaculaire est le cas des OPCVM (FCP, SICAV ..) évalués selon la norme comptable du mark-to-market et revendus aux investisseurs non avertis comme des cours financiers réalisables par tous. "Réalité" qui indépendamment d'être fausse relève juridiquement de la désinformation, l'abus de confiance et l'escroquerie caractérisée le tout avec agrément AMF. Cherchez l'erreur! Sur ce sujet, voir mes courriers AMF en page d'accueil. Cerise sur la gateau, il est prélevé en cash des commissions sur des valorisations boursières qui dans les faits ne sont issues que d'une règle comptable dénoncée par les responsables comptables eux-mêmes mais toujours appliquée à ce jour malgré le fait que cette règle ne respecte aucun code de loi ni même celui de l'AMF. Ubuesque vous avez dit ? Non, escroquerie tout simplement. Mais qui va oser mettre ce sujet sur la "table" ? Même les associations de professionnels se taisent alors qu'elles pourraient faire de ce sujet leur force, leur outil de développement et de différenciation.
La fille de Lhéritier poursuivie
Gérard Lhéritier, lui, n'a pas été dénoncé par un membre de sa famille, ce qui conduira d'ailleurs la justice à poursuivre sa fille, responsable de la gestion des collections, pour escroquerie en bande organisée. La justice a également ordonné la saisie de 105 millions d'euros d'avoirs bancaires et de 13 millions d'euros en biens immobiliers. L'expert comptable de la société a également été mis en examen. Gérard Lhéritier doit verser une caution de 2 millions d'euros dans le cadre de son contrôle judiciaire.
La nécessité d'une association de victime
Une association des investisseurs floués s'est créée le 4 mars dernier. L'ADILEMA (scandalearistophil.fr) veut réunir un maximum de personnes afin de présenter un dossier solide lors de l'instruction. L'ADILEMA revendique par ailleurs son indépendance au contraire de ces nombreuses associations fondées par des conseillers en gestion de patrimoine qui, s'ils ne sont pas complices de l'escroquerie Aristophil aurait-il déjà été jugé ?, ont néanmoins vendu le produit à leurs clients.
Enfin, les victimes de l'escroquerie de nouveau, y a-t-il eu un jugement d'escroquerie ou est-ce une extrapolation médiatique qui porte atteinte aux mis en cause et par la même à leurs clients et aux professionnels ? doivent absolument être au fait des procédures, au risque d'être lésés une seconde fois. Ces derniers ne sont ou ne vont-ils pas être lésés par les multiples déclarations AMF, médiatiques et autres qui vont les pousser à vendre ? Pertes qui n'auraient pas eu lieu si les volumes de vente n'avaient pas déstabilisé les cours ? On retrouve ici le schéma AMF qui est de créer une panique afin d'étayer les manquements de ses dossiers voire les constructions et les mensonges. Je ne peux qu'espérer que les "Rencontres Interprofessionnelles du Patrimoine" de l'AGEFI (et notamment à Annecy) ayant pour thème "De quelle manière les professionnels du patrimoine doivent-ils aborder la notion de risque auprès de leurs clientèles ?"  aborde ce sujet très clairement en décomposant TOUS les risques ainsi que ceux de la commercialisation des FCP sur des valeurs nettes d'inventaire (VNI).  J'assisterai à la conférence d'Annecy en tant que simple spéctateur. Je propose aux professionnels de porter en justice tout manquement à leur image et honorabilité. Je propose  aux professionnels de déposer plaintes contre les déclarations AMF qui vont créer une panique injustifiée et injustifiable par le principe même que ce type de dossier doit être traité à huit clos dans le respect des clients investisseurs. Et si l'AMF était aussi prolixe sur l'escroquerie des OPCVM ? Escroquerie dont elle bénéficie et qu'elle reconnait. Imaginez l'effet des afflux de ventes (et des procès) par les clients à qui on a vendu un historique de performances sur lequel les professionnels ou les clients ont fait leur choix ? Et les commissions de surperformance sur des performances irréalisables (du cash prélevé contre du vent comptable), les comparatifs présentés aux clients qui sont tout sauf professionnel... En effet, ils doivent faire une déclaration très précise de leurs créances, sans quoi, ils ne seront pas rétribués lors du partage de la liquidation judiciaire. Pour ma part, je pense que les CGPI doivent se démarquer par une nouvelle organisation de leurs travaux et la mise en place de produit juridiquement beaucoup plus sérieux.

  Dans "Trends Tendances" Belgique du 3 mars 2015 Article intitulé : Investissement, spéculation, passion... le marché de l'art affiche "une progression insolente"

""Entre logique d'investissement, spéculation, collections passionnées, demande insatiable de grandes signatures pour alimenter les nouveaux musées du monde, le chiffre d'affaires du marché de l'art mondial affiche une progression insolente à deux chiffres", souligne Artprice. "Les leviers d'une telle croissance passent par la facilité d'accès aux informations sur le marché de l'art, la dématérialisation des ventes - le tout sur Internet avec 91% des acteurs connectés - la financiarisation du marché, l'accroissement des consommateurs d'art (de 500.000 à l'après-guerre à 70 millions en 2015), leur rajeunissement, l'extension du marché à toute la Grande Asie, zone Pacifique, Inde, Afrique du Sud, Moyen-Orient et Amérique du Sud". Le rapport d'Artprice comprend le top 100 des enchères d'oeuvres d'art en 2014 de même que le classement des 500 artistes les plus influents. L'an dernier, le top trois des enchères les plus lucratives était "Le Chariot" d'Alberto Giacometti (90 millions de dollars), "Black Firel" de Barnett Newman (75 millions de dollars) et "Triple Elvis" d'Andy Warhol (73 millions de dollars).
Plusieurs oeuvres d'Andy Warhol, pape du pop-art, se trouvaient dans les meilleures enchères à plusieurs dizaines de millions de dollars. L'artiste a généré plus de 569 millions de dollars en résultats de ventes (1.394 lots vendus), suivi par Picasso (375 millions) et Francis Bacon (270,7 millions d'euros)."

MES COMMENTAIRES SUR CE DOSSIER, QUE JE NE CONNAIS PAS, NE SONT QUE DES REFLEXIONS JURIDIQUES, ECONOMIQUES ET FINANCIERES

Anne Simonet  dans "L'Agefi" du 19 02 15 : Article intitulé : Fin de partie pour Aristophil

" Les perspectives pour les épargnants de récupérer leurs capitaux s'amenuisent de jours en jours. Un fiasco réglementaire et judiciaire qui met les banques d'Aristophil en première ligne. L’administration provisoire de la société Aristophil prend fin plus rapidement qu’il n’aura fallu aux pouvoirs publics pour contraindre l’activité du spécialiste des lettres et manuscrits. L’AMF a lancé les hostilités dès 2003, saisi le parquet de Paris, perdu une première manche devant la 11ème chambre correctionnelle du TGI de Paris le 3 octobre 2006  qui a retenu que l’activité de cette société ne relevait pas du champ de compétence du régulateur, les contrats ne pouvant être qualifiés de produits financiers. L’AMF a poursuivi ses mises en garde, ce qui n’a pas empêché Aristophil de convaincre plus de 10.000 particuliers d’investir en indivision dans des collections pour plus d’une centaine de millions d’euros, alléchés par la perspective d'un rendement de plus de 9 % par an. Certains CGP ont contribué à cette débâcle bien que leurs associations professionnelles les avaient mis en garde. Jean-Pierre Rondeau, président de la Compagnie des CGPI a d’ailleurs été le seul à employer publiquement le terme d’escroquerie et a interdit à ses adhérents de commercialiser ce produit.  Gérard Lhéritier a su assoir sa crédibilité pour profiter de la crédulité des investisseurs en s’entourant notamment de personnalités politiques. Les soutiens d’hier se font plus discrets. Le parquet a finalement décidé au printemps 2014 de procéder à une enquête préliminaire à la suite d’un signalement de Tracfin, la cellule de lutte anti-blanchiment et d’une enquête de la DGCCRF. Les comptes d’Aristophil et des sociétés distribuant ses produits, Finestim et Artcourtage, ont été saisis sous les chefs de pratiques commerciales trompeuses et d’escroquerie en bande organisée. Ces deux sociétés sont en liquidation judiciaire.
Pratiques trompeuses. La DGCCRF a retenu que « les pratiques mise en œuvre par Aristophil se caractérisent par la délivrance d’une information ambiguë à l’investisseur potentiel, de nature à lui donner la perspective optimiste et confiante des évolutions du marché, tout en omettant de l’informer que la société a donné aux biens qui composent l’indivision une valeur totalement déconnectée de ce marché, puisque cette valeur augmente en moyenne de 147 % entre leur achat et leur revente par Aristophil. » Je propose aux professionnels qui vont se retrouver en difficulté de faire le parallèle avec les OPCVM qui sont vendus en totale DESINFORMATION (performances irréalisables) des porteurs de parts et dont certains frais relèvent de L'ABUS DE CONFIANCE ET DE L'ESCROQUERIE. Faits connus et non contestés par l'AMF. AMF qui touche sur cette réalité juridiquement délirante. Gérard Lhéritier rétorque qu’il ne faut pas confondre la marge commerciale de la société et l’évolution du marché, ce qui n’en reste pas moins une belle marge. « Ces marges ne correspondent à aucune réalité économique ou financière. Je ne doute pas que les avocats d'Aristophil relèveront que c'est exactement comme pour certains frais d'OPCVM actuellement. Il semblerait qu’une part significative de cette marge soit le fruit d’une spéculation sur la valeur des biens au terme de la durée d’investissement. Il appartient maintenant au marché de déterminer la valeur de ces collections » souligne Gilles Duteil, directeur du Groupe Européen de Recherche sur la Délinquance Financière et la Criminalité Organisée.
Procédure collective. Anti-chambre de la faillite, la nomination d’un administrateur provisoire à la demande de la société Aristophil, a conduit, plus rapidement que prévu, à une déclaration de cessation des paiements. La société est sous observation pour une période de deux mois. Les comptes de 2014 n’ont pas été déposés et il n’est pas possible de savoir dans quelle mesure les investisseurs vont pouvoir récupérer leur mise. Certains biens seraient dans plusieurs collections. Il est toujours navrant de constater que lorsque le juridique est à ce niveau, c'est  trop souvent les diverses déclarations qui, provoquant les ventes et les procès, font chuter elles-mêmes les cours. Est-ce voulu par les juristes adverses pour étayer leur dossier ? Quelle est LEUR responsabilité juridique qui peut être relevée dans le "plantage" de la société, des clients et du ou des marchés concernés ? Les juristes ne peuvent ignorer que leurs déclarations aux porteurs de parts et à la presse vont-elles mêmes nuire voire provoquer le krach en déstabilisant la liquidité du marché, donc les cours. Cela dit, l'important pour eux est avant tout de gagner leur dossier en matérialisant, au risque parfois de créer ou d'accentuer, la perte des clients. Clients qui dans les faits vont se voir totalement lésés par les différentes communications et leurs médiatisations. Là aussi le parallèle avec les OPCVM est flagrant... L'AMF avait en cible ARTISTOPHIL, elle s'est fait planter dans un premier temps et maintenant risque , en totale conscience, de directement planter la totalité des clients Aristophil. Et si la perte des clients était l'élément recherché pour atteindre l'objectif ? La société avait décidé en janvier dernier de vendre l’hôtel de la salle estimé à 35 millions d’euros desquels il fallait déduire 15 millions d’euros de crédits. Elle évalue également à 3 millions ses objets d’art et fait état, sans en estimer la valeur, d’un « important stock des collections appartenant à la société » qu’elle souhaitait vendre par son réseau de distribution, « la voix privilégiée à celles des sociétés de vente aux enchères et des marchands et collectionneurs ». Elle avait également décidé qu’ « afin d’éviter le moindre effondrement du marché et la sauvegarde des intérêts de nos clients », les collections constituant des indivisions seront revendues à leur terme et uniquement à leur terme, même pour les indivisions passerelles et prorogations. Elles seront vendues soit par le réseau pour celles et ceux qui veulent participer à la sauvegarde du patrimoine de leurs clients, soit par l’intermédiaire des commissaires-priseurs… » Le mal médiatique est fait, les attaques à la réputation et au portefeuille sont effectives et ont déjà plombés ce dossier. Stratégiquement, nous retrouvons les mêmes comportements que dans d'autres dossiers . Mise en cause de la responsabilité de la banque. Les victimes sont nombreuses, en France comme en Belgique et au Luxembourg. Le cabinet Lecoq Vallon & Feron-Poloni est sollicité par les investisseurs voulant récupérer leurs capitaux et le nombre de dossiers croit chaque jour. Lecoq Vallon qui avait balancé en dehors de toute honnêteté et de toute déontologie Edelweiss Gestion dans "Que choisir" pour avoir détenu du Madoff alors qu'il n'avait JAMAIS pris la peine de poser une seule question et que cette société n'avait jamais détenu de Madoff. Cet avocat irait-il au pipeau ? Agit-il en joueur devant les juges ? Naturellement aucune excuse RIEN. Il est clair que quantité de personnes utilisent voire détournent les médias pour se faire une clientèle et un non, voire se donner l'image de compétence et d'honnêteté qui devrait caractériser les avocats. Naturellement ce n'est pas le cas de Lecoq Vallon, lui qui vantait il y a quelques mois l'immobilier sur l'antenne de BFM (un avocat qui donne du conseil financier sur une antenne de TV....), immobilier qui se casse logiquement la figure et la Bourse qui a plus que progressé. Il va ainsi tenir une réunion d’information le 21 mars prochain à la Maison du barreau. « Nos clients ont demandé à être remboursé et malgré les mises en demeure, ils n’ont obtenu aucune réponse ». Face à l’insolvabilité des protagonistes, Nicolas Lecoq Vallon va engager une procédure en responsabilité contre une, voire plusieurs banques d’Aristophil qui, selon lui, ont été vectrices de cette collecte et a fortiori de cette fraude. « La banque, qui a réceptionné les sommes investies, devait vérifier la légalité de l’activité de son client et s’assurer du réalisme des engagements pris par la société »  remarque Nicolas Lecoq Vallon. Et si Lecoq Vallon en faisant cela allait planter lui-même les investisseurs qu'il a en volonté d'avoir comme clients ?  Comment croire en très grand professionnel qu'il ne sait pas qu'il risque de provoquer l'illiquité du marché ? Sauveur ou "noyeur" ? "Noyeur" involontaire raturellement. Et si c'était le cas, les clients lésés et les professionnels ne pourraient-ils pas se retourner contre tous ceux qui ont provoqué par leurs déclarations la déstabilisation du marché ?  Un document de décharge pour ce cas va-t-il être proposé ou démandé aux clients investisseurs par leurs avocats pour leur propre couverture juridique ? Je propose à tous les professionnels d'aller à cette réunion et/ou d'y envoyer un huissier. Je propose également à Lecoq Vallon de tenir une réunion nationale sur les valorisation des OPCVM et ainsi, lorsque tous les investisseurs auront compris qu'on leur a vendu volontairement* (sous contrôle de l'AMF) et en pleine conscience du vent, ils pourront "exploser" le système économique dans son ensemble. Là, Lecoq Vallon pourra gagner beaucoup d'argent ...si les clients plantés peuvent encore payer.

* L'ensemble des professionnels ne peut se soustraire aux diktats négatifs en terme SOCIOECOPOFI de l'AMF sous peine d'être attaqué à titre personnel selon le principe nazi qui reste appliqué par l'AMF et la Commission des sanctions "d'attaques à la réputation et au portefeuille".

N'hésitez pas à lire les échanges de courriers avec l'AMF et l'AFG sur ce site car quantité d'éléments y sont pour combattre avec des arguments juridiques qui représentent la réalité. Quantité de Tribunaux, dans les faits, sont réellement sérieux. Que vos avocats n'aient pas peur d'expliquer les réalités ci-dessous pour bien faire comprendre aux juges l'extême dangerosité et l'impérative nécessité de traiter tous les dossiers financiers avec le professionnalisme et le sens des responsabilité qui sied. Et, à cette occasion, de bien faire la différence entre la réalité du dossier avant et après les déclarations AMF, la médiatisation et la venue des avocats. Cela aidera par la suite à affecter clairement les responsabilités et leurs conséquences en Cour Européenne.

Pour que les juges comprennent bien, je pense qu'il est judicieux de faire le parallèle avec les réalités  :

- du système de cotation boursier, de l'importance de la liquidité et de ne pas déstabiliser volontairement cette dernière par une médiatisation provoquée volontairement au titre du principe nazi toujours appliqué par l'AMF et par la commission des sanctions du "S'en prendre à la réputation et au portefeuille",

- des frais perçus (dont l'AMF touche une partie sur des performances non réalisées et non réalisables par les porteurs de parts) aux Juges car ces derniers ne peuvent imaginer un tel niveau de fumisterie (et en plus s'ils font partie des investisseurs non avertis lésés....) Voir ci-après mes commentaires OPCVMLEAKS/BOURSELEAKS)...... Les performances passées présentées comme performances réalisés et réalisables par tous le sont en contradiction totale avec tous les textes de loi y compris ceux de l'AMF. Voir le document de réflexion juridique en page d'accueil de ce site.

Qui va provoquer réellement et volontairement la baisse ? Un dernier conseil Choisissez bien votre avocat et rappelez-vous que vous êtes libre de votre choix.

Je profite de ce mail pour encore remercier Monsieur le Bâtonnier Paul Albert Iweins de Taylor Wessing.

Souvenez-vous OPCVMLEAKS/BOURSELEAKS :

  Bertrand Jacquillat dans "Le Nouvel Economiste" du 19 02 15 : Article intitulé :

" Voilà que refait surface un débat qui avait fait fureur à la suite de l’éclatement de la bulle Internet : qui doit payer et comment doit être organisée la recherche actions, qui s’effectue principalement – mais pas uniquement – au sein des banques d’investissement ? Cette recherche, dont on évalue le coût dans les pays de l’OCDE à 8 milliards d’euros, est financée par les courtages et autres commissions payées par les clients à l’occasion de leurs transactions boursières. A quoi sert réellement cet argent puisqu'il n'y a pas adéquation entre les recherches et l'évolution des cours boursiers vu la faiblesse des volumes. Pour rappel, seuls les volumes donnent une indication. S'ajoute à cela les effets du mark-to-market qui faussent l'information financière boursière à plus de 98%.
    •    Ce mode d’organisation et de paiement avait fait scandale à l’époque de la bulle Internet, car c’étaient les mêmes banques d’investissement qui portaient sur les fonds baptismaux de la Bourse les jeunes sociétés Internet, et qui en faisaient la promotion à leurs clients via les équipes de recherche actions, avec les conflits d’intérêts que l’on peut imaginer. Des mesures avaient été prises aux États-Unis pour favoriser la recherche indépendante, et en France, l’Autorité des marchés financiers avait de son côté recommandé son développement, et puis avec le temps, on était peu ou prou revenu à l’ancien système. Mais voilà que la Commission européenne est en train de remettre la question au goût du jour et prépare une directive qui obligera les gérants de portefeuille à payer directement pour les services de recherche qu’ils utilisent.
    •    “On s’attend à ce que le prix des abonnements annuels s’étagent entre 50 000 $ pour recevoir les études classiques sur les sociétés, à plusieurs millions de dollars pour recevoir une recherche sur mesure avec accès direct aux analystes
    •    Puisque les procédures se mondialisent, les grandes banques d’investissement des deux côtés de l’Atlantique sont en train d’imaginer de nouveaux modèles d’affaires pour y conformer l’une de leurs plus anciennes fonctions. On s’attend à ce que le prix des abonnements annuels s’étagent entre 50 000 $ pour recevoir les études classiques sur les sociétés, à plusieurs millions de dollars pour recevoir une recherche sur mesure avec accès direct aux analystes. Le principe est judicieux, et ce pour au moins deux raisons. D’une part, il rationalise l’activité de recherche : celle-ci étant payée in fine par les investisseurs, les gérants auront des incitations à n’acheter que la recherche nécessaire à leur activité.
    •    D’autre part, il favorise le développement de la recherche indépendante, puisque tous les investisseurs doivent payer leur recherche, quelle que soit son origine. Mais il présente le risque de développer un système de superstars au sein de la communauté des analystes, qui feront bénéficier de leurs recommandations en priorité les clients qui payent le plus. Mais le jeu en vaut la chandelle pour la transparence et l’efficience des marchés financiers."

Commentaire : Pour ma part, je pense que dans les années futures il y aura un OPCVMLEAKS voire un BOURSELEAKS tant l'ensemble du système n'a plus de cohérence dans l'information des cours, dans les commentaires de gestion, dans la banalisation des dérives des dérivés, dans les frais prélevés, dans la désinformation etc.... Quelle autre profession que la profession financière peut se rémunérer légalement sur des performances annoncées aux clients qui sont irréalisables ? Accepteriez-vous cette situation en tant que client de l'un de vos autres prestataires dans d'autres domaines ? On préleve de l'argent sur des performances irréalisées et irréalisables , on ne tient volontairement pas compte de l'effet de distorsion comptable dans les analyses, quant aux comparatifs de performances divers et variés qui servent à vendre etc.. La politique de l'autruche et d'un certain copinage, alors qu'elle pourrait aisément se transformer en la plus belle opportunité qui soit, risque d'être un des prochains scandales. Qui pourra dire à ses clients qu'il ne savait pas ? Et devinez les effets de ce scandale ?