Historique 3 décembre au 31 décembre 2015


31 12 15 ARTICLE DE PRESSE DU JOUR

 "Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."©

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

VOEUX 2016

BOURSE

Variation du CAC 40 du 30 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -0.52 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée ci-dessous en complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.


Variation du CAC 40 du 30 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© :-0.0013%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.75.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.75% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 399.00.

Qui dit mieux !

ARCELORMITTAL REG est annoncé en hausse de 2.01 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0221 %. De 0.0221 % à 2.01 % = 90 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 10 539 623 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 1.10 % du flottant.

SOCIETE GENERALE est annoncé en baisse de -1.36 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0033 %. De -0.0033 % à -1.36 % = 408 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 792 340 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 733 343 986 titres soit un volume de 0.24 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4677.14 -0.52 56 589 851 21 908 388 455 -0.0013








ACCOR 17.60 17.03 40.28 0.06 437 522 222 796 257 0.0001
AIR LIQUIDE 45.27
105.00 -0.57 411 146 335 065 567 -0.0007
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 62.58 -0.75 1 178 738 580 571 711 -0.0015
ALCATEL-LUCENT PEO 0.00
3.61 0.00 6 117 798 0 0.0000
ALSTOM 36.67 18.81 28.08 0.45 443 886 214 810 092 0.0009
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.96 2.01 10 539 623 959 392 657 0.0221
AXA 5.74
25.30 -0.77 2 624 334 1 905 775 629 -0.0011
BNP PARIBAS 21.45
52.59 -0.96 2 358 486 1 032 654 609 -0.0022
BOUYGUES 22.50 17.60 36.70 0.19 583 342 190 111 517 0.0006
CAP GEMINI 21.78
86.01 -0.14 275 064 142 986 458 -0.0003
CARREFOUR 20.43 13.06 27.12 -0.40 982 770 595 070 373 -0.0007
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.90 0.32 3 401 308 1 057 530 059 0.0010
DANONE 32.75 31.77 63.04 -0.16 671 629 580 555 838 -0.0002
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 16.43 -0.64 2 857 854 1 491 576 026 -0.0012
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
116.25 -0.21 220 979 193 166 380 -0.0002
KERING (Ex: PPR) 45.39
160.45 -0.37 108 524 74 081 054 -0.0005
KLEPIERRE 0.00
40.83 0.00 424 953 0 0.0000
L'OREAL 47.55
157.35 -0.51 318 072 231 725 025 -0.0007
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.49 -0.09 373 008 554 093 981 -0.0001
LEGRAND SA 11.72
52.62 -0.94 257 920 253 873 239 -0.0010
LVMH MOET VUITTON 43.20
147.15 -0.41 424 524 265 025 853 -0.0007
MICHELIN NOM. 22.35
88.47 -0.38 169 889 186 410 136 -0.0003
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.58 -0.38 3 121 698 2 152 247 738 -0.0006
PERNOD RICARD 38.72 36.65 106.05 -0.14 183 056 203 090 455 -0.0001
PEUGEOT 8.02 3.20 16.29 0.00 1 460 189 511 991 888 0.0000
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 61.81 0.18 330 403 199 591 712 0.0003
RENAULT 10.61
94.33 0.01 443 619 186 539 915 0.0000
SAFRAN 6.99 6.70 63.75 -0.06 632 108 261 567 228 -0.0001
SAINT GOBAIN 18.24
40.19 -0.06 830 383 523 878 033 -0.0001
SANOFI 40.30 39.41 79.71 -0.49 1 324 001 1 182 806 949 -0.0005
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
53.68 -1.16 1 020 530 551 192 021 -0.0021
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 42.79 -1.36 1 792 340 733 343 986 -0.0033
SOLVAY 42.00
99.72 -0.26 213 163 57 608 461 -0.0010
TECHNIP 26.37 25.37 46.59 -1.06 482 321 107 749 663 -0.0047
TOTAL 35.96 30.37 41.57 -1.36 3 715 497 2 236 113 955 -0.0023
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
236.30 -0.55 139 011 94 458 435 -0.0008
VALEO 9.20
143.50 -0.17 121 790 77 515 890 -0.0003
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 22.07 0.00 1 173 936 490 429 771 0.0000
VINCI 25.54
59.48 -0.03 627 230 474 573 142 0.0000
VIVENDI 17.95 12.01 19.80 0.53 3 797 207 1 233 479 589 0.0016

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

SUISSE

Romaric Godin dans "La Tribune " du 31 décembre 2015 Article intitulé : Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire

" La Banque nationale suisse aura-t-elle le monopole de la création monétaire dans la Confédération ? Il faudra voter.
Une initiative populaire visant à donner à la banque centrale suisse le monopole de la création monétaire a obtenu assez de signatures pour organiser une votation. Son adoption serait une révolution dans la Confédération.
Avec la crise qui a débuté en 2007, l'idée d'ôter aux banques le pouvoir de créer de la monnaie commence à faire son chemin, progressivement, dans l'opinion. L'an passé, un rapport parlementaire islandais a clairement proposé d'en finir avec ce pouvoir. Mais - et ce n'est pas le moindre des paradoxes - le débat pourrait s'accélérer à partir de la Suisse, pays connu pour son système bancaire démesuré.
Vers une votation
Jeudi 24 décembre, en effet, la chancellerie fédérale helvétique a enregistré officiellement l'initiative populaire « monnaie pleine » qui vise à donner à la Banque nationale suisse (BNS) le monopole absolu de la création monétaire. Cette initiative, lancée en juin 2014 par un groupe dirigé par un instituteur alémanique, Hansruedi Weber, a recueilli 111.824 signatures, soit davantage que les 100.000 nécessaires pour provoquer une votation, autrement dit un référendum.
C'est une étape importante pour cette initiative. Désormais, le conseil fédéral (gouvernement) et le parlement suisses vont devoir se prononcer sur le projet qui prévoit la modification de l'article 99 de la constitution helvétique. Puis, à une date qui reste à définir, le peuple suisse sera amené à se prononcer dans une votation. Pour être acceptée, cette initiative devra alors obtenir non seulement la majorité populaire au niveau fédéral, mais aussi dans au moins 12 des 23 cantons de la Confédération.
Les problèmes de la situation actuelle.
Le chemin est donc encore long. Mais une chose semble certaine : le débat aura bien lieu. Que propose concrètement cette initiative ? Pour ses promoteurs, la constitution helvétique est aujourd'hui inadaptée. Cette dernière reconnaît dans son article 99-1 à la « Confédération » seule le droit de battre monnaie et donne dans son article 99-2 à la BNS reconnue « indépendante », le droit de mener « une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays. » Rien de plus.
Concrètement, ceci donne de fait à la BNS le monopole de l'émission des pièces et billets, les seules formes monétaires qu'elle maîtrise. Mais elle ne maîtrise pas l'essentiel de la monnaie créée qui, en Suisse, comme ailleurs, est de la monnaie « scripturale », faisant l'objet d'un jeu d'écriture et non d'échanges physiques. Cette monnaie est, pour l'essentiel, créée par les banques lors de l'attribution de crédits à l'économie physique ou à d'autres banques.
Pour les auteurs de l'initiative, cette situation pose deux problèmes. D'abord, en « privatisant » via les banques la création monétaire, l'Etat perd là un revenu. Ensuite, contrairement à ce que prévoit la constitution, la BNS ne maîtrise que difficilement la création monétaire. Certes, la politique de taux joue en théorie sur le prix du crédit et donc sa distribution, mais cette transmission est imparfaite, on le constate encore en zone euro. La capacité de création monétaire donnée aux banques encourage la formation de bulles spéculatives ou, au contraire, freine la production de crédit lorsque celle-ci serait nécessaire. La financiarisation de l'économie a été le corollaire de ce pouvoir monétaire des banques.
Transmettre à la BNS le pouvoir de création monétaire
Pour disposer d'une économie plus stable et mieux maîtrisée et d'une création monétaire plus centrée sur l'économie réelle, les auteurs de l'initiative proposent donc de préciser que la BNS « émet désormais seule » non seulement la monnaie physique, mais aussi la « monnaie scripturale. » Conséquence : les banques perdront leur capacité de créer de l'argent ex nihilo. Tout prêt accordé par une banque devra ainsi être couvert par de la monnaie de la banque centrale au bilan de l'établissement. Dès lors, la BNS maîtrisera entièrement la création monétaire.
Le rôle des pouvoirs publics
L'initiative prévoit trois modes de distribution de l'argent créé par la BNS. D'abord via un transfert de cet argent aux pouvoirs publics pour alimenter l'économie. Ce transfert ne se fera pas sous forme de prêt, mais de « don. » La BNS alimentera donc directement les caisses publiques de la Confédération et des Cantons à la hauteur qu'elle aura déterminée. Certains s'émeuvent de la perte d'indépendance de la BNS, mais Reinhold Harringer, le porte-parole du groupe à l'origine de ce projet contacté par La Tribune, estime qu'une « complète indépendance n'existe jamais. » Il compare cette indépendance à celle de la justice fédérale : ses tribunaux sont « sous la pression de l'opinion publique, mais ses décisions sont acceptées par tous. » La BNS aura un « mandat légal clair » et « pourra agir en toute indépendance », tout en devant « rendre des compte à l'opinion publique. » Concrètement, la BNS ne fournira pas tout l'argent dont aura besoin les budgets publics, elle alimentera ce budget à la hauteur qu'elle jugera juste. Quitte, du reste, à utiliser ceci comme un moyen de pression sur les autorités pour les contraindre à réduire leurs dépenses qui, par ailleurs, en Suisse, sont déjà encadrées par une « règle d'or. »
Un « QE pour le peuple » ?
Deuxième moyen de transmission de l'argent de la BNS : les ménages eux-mêmes. Le nouvel article 99-a-3 de la constitution fédérale proposée par l'initiative prévoit l'attribution directe d'argent de la BNS aux particuliers. L'initiative émet donc la possibilité d'un « QE pour les gens », idée qui circule actuellement en Europe. Mais il est possible d'imaginer que cet argent soit aussi celui d'un revenu de base qui est actuellement en discussion en Suisse, comme en Finlande.
L'importance du circuit bancaire demeure
Dernier mode d'alimentation de l'économie en argent de la banque centrale : les banques elles-mêmes. Mais cette fois, à la différence d'aujourd'hui, les banques ne pourront prêter que l'argent qu'elles auront auparavant emprunté à la BNS selon les moyens traditionnels déjà existant de refinancement. « Il est important de conserver cette possibilité », explique Reinhold Harringer pour qui c'est un moyen important d'une gestion « fine et adaptée » des besoins de l'économie. Avec cette proposition, la distinction entre l'argent de banque centrale et la masse monétaire disponible pour l'économie disparaît. La capacité des banques d'alimenter des bulles est alors réduite, car elle doit rembourser l'argent qu'elle prête. Or, en zone euro, par exemple, c'est un des problèmes de la BCE : son bilan enfle avec l'assouplissement quantitatif, mais le crédit aux entreprises reste en faible croissance.
Gestion plus efficace pour la croissance ?
Cette gestion directe de la masse monétaire par la banque centrale sera-t-elle alors plus « efficace » que le système actuel pour générer de la croissance ? Reinhold Harringer le croit. « La banque centrale dispose d'une vision globale de l'économie de meilleure qualité que chacune des banques qui agissent avec une vision commerciale propre », souligne-t-il. Il estime aussi que la banque centrale disposera également des moyens de mieux réagir aux évolutions conjoncturelles, que ce soit un risque de ralentissement ou de surchauffe. Mais le but de l'initiative est clairement de disposer d'une croissance de « meilleure qualité », plus centrée sur l'économie réelle et plus stable.
Changement de modèle pour la finance helvétique
Cette initiative dispose du soutien de plusieurs économistes, suisses et européens. Mais elle fait, on s'en doute, l'objet de vives critiques de la part du secteur bancaire helvétique, qui est, avec près de 12 % du PIB suisse, un des piliers de l'économie nationale. Mais Reinhold Harringer estime que l'initiative va permettre au secteur de revenir à une activité « plus traditionnelle et plus solide. » Il cite le cas de banques comme la banque postale suisse, qui, sans avoir la possibilité de créer de la monnaie, réalisent de bons bénéfices. Reste que, pour les géants bancaires comme Credit Suisse ou UBS, qui vivent sur les activités de marché, le coup pourrait être rude et ils pourraient ainsi décider de quitter le pays. Mais l'initiative semble viser un changement de système : mieux vaut des banques plus modestes, mais plus utiles, que des géants bancaires instables et qui font peser un risque continuel sur les comptes publics. Une vraie révolution, donc.
Le risque de la transition
Egalement critique, le think tank libéral Avenir Suisse, financé par les grandes sociétés du pays, prône plutôt une politique de « petits pas mesurés » dans la réforme de la finance plutôt que la révolution prônée par l'initiative « monnaie pleine. » Selon Avenir Suisse, ce système de « monnaie pleine » conduirait à un « état transitoire permanent » dangereux. Reinhold Harringer, lui, répond qu'une phase de transition est prévue. Le premier jour, les engagements vis-à-vis des clients des banques vont devenir des engagements vis-à-vis de la banque centrale et seront sortis du bilan des banques. Mais rien ne sera changé. Les remboursements des crédits contractés par les clients viendront alimenter les remboursements à la banque centrale. Le tout, affirme-t-il, pourra être corrigé en cas de besoin.
Une idée ancienne
L'initiative n'est, il est vrai, pas fondée sur du sable. Elle s'inscrit dans une longue histoire. C'est, dans les années 1930, l'économiste Irving Fisher, qui avait lancé la proposition dans le cadre du « plan de Chicago » proposé au président Franklin Delano Roosevelt. Ce dernier a rejeté cette proposition, mais elle a été reprise par plusieurs économistes, dont le monétariste Milton Friedman. Cette idée a cependant été progressivement oubliée sous le triomphe de la financiarisation de l'économie. C'est la crise de 2007-2008 qui la fait revivre avec notamment une étude de deux économistes du FMI, Jaromir Benes et Michael Kumhof, qui reprennent et valident les thèses d'Irving Fisher, voyant dans le retrait aux banques de la création monétaire, un moyen de dynamiser la croissance en réduisant les risques de crise.
L'Islande a ouvert le bal
L'idée a alors retrouvé des défenseurs. Fin mars 2015, un parlementaire islandais Frosti Sigurdjonsson a remis au premier ministre de l'île nordique un rapport très complet sur le sujet en recommandant d'ôter aux banques la capacité de création monétaire. Ce rapport n'a pas débouché sur une proposition concrète pour le moment, mais il a amplifié le débat autour de cette idée entre économistes. Plusieurs autres initiatives visent à renforcer le pouvoir des banques centrales vis-à-vis des banques commerciales. En Irlande, le parti conservateur Fianna Fàil propose ainsi dans son programme des élections de 2016 de donner à la banque centrale irlandaise le moyen de limiter la capacité des banques à émettre des emprunts immobiliers.
Révolution dans la finance ?
Une adoption par la Suisse de cette initiative serait indéniablement une révolution dans le monde de la finance et ses conséquences dépasseraient largement les frontières de la Confédération. Car la Suisse n'est pas la petite Islande, c'est un des centres financiers les plus importants de la mondialisation. Or, les rares sondages sur la question ont donné une large majorité au « oui » à l'initiative. Le plus récent, datant d'août, donnait 57 % pour l'initiative, mais il doit être pris avec beaucoup de précaution, car il n'a pas été réalisé par un institut de sondage reconnu. Reinhold Harringer estime que les sondages montrent, au moins, que les citoyens helvétiques rejettent majoritairement le système actuel et se dit donc « confiant. »
Rien ne dit cependant que cela débouchera sur une majorité pour l'initiative. Le secteur bancaire va sans doute peser de tout son poids dans la campagne, emportant une partie des partis de droite, traditionnellement favorables à ce secteur. D'autant que, dans le cas qui nous occupe, il faudra aussi obtenir une majorité dans la moitié des cantons (et il existe en Suisse six demi-cantons comptant pour une demie voix). Mais les votations helvétique ont des résultats parfois surprenants.
Au-delà des divisions traditionnelles
Une chose est certaine : le sujet dépasse les divisions politiques traditionnelles. Les porteurs de ce projet sont plutôt des conservateurs et des libéraux alémaniques, inspirés par les idées monétaristes de stabilité. Mais l'idée de réduire l'influence des banques et de placer la BNS face à sa responsabilité économique en termes de croissance peut séduire plus d'un électeur de gauche, plus nombreux en Suisse romande. Si les partis politiques suisses n'ont pas encore pris position dans ce débat, il n'est pas certain que leurs consignes de vote soient ici réellement suivies. La Suisse pourrait donc donner le ton à un changement notable dans la finance internationale.

JEUDI, COMMENTAIRE SUR UN ARTICLE TRAITANT DES RISQUES DE LIQUIDITE. EDIFIANT !

 

15 12 15 ARTICLE DE PRESSE DU JOUR


 "Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."©

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

 

BOURSE

Variation du CAC 40 du 15 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : 3.16 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 15 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© :0.0242%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de création comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.23.

* L’indice de création comptable de valeur © calcule le pourcentage de la hausse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une inflation à la hausse de 99.23% ! Hausse boursière ou hausse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 129.58.

Qui dit mieux !

ARCELORMITTAL REG est annoncé en hausse de 5.37 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.1087 %. De 0.1087 % à 5.37 % = 48 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 19 416 714 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 2.02 % du flottant.

BOUYGUES est annoncé en baisse de -1.11 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0079 %. De -0.0079 % à -1.11 % = 140 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 347 566 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 190 111 517 titres soit un volume de 0.71 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4614.40 3.16 167 892 227 21 908 388 455 0.0242








ACCOR 17.60 17.03 39.34 3.42 1 314 023 222 796 257 0.0202
AIR LIQUIDE 45.27
104.70 2.60 1 211 316 335 065 567 0.0094
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 63.14 3.00 3 433 031 580 571 711 0.0177
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.48 3.02 42 699 134 2 726 713 141 0.0473
ALSTOM 36.67 18.81 27.40 1.00 1 289 019 214 810 092 0.0060
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.55 5.37 19 416 714 959 392 657 0.1087
AXA 5.74
24.69 2.32 8 648 463 1 905 775 629 0.0105
BNP PARIBAS 21.45
52.45 4.32 4 221 709 1 032 654 609 0.0177
BOUYGUES 22.50 17.60 34.78 -1.11 1 347 566 190 111 517 -0.0079
CAP GEMINI 21.78
86.15 3.00 548 351 142 986 458 0.0115
CARREFOUR 20.43 13.06 27.09 4.17 3 688 947 595 070 373 0.0259
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.44 3.11 7 238 381 1 057 530 059 0.0213
DANONE 32.75 31.77 62.12 1.92 1 774 130 580 555 838 0.0059
EDF 27.42 13.66 12.85 1.98 2 548 111 253 337 995 0.0199
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.89 2.45 5 374 346 1 491 576 026 0.0088
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
114.90 2.77 644 737 193 166 380 0.0092
KERING (Ex: PPR) 45.39
156.00 1.79 379 332 74 081 054 0.0092
L'OREAL 47.55
158.40 4.21 1 038 549 231 725 025 0.0189
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.16 1.94 610 181 554 093 981 0.0021
LEGRAND SA 11.72
52.28 0.87 742 213 253 873 239 0.0025
LVMH MOET VUITTON 43.20
147.95 4.04 1 556 323 265 025 853 0.0237
MICHELIN NOM. 22.35
87.05 2.48 688 192 186 410 136 0.0092
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.30 3.76 8 724 054 2 152 247 738 0.0152
PERNOD RICARD 38.72 36.65 102.45 1.99 500 677 203 090 455 0.0049
PEUGEOT 8.02 3.20 15.83 3.26 4 601 854 511 991 888 0.0293
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 59.47 2.66 1 056 230 199 591 712 0.0141
RENAULT 10.61
87.98 2.90 1 358 159 186 539 915 0.0211
SAFRAN 6.99 6.70 63.32 3.99 1 843 587 261 567 228 0.0281
SAINT GOBAIN 18.24
39.29 3.16 3 047 888 523 878 033 0.0184
SANOFI 40.30 39.41 78.72 5.34 5 860 189 1 182 806 949 0.0265
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
53.00 1.11 2 693 415 551 192 021 0.0054
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 41.56 3.51 4 120 441 733 343 986 0.0197
SOLVAY 42.00
93.20 1.40 631 847 57 608 461 0.0154
TECHNIP 26.37 25.37 46.55 2.87 1 108 896 107 749 663 0.0295
TOTAL 35.96 30.37 42.29 4.20 9 986 130 2 236 113 955 0.0188
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
230.80 2.94 354 570 94 458 435 0.0110
VALEO 9.20
136.25 4.33 412 297 77 515 890 0.0230
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.87 0.48 3 012 028 490 429 771 0.0029
VINCI 25.54
57.68 0.91 2 419 083 474 573 142 0.0046
VIVENDI 17.95 12.01 19.16 1.86 5 748 114 1 233 479 589 0.0087

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.


ECONOMIE

SYNTHESE TRES INTERRESSANTE

Dani Rodrik dans "La Tribune " du 15 décembre 2015 Article intitulé : Quel avenir pour le travail, à travers le monde ?


" Le travail a subi et connaît encore de grandes transformations dans les vieux pays industriels. Les pays pauvres n'emprunteront sans doute pas le même chemin. Par Dani Rodrik, Harvard
 A la mi-décembre, l'ONU publiera le nouveau numéro de sa série de référence de Rapports sur le développement humain annuels. Le rapport de cette année met l'accent sur la nature du travail : comment la façon dont nous gagnons notre vie est transformée par la mondialisation économique, les nouvelles technologies et les innovations d'organisation sociale. Les perspectives pour les pays en développement, en particulier, sont décidément mitigées.
Pour la plupart des gens, la plupart du temps, le travail est généralement désagréable. Historiquement, c'est grâce à de grandes quantités de travail éreintant que les pays sont devenus riches. Et c'est la richesse qui permet à certaines personnes d'avoir la chance de faire un travail plus agréable.
 Pendant la révolution industrielle, une baisse du niveau de vie
Grâce à la révolution industrielle, de nouvelles technologies dans les textiles en coton, dans le fer et l'acier, ainsi que dans le transport ont permis une hausse constante des niveaux de productivité du travail pour la première fois dans l'histoire. D'abord en Grande-Bretagne au milieu du XVIIIe siècle, puis en Europe occidentale et en Amérique du Nord, des hommes et des femmes affluèrent de la campagne vers les villes pour satisfaire la demande croissante de main-d'œuvre des usines.
Cependant, pendant plusieurs décennies, les travailleurs n'ont que peu profité des avantages de la hausse de la productivité. Ils travaillèrent de longues heures dans des conditions étouffantes, habitèrent dans des logements surpeuplés et insalubres, et leurs revenus ne progressèrent que très peu. Certains indicateurs, tels que la taille moyenne des travailleurs, suggèrent que les niveaux de vie ont peut-être même diminué pendant un certain temps.
Un partage des gains
Avec le temps, le capitalisme s'est transformé et ses gains ont commencé à être plus largement partagés. Cela s'est produit en partie parce que les salaires ont commencé à augmenter naturellement lorsque le surplus des travailleurs ruraux s'est tari. Mais, de manière tout aussi importante, les travailleurs se sont organisés pour défendre leurs intérêts. Craignant la révolution, les industriels acceptèrent des compromis. Les droits civils et politiques furent étendus à la classe ouvrière.
La démocratie, à son tour, dompta encore un peu plus le capitalisme. Les conditions de travail s'améliorèrent grâce à des arrangements négociés ou prescrits par l'Etat qui conduisirent à une réduction des heures de travail, une plus grande sécurité, ainsi que des allocations de famille, de santé et d'autres avantages. Les investissements publics dans l'éducation et la formation des travailleurs les rendirent à la fois plus productifs et plus libres d'exercer des choix.
En conséquence, la part du travail dans l'excédent des entreprises s'est mise à augmenter. Bien que les emplois en usine ne soient jamais devenus agréables, les métiers d'ouvriers permettaient dorénavant d'accéder à un niveau de vie de la classe moyenne, avec toutes ses possibilités de consommation et ses opportunités de style de vie.
Naissance de l'économie post-industrielle
Finalement, le progrès technologique a amoindri le capitalisme industriel. La productivité du travail dans les industries manufacturières a augmenté beaucoup plus vite que dans le reste de l'économie: une quantité identique (voire supérieure) d'acier, de voitures et de matériel électronique pouvait être réalisée avec beaucoup moins de travailleurs. Ainsi, les travailleurs « excédentaires » furent déplacés vers les industries de services - l'éducation, la santé, la finance, le divertissement et l'administration publique, par exemple. Ainsi est née l'économie post-industrielle.
Le travail devint plus agréable pour certains, mais pas pour tous. A ceux qui avaient les compétences, le capital et le bon sens pour prospérer dans l'ère post-industrielle, les services ont offert des possibilités démesurées. Des banquiers, des consultants et des ingénieurs gagnèrent des salaires beaucoup plus élevés que leurs ancêtres de l'ère industrielle.
De manière toute aussi importante, le travail de bureau permit un degré de liberté et d'autonomie personnelle que le travail en usine n'avait jamais fourni. Malgré de longues heures (peut-être plus que dans les emplois en usine), les professionnels des services bénéficièrent d'un contrôle beaucoup plus grand sur leur vie quotidienne et les décisions en milieu de travail. Les enseignants, les infirmières et les serveurs étaient loin d'être aussi bien payés mais ont, eux aussi, été libérés de la monotonie de la corvée mécanique de l'atelier.
Renoncer aux avantages négociés du capitalisme industriel
Pour les travailleurs les moins qualifiés, cependant, les emplois du secteur des services ont impliqué de renoncer aux avantages négociés du capitalisme industriel. La transition vers une économie de services a souvent été de pair avec le déclin des syndicats, de la protection de l'emploi et des normes d'équité salariale, ce qui a affaiblit grandement le pouvoir de négociation et la sécurité d'emploi des travailleurs.
Ainsi, l'économie post-industrielle a-t-elle ouvert un nouvel abîme au sein du marché du travail, entre les personnes disposant d'emplois dans les services stables, à salaire élevé et épanouissants, et celles devant se contenter d'emplois éphémères, peu rémunérés et peu satisfaisants. Deux facteurs ont déterminé la part de chaque type d'emploi - et donc l'ampleur des inégalités produites par la transition post-industrielle : le niveau d'éducation et de compétences de la main-d'œuvre, et le degré d'institutionnalisation des marchés du travail dans les services (outre l'industrie manufacturière).
Quand la réalité se rapproche de "l'idéal" des marchés selon la science économique libérale
L'inégalité, l'exclusion et la dualité se sont accrues dans les pays où les compétences étaient mal réparties et de nombreux services se sont approchés de « l'idéal » des marchés au comptant des manuels d'économie. Les États-Unis, où de nombreux travailleurs sont obligés de de combiner plusieurs emplois afin de s'assurer un niveau de vie adéquat, demeurent l'exemple canonique de ce modèle.
Quel avenir pour le travail dans les pays à faible revenu?
La grande majorité des travailleurs vivent encore dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire et doivent encore passer par ces transformations. Il y a deux raisons de penser que leur trajectoire future ne se déroulera pas (nécessairement) tout à fait de la même façon.
Tout d'abord, il n'y a aucune raison pour laquelle des conditions de travail sécurisées, la liberté d'association et la négociation collective ne pourraient pas être introduites à des stades de développement plus précoces que ce qui n'a eu lieu historiquement. Tout comme la démocratie politique n'a pas besoin d'attendre que les revenus augmentent, des normes de travail solides ne doivent pas nécessairement arriver après le développement économique. Les travailleurs des pays à faibles revenus ne devraient pas être privés des droits fondamentaux pour des raisons de développement industriel et de performance à l'exportation.
Deuxièmement, les forces de la mondialisation et du progrès technologique ont concouru à modifier la nature du travail manufacturier d'une manière qui rend très difficile, voire impossible, pour les nouveaux arrivants d'imiter l'expérience industrielle des quatre Tigres asiatiques, ou celle des économies européenne et nord-américaine avant eux. Beaucoup (sinon la plupart) des pays en développement sont en train de devenir des économies de services sans avoir développé un grand secteur manufacturier - un processus que j'ai baptisé « désindustrialisation prématurée ».
Désindustrialisation prématurée
La désindustrialisation prématurée pourrait-elle être une bénédiction déguisée, permettant aux travailleurs dans le monde en développement de contourner la corvée du travail en usine ?
Si c'est le cas, comment un tel avenir pourrait-il être construit? Ce n'est pas clair. Une société dans laquelle la plupart des travailleurs sont auto-propriétaires - commerçants, professionnels indépendants ou artistes - et fixent leurs propres conditions d'emploi tout en bénéficiant d'un niveau vie adéquat est possible uniquement lorsque la productivité globale de l'économie est déjà très élevée. Les services de haute productivité - tels que l'informatique ou la finance - ont besoin de travailleurs bien formés, et non pas le genre non qualifié que les pays pauvres ont en abondance.
Il y a à la fois de bonnes et de mauvaises nouvelles pour l'avenir du travail dans les pays en développement. Grâce à la politique sociale et le droit du travail, les travailleurs peuvent devenir des acteurs à part entière de l'économie beaucoup plus tôt dans le processus de développement. En même temps, le moteur traditionnel de développement économique - l'industrialisation - est susceptible de fonctionner à capacité beaucoup plus faible. La combinaison résultante des attentes élevées du public et de la faible capacité de production de revenus sera un défi majeur pour les économies en développement partout dans le monde.
Traduit de l'anglais par Timothée Demont
Dani Rodrik, professeur d'économie politique internationale à la John F. Kennedy School of Government de Harvard University, est l'auteur de: The Rights and Wrongs of the Dismal Science.
© Project Syndicate 1995-2015

 

Souvenez-vous, il y a quelques jours :

Mathias Thépot dans "La Tribune " du 11 décembre 2015 Article intitulé : Pourquoi l'Europe ne peut plus vivre en dessous de ses moyens Savourez cet article comme j'ai pu le savourer. Enfin, les dogmes tombent et la presse accepte de parler et d'écrire les réalités et non le consensus "imposé".

" Il est temps que l'Europe réinvestisse dans la croissance, et mette un terme à sa tendance à l'accumulation des excédents, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Il est temps que la zone euro arrête de vivre en dessous de ses moyens et investisse ! C'est en substance le message délivré jeudi 10 décembre par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans une étude intitulée « donner une chance à la reprise » en Europe, élaborée conjointement avec ses homologues de l'AK Wien (Autriche), l'ECLM (Danemark) et l'IMK (Allemagne). Ce groupe d'instituts -nommée IAGS - vise en particulier le couple germano-bruxellois, responsable des politiques de restriction budgétaire au sein de la zone euro, et qui sont source d'échec.
Reprise molle
Car après l'austérité des années 2011-2013, la reprise en zone euro peine à se matérialiser concrètement comment s'étonner de ce fait ? Qui connait une austérité profitable dans cette configuration, hormis pour les promoteurs de l'austérité qui ont adapté leur économie à percevoir les fruits de cette dernière au détriment d'autres pays ? Souvenez-vous des commentaires sur la trahison de l'allemagne de Merkel. : la croissance n'y sera que de 1,6 % pour 2015 et la Commission européenne table sur + 1,8 % en 2016 et + 1,9 % en 2017. De faibles taux, alors même que  les facteurs externes sont plutôt favorables à la croissance  : la baisse des prix du pétrole, un euro faible, une pause globale dans le processus de consolidation budgétaire, et surtout une politique monétaire impulsée par la Banque centrale européenne qui se veut expansionniste, au moins jusqu'en mars 2017.
Le chômage en zone euro reste par ailleurs proche des 11 %, avec de fortes divergences entre les pays, tout particulièrement entre les pays du nord et les pays du sud. L'avenir de certains pays importants, comme l'Italie, inquiète tout particulièrement les économistes de l'OFCE. Plus globalement, « il faudra attendre entre sept et huit ans avant de retrouver le taux de chômage d'avant crise en Europe », s'inquiète Xavier Timbeau, directeur principal à l'OFCE. Bref, le climat est morose.
Épargner ailleurs plutôt qu'investir chez soi
Mais il y a pire. En effet, l'un des grand maux de la zone euro, et tout particulièrement de l'Allemagne, c'est son obsession  pour l'accumulation des excédents courants. La politique allemande cherche à mettre tout en œuvre en interne pour être compétitif et conquérir des marchés mondiaux. Ainsi, l'Allemagne et, dans une moindre mesure, les autres pays de la zone euro préfèrent épargner leurs rentrées d'argent ailleurs qu'en Europe, plutôt que de les consommer ou de les investir sur le marché domestique. L'excédent courant de la zone euro atteint ainsi 3,8 % de son PIB en 2015, selon l'OCDE. Du jamais vu. A titre de comparaison, le solde positif de la balance courante de la zone euro n'atteignait que 0,5 % du PIB en 2010. Alors, ai-je été trop dur dans mes commentaires passés ?
Ainsi, à l'inverse de la Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, l'investissement productif dans la zone euro est en constante baisse depuis 2011. Cette situation coïncide avec les politiques de restriction budgétaire mises en œuvre dans la zone, et qui ont contribué à minorer les dépenses de tous les acteurs économiques. Clairement, l'Allemagne impulse cette politique : son excédent courant atteint désormais 280 milliards de dollars soit 8,3 % de son PIB, selon l'OCDE, sur un excédent total de 436 milliards de dollars pour la zone euro.
Respecter les règles européennes
Obnubilé par sa conquête des marchés extérieurs, l'Allemagne joue depuis plus de 10 ans sur la modération salariale, la précarisation du travail et la maîtrise des comptes publics pour limiter la demande interne et renforcer sa compétitivité externe. Une politique qui, couplée avec une monnaie unique, mène la zone toute entière dans le mur, affirme l'OFCE.
Au cours des cinq dernières années, l'Allemagne a même affiché un excédent supérieur à 6 % du PIB, limite au-delà de laquelle la Commission européenne repère un « déséquilibre macroéconomique. ». Pour que les excédents dégagés soient réinvestis dans l'économie européenne, il faudrait donc déjà « que la Commission européenne demande à l'Allemagne de respecter les règles européennes et cet engagement de 6 % », estime Xavier Ragot, le président de l'OFCE. Il faut sortir de cette europe allemande pour mieux recréer l'Europe de la Paix avec une Allemagne non conquérante et non prédominatrice. Si ce n'est pas possible, il faut créer l'Europe de la Paix sans l'Allemagne tout en la controlant car, ne l'oublions pas, l'Europe de la Paix doit être créée pour se protéger du retour à une histoire "boche".  Pour celles et ceux qui pourraient penser que j'y ai été "fort", comment justifier une politique de paupérisation qui a mené des millions d'européens à la pauvreté voire à la pauvreté absolue ? Comment justifier les insultes employées par certains "politiques" allemands envers des peuples Européens ? Insultes identiques à celles employées par l'allemagne nazie ? Je répète que mes propos ne s'adressent pas au Peuple Allemand ni à l'ensemble des politiques allemands mais bien à la descendance politique nazie qu'elle soit allemande, belge, française ou autres. Etant Belge, nous avons eu et avons encore, nous aussi, notre lot de nazis.

Si je comprends que ces mots puissent géner, je pense qu'il nous faut toujours être des plus vigilants et des plus intolérants avec ces faits.

N'oubliez pas que nous entrons dans une pahse de "révolution SOCIOECOPOFI" comme déjà connue dans l'histoire comme fin des années 20. L'influence des innovations informatiques et autres, si elles créeront un "nouveau monde" à terme, vont déstabiliser totalement les paradigmes actuels. C'est bien dans cette prériode qu'il faut A TOUT PRIX maintenir un niveau de vie des Peuples afin que ces derniers ne soient pas tentés par les extrêmes qui ne vivent que de la paupérisation et des peurs. L'économie est avant tout humaine, l'oublier en faveur d'une économie financière a toujours mené aux guerres. C'est pourquoi nous devons maintenir, entre le moment de la mise place des révolutions industrielles et les effets positifs de leur généralisation et de leur "maturité", le pouvoir d'achat de la majorité. Paradoxalement, cette réalité est assez simple à mettre en place et à valoriser si l'on accepte de revoir certains dogmes passés et actuels concernant le temps de travail, la rente universelle (quelle différence entre une rente universelle et le principe de multiples défiscalisations chargées de maintenir les ressources de quelques uns au détriment de l'ensemble et autres "stupidités SOCIOECOPOFI" mises à la charge de tous pour favoriser la minorité qui corrompt ?) etc.. pendant la période de déstabilisation économique.

C'est pourquoi, il nous faut "foutre en l'air" cette europe.

Cette europe n'est pas l'Europe de la Paix.

Cette europe est l'europe des lobbies et l'histoire a montré et démontré que cela se terminait toujours très mal.

Il nous faut "casser" cette europe pour mieux imposer sa reconstruction Humaine et Humaniste.

"Si les vivants ferment les yeux des morts, le temps n’est-il pas venu que les morts ouvrent les yeux des vivants"

Vaclav Havel : « La sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs que dans le cœur humain, la pensée humaine, l’humilité humaine, la responsabilité humaine. Sans révolution globale dans la sphère de la conscience humaine, rien ne peut changer positivement, même dans la sphère de l’existence humaine, et la marche de notre monde vers la catastrophe écologique, sociale, démographique ou culturelle, est irréversible"


Aymeric Jung : "Comme l’écrivait justement l’auteur de Big Brother “à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire”."


Une hausse de l'euro nuirait à l'Allemagne
Il serait donc (enfin) temps d'investir dans la zone euro afin de faire repartir l'activité, invective les économistes de l'OFCE. Et pour convaincre l'Allemagne, en plus d'avancer le risque d'explosion de la zone euro tant la situation devient intenable pour certains pays, l'IAGS avance un second argument : celui de voir les excédents allemands perdre de leur valeur une fois que les politiques d'assouplissement monétaire de la BCE seront épuisées, car l'euro s'appréciera. Ainsi, au plus tard en 2017, l'OFCE prévoit « une appréciation du taux de change de 25 % de 1,30 à 1,40 dollar l'euro ». Ce qui aura un effet négatif sur la valeur des actifs accumulés hors zone euro par l'Allemagne ces dernières années.
De quoi, espère l'OFCE, persuader Berlin de réinvestir ses excédents dans la zone euro, et plus globalement de « remédier au problème de gestion macroéconomique de la zone euro », explique Xavier Timbeau.
Relancer (vraiment) l'investissement
L'OFCE milite surtout pour aller plus loin que le seul « Plan Juncker » en Europe, que Xavier Timbeau apparente à une recapitalisation à hauteur de 21 milliards d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), laquelle l'a déjà été en 2012 de 60 milliards d'euros, ainsi qu'en 2005 de 67 milliards d'euros, « sans que cela n'ait un impact significatif sur l'investissement », constate-t-il. Il prône plutôt « une gestion active de la demande » par l'investissement afin d'enclencher un cercle vertueux à l'intérieur de la zone euro, et qui n'oublierait pas le risque de hausse des inégalités.
Car l'addition des individus au chômage, de ceux voulant un travail mais n'en cherchant plus, et des personnes en situation de sous-emploi, atteint environ 23 % de la population active de la zone euro, selon les chiffres recoupés par l'OFCE. L'investissement social, notamment dans l'éducation, ne pourra donc être délaissé. Sous peine de laisser aux générations futures un héritage bien médiocre. ou la guerre."

Commentaire : Si parfois mes commentaires vous choquent, je tiens à vous présenter mes excuses . Cela est du au fait que mes analyses se basant à la fois sur les enseignements du passé et sur la prospective me font toucher (peut-être à tort) des évidences qui parfois sont des plus négatives. Pour celles et ceux que je choque, j'espère qu'elles et qu'ils ne retiennent que la pertinence de mes propos. Pertinence qui ne se juge que dans le temps et non dans l'instant moutonnier de la publication. Si pendant des années, j'ai opté volontairement pour être et rester dans le système du "bien penser" et de l'anonymat, je pense que les dérives de l'europe allemande, du monde financier etc... implique de dire, au risque de se tromper, nos réalités. Dans tous les cas, le temps est notre seul juge. Avec le temps, comment jugez-vous le bien fondé (ou non) de mes propos ? Excellent week-end. A ce stade, j'ose écrire "avec toute mon amitié".

 

REVUE DE PRESSE DU 12 AU 14 12 15

"La vérité est une vigilance et non un dogme, c'est en ce sens qu'elle nous rend libres. Aussi l'homme de bien est-il aux aguets même pour ce qu'il ne voit pas, sur le qui-vive même pour ce qu'il n'entend pas : il n'est rien de plus visible que ce qui est caché, rien de plus manifeste que ce qui est latent. Voilà pourquoi l'homme de bien reste si vigilant lorsqu'il est seul avec lui-même."

Jean-Yves Leloup

« Ce qui nous permet de garder le cap, de rester vigilant, c’est notre histoire. »  

Naomi Klein

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

COURRIER ANACOFI VERSION FINALE DU 10 12 15

MARDI, COMMENTAIRE SUR UN ARTICLE TRAITANT DES RISQUES DE LIQUIDITE. EDIFIANT !

BOURSE

Variation du CAC 40 du 11 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -1.84 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.


Variation du CAC 40 du 11 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0128%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.30.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.30% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 142.75.

Qui dit mieux !

SOLVAY est annoncé en hausse de 0.12 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0028 %. De 0.0028 % à 0.12 % = 43 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 320 636 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 57 608 461 titres soit un volume de 2.29 % du flottant.

ARCELORMITTAL REG est annoncé en baisse de -5.83 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.1370 %. De -0.1370 % à -5.83 % = 42 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 22 543 441 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 2.35 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4549.56 -1.84 152 769 354 21 908 388 455 -0.0128








ACCOR 17.60 17.03 38.82 -0.99 1 439 976 222 796 257 -0.0064
AIR LIQUIDE 45.27
102.95 -1.39 1 379 364 335 065 567 -0.0057
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 62.28 -2.96 2 837 745 580 571 711 -0.0145
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.43 -1.94 24 351 879 2 726 713 141 -0.0173
ALSTOM 36.67 18.81 27.32 -1.51 1 185 746 214 810 092 -0.0083
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.62 -5.83 22 543 441 959 392 657 -0.1370
AXA 5.74
24.65 -2.32 8 200 422 1 905 775 629 -0.0100
BNP PARIBAS 21.45
51.29 -1.87 3 917 722 1 032 654 609 -0.0071
BOUYGUES 22.50 17.60 35.61 -0.14 1 364 908 190 111 517 -0.0010
CAP GEMINI 21.78
84.16 -1.79 580 518 142 986 458 -0.0073
CARREFOUR 20.43 13.06 26.16 -2.66 3 566 826 595 070 373 -0.0159
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.23 -2.01 6 211 963 1 057 530 059 -0.0118
DANONE 32.75 31.77 61.39 -1.57 1 660 250 580 555 838 -0.0045
EDF 27.42 13.66 13.09 -2.24 3 661 823 253 337 995 -0.0324
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.84 -1.19 7 139 186 1 491 576 026 -0.0057
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
113.85 -1.39 701 737 193 166 380 -0.0050
KERING (Ex: PPR) 45.39
155.45 -1.52 405 392 74 081 054 -0.0083
L'OREAL 47.55
154.45 -1.25 653 145 231 725 025 -0.0035
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 45.97 -0.54 439 979 554 093 981 -0.0004
LEGRAND SA 11.72
52.68 -1.81 413 227 253 873 239 -0.0029
LVMH MOET VUITTON 43.20
144.95 -2.06 1 238 338 265 025 853 -0.0096
MICHELIN NOM. 22.35
86.84 -2.89 846 144 186 410 136 -0.0131
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 14.92 -1.36 10 514 704 2 152 247 738 -0.0066
PERNOD RICARD 38.72 36.65 102.00 -0.92 522 132 203 090 455 -0.0024
PEUGEOT 8.02 3.20 15.80 -1.50 5 793 129 511 991 888 -0.0170
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 57.69 -2.15 1 239 336 199 591 712 -0.0134
RENAULT 10.61
87.84 -5.28 2 414 604 186 539 915 -0.0683
SAFRAN 6.99 6.70 61.98 -1.88 1 468 910 261 567 228 -0.0106
SAINT GOBAIN 18.24
38.55 -0.44 2 690 552 523 878 033 -0.0023
SANOFI 40.30 39.41 76.42 -0.44 3 896 916 1 182 806 949 -0.0014
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
53.25 -3.18 3 282 852 551 192 021 -0.0189
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 40.69 -2.41 4 179 512 733 343 986 -0.0137
SOLVAY 42.00
92.23 0.12 1 320 636 57 608 461 0.0028
TECHNIP 26.37 25.37 46.16 -1.96 1 288 908 107 749 663 -0.0234
TOTAL 35.96 30.37 41.80 -2.97 8 523 699 2 236 113 955 -0.0113
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
228.05 -0.91 349 401 94 458 435 -0.0034
VALEO 9.20
134.10 -2.65 302 061 77 515 890 -0.0103
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.13 -2.13 2 156 071 490 429 771 -0.0094
VINCI 25.54
57.63 -1.66 1 642 970 474 573 142 -0.0057
VIVENDI 17.95 12.01 19.03 -0.94 6 443 230 1 233 479 589 -0.0049

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

ALLEMAGNE/EUROPE/FRANCE/OFCE

ATTENTION LES COMMENTAIRES DE CET ARTICLE PEUVENT GENER VOIRE OUTRER CERTAINS D'ENTRE-VOUS

TEL N'EST PAS LEUR OBJET, LEUR OBJET EST DE ME SERVIR DE PREUVE DE PUBLICATION POUR MES TRAVAUX ET RECHERCHES

Mathias Thépot dans "La Tribune " du 11 décembre 2015 Article intitulé : Pourquoi l'Europe ne peut plus vivre en dessous de ses moyens Savourez cet article comme j'ai pu le savourer. Enfin, les dogmes tombent et la presse accepte de parler et d'écrire les réalités et non le consensus "imposé".

" Il est temps que l'Europe réinvestisse dans la croissance, et mette un terme à sa tendance à l'accumulation des excédents, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Il est temps que la zone euro arrête de vivre en dessous de ses moyens et investisse ! C'est en substance le message délivré jeudi 10 décembre par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans une étude intitulée « donner une chance à la reprise » en Europe, élaborée conjointement avec ses homologues de l'AK Wien (Autriche), l'ECLM (Danemark) et l'IMK (Allemagne). Ce groupe d'instituts -nommée IAGS - vise en particulier le couple germano-bruxellois, responsable des politiques de restriction budgétaire au sein de la zone euro, et qui sont source d'échec.
Reprise molle
Car après l'austérité des années 2011-2013, la reprise en zone euro peine à se matérialiser concrètement comment s'étonner de ce fait ? Qui connait une austérité profitable dans cette configuration, hormis pour les promoteurs de l'austérité qui ont adapté leur économie à percevoir les fruits de cette dernière au détriment d'autres pays ? Souvenez-vous des commentaires sur la trahison de l'allemagne de Merkel. : la croissance n'y sera que de 1,6 % pour 2015 et la Commission européenne table sur + 1,8 % en 2016 et + 1,9 % en 2017. De faibles taux, alors même que  les facteurs externes sont plutôt favorables à la croissance  : la baisse des prix du pétrole, un euro faible, une pause globale dans le processus de consolidation budgétaire, et surtout une politique monétaire impulsée par la Banque centrale européenne qui se veut expansionniste, au moins jusqu'en mars 2017.
Le chômage en zone euro reste par ailleurs proche des 11 %, avec de fortes divergences entre les pays, tout particulièrement entre les pays du nord et les pays du sud. L'avenir de certains pays importants, comme l'Italie, inquiète tout particulièrement les économistes de l'OFCE. Plus globalement, « il faudra attendre entre sept et huit ans avant de retrouver le taux de chômage d'avant crise en Europe », s'inquiète Xavier Timbeau, directeur principal à l'OFCE. Bref, le climat est morose.
Épargner ailleurs plutôt qu'investir chez soi
Mais il y a pire. En effet, l'un des grand maux de la zone euro, et tout particulièrement de l'Allemagne, c'est son obsession  pour l'accumulation des excédents courants. La politique allemande cherche à mettre tout en œuvre en interne pour être compétitif et conquérir des marchés mondiaux. Ainsi, l'Allemagne et, dans une moindre mesure, les autres pays de la zone euro préfèrent épargner leurs rentrées d'argent ailleurs qu'en Europe, plutôt que de les consommer ou de les investir sur le marché domestique. L'excédent courant de la zone euro atteint ainsi 3,8 % de son PIB en 2015, selon l'OCDE. Du jamais vu. A titre de comparaison, le solde positif de la balance courante de la zone euro n'atteignait que 0,5 % du PIB en 2010. Alors, ai-je été trop dur dans mes commentaires passés ?
Ainsi, à l'inverse de la Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, l'investissement productif dans la zone euro est en constante baisse depuis 2011. Cette situation coïncide avec les politiques de restriction budgétaire mises en œuvre dans la zone, et qui ont contribué à minorer les dépenses de tous les acteurs économiques. Clairement, l'Allemagne impulse cette politique : son excédent courant atteint désormais 280 milliards de dollars soit 8,3 % de son PIB, selon l'OCDE, sur un excédent total de 436 milliards de dollars pour la zone euro.
Respecter les règles européennes
Obnubilé par sa conquête des marchés extérieurs, l'Allemagne joue depuis plus de 10 ans sur la modération salariale, la précarisation du travail et la maîtrise des comptes publics pour limiter la demande interne et renforcer sa compétitivité externe. Une politique qui, couplée avec une monnaie unique, mène la zone toute entière dans le mur, affirme l'OFCE.
Au cours des cinq dernières années, l'Allemagne a même affiché un excédent supérieur à 6 % du PIB, limite au-delà de laquelle la Commission européenne repère un « déséquilibre macroéconomique. ». Pour que les excédents dégagés soient réinvestis dans l'économie européenne, il faudrait donc déjà « que la Commission européenne demande à l'Allemagne de respecter les règles européennes et cet engagement de 6 % », estime Xavier Ragot, le président de l'OFCE. Il faut sortir de cette europe allemande pour mieux recréer l'Europe de la Paix avec une Allemagne non conquérante et non prédominatrice. Si ce n'est pas possible, il faut créer l'Europe de la Paix sans l'Allemagne tout en la controlant car, ne l'oublions pas, l'Europe de la Paix doit être créée pour se protéger du retour à une histoire "boche".  Pour celles et ceux qui pourraient penser que j'y ai été "fort", comment justifier une politique de paupérisation qui a mené des millions d'européens à la pauvreté voire à la pauvreté absolue ? Comment justifier les insultes employées par certains "politiques" allemands envers des peuples Européens ? Insultes identiques à celles employées par l'allemagne nazie ? Je répète que mes propos ne s'adressent pas au Peuple Allemand ni à l'ensemble des politiques allemands mais bien à la descendance politique nazie qu'elle soit allemande, belge, française ou autres. Etant Belge, nous avons eu et avons encore, nous aussi, notre lot de nazis.

Si je comprends que ces mots puissent géner, je pense qu'il nous faut toujours être des plus vigilants et des plus intolérants avec ces faits.

N'oubliez pas que nous entrons dans une pahse de "révolution SOCIOECOPOFI" comme déjà connue dans l'histoire comme fin des années 20. L'influence des innovations informatiques et autres, si elles créeront un "nouveau monde" à terme, vont déstabiliser totalement les paradigmes actuels. C'est bien dans cette prériode qu'il faut A TOUT PRIX maintenir un niveau de vie des Peuples afin que ces derniers ne soient pas tentés par les extrêmes qui ne vivent que de la paupérisation et des peurs. L'économie est avant tout humaine, l'oublier en faveur d'une économie financière a toujours mené aux guerres. C'est pourquoi nous devons maintenir, entre le moment de la mise place des révolutions industrielles et les effets positifs de leur généralisation et de leur "maturité", le pouvoir d'achat de la majorité. Paradoxalement, cette réalité est assez simple à mettre en place et à valoriser si l'on accepte de revoir certains dogmes passés et actuels concernant le temps de travail, la rente universelle (quelle différence entre une rente universelle et le principe de multiples défiscalisations chargées de maintenir les ressources de quelques uns au détriment de l'ensemble et autres "stupidités SOCIOECOPOFI" mises à la charge de tous pour favoriser la minorité qui corrompt ?) etc.. pendant la période de déstabilisation économique.

C'est pourquoi, il nous faut "foutre en l'air" cette europe.

Cette europe n'est pas l'Europe de la Paix.

Cette europe est l'europe des lobbies et l'histoire a montré et démontré que cela se terminait toujours très mal.

Il nous faut "casser" cette europe pour mieux imposer sa reconstruction Humaine et Humaniste.

"Si les vivants ferment les yeux des morts, le temps n’est-il pas venu que les morts ouvrent les yeux des vivants"

Vaclav Havel : « La sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs que dans le cœur humain, la pensée humaine, l’humilité humaine, la responsabilité humaine. Sans révolution globale dans la sphère de la conscience humaine, rien ne peut changer positivement, même dans la sphère de l’existence humaine, et la marche de notre monde vers la catastrophe écologique, sociale, démographique ou culturelle, est irréversible"


Aymeric Jung : "Comme l’écrivait justement l’auteur de Big Brother “à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire”."


Une hausse de l'euro nuirait à l'Allemagne
Il serait donc (enfin) temps d'investir dans la zone euro afin de faire repartir l'activité, invective les économistes de l'OFCE. Et pour convaincre l'Allemagne, en plus d'avancer le risque d'explosion de la zone euro tant la situation devient intenable pour certains pays, l'IAGS avance un second argument : celui de voir les excédents allemands perdre de leur valeur une fois que les politiques d'assouplissement monétaire de la BCE seront épuisées, car l'euro s'appréciera. Ainsi, au plus tard en 2017, l'OFCE prévoit « une appréciation du taux de change de 25 % de 1,30 à 1,40 dollar l'euro ». Ce qui aura un effet négatif sur la valeur des actifs accumulés hors zone euro par l'Allemagne ces dernières années.
De quoi, espère l'OFCE, persuader Berlin de réinvestir ses excédents dans la zone euro, et plus globalement de « remédier au problème de gestion macroéconomique de la zone euro », explique Xavier Timbeau.
Relancer (vraiment) l'investissement
L'OFCE milite surtout pour aller plus loin que le seul « Plan Juncker » en Europe, que Xavier Timbeau apparente à une recapitalisation à hauteur de 21 milliards d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), laquelle l'a déjà été en 2012 de 60 milliards d'euros, ainsi qu'en 2005 de 67 milliards d'euros, « sans que cela n'ait un impact significatif sur l'investissement », constate-t-il. Il prône plutôt « une gestion active de la demande » par l'investissement afin d'enclencher un cercle vertueux à l'intérieur de la zone euro, et qui n'oublierait pas le risque de hausse des inégalités.
Car l'addition des individus au chômage, de ceux voulant un travail mais n'en cherchant plus, et des personnes en situation de sous-emploi, atteint environ 23 % de la population active de la zone euro, selon les chiffres recoupés par l'OFCE. L'investissement social, notamment dans l'éducation, ne pourra donc être délaissé. Sous peine de laisser aux générations futures un héritage bien médiocre. ou la guerre."

Commentaire : Si parfois mes commentaires vous choquent, je tiens à vous présenter mes excuses . Cela est du au fait que mes analyses se basant à la fois sur les enseignements du passé et sur la prospective me font toucher (peut-être à tort) des évidences qui parfois sont des plus négatives. Pour celles et ceux que je choque, j'espère qu'elles et qu'ils ne retiennent que la pertinence de mes propos. Pertinence qui ne se juge que dans le temps et non dans l'instant moutonnier de la publication. Si pendant des années, j'ai opté volontairement pour être et rester dans le système du "bien penser" et de l'anonymat, je pense que les dérives de l'europe allemande, du monde financier etc... implique de dire, au risque de se tromper, nos réalités. Dans tous les cas, le temps est notre seul juge. Avec le temps, comment jugez-vous le bien fondé (ou non) de mes propos ? Excellent week-end. A ce stade, j'ose écrire "avec toute mon amitié".

 

BANQUE

Charles Sannat dans "Economie matin" du 11 décembre 2015 Article intitulé : Non ! Votre argent n'est pas en sécurité. Rabobank supprime 9000 emplois

" La Rabobank n’est pas la banque exotique d’un pays éloigné et sans Etat. C’est la banque coopérative, concurrente d’ING et ABN Amro aux Pays-Bas ce qui n’est pas totalement rien du tout.
Or cet établissement vient d’annoncer une nouvelle restructuration passant par la suppression de 9.000 emplois d’ici 2018, ce qui correspond à 20% des effectifs (la Rabobank compte actuellement 47.000 collaborateurs), ainsi qu’une réduction de son bilan de 150 milliards d’euros d’ici 2020, pour se conformer aux règles de Bâle IV « visant à rendre les banques plus résilientes aux chocs économiques et boursiers ».
Des banques européennes qui restent encore et toujours très fragiles !
Ce n’est pas un hasard. Le plan annoncé par la Rabobank s’ajoute à la longue liste de banques ayant annoncé des réductions d’effectifs cette année. Deutsche Bank, Credit Suisse, HSBC et Standard Chartered ou encore Barclays, UBS, RBS et Lloyds !!
Vous n’avez dans cette liste que des poids lourds de la finance européenne, des poids lourds chez qui vous avez mis votre argent ! Enfin pas forcément vous directement mais les épargnants européens des pays concernés.
Vous remarquerez dans cette liste l’absence notable de banques françaises, italiennes, ou encore espagnoles qui comme chacun peut s’en douter sont en bien meilleures santé que les autres !!!
Comment expliquer une telle différence ? La Société Générale a bien annoncé à son tour il y a quelques semaines un plan de réduction massif de ses agences. Disons que pour le moment les banques françaises par exemple ont la chance immense d’avoir pour elles leur « pyramide des âges » et de très nombreux collaborateurs, les célèbres « babyboomers », partent massivement à la retraite sans être évidemment remplacés ce qui explique en très grande partie l’absence de plans de licenciements de grande envergure.
Vous devez donc comprendre que les banques françaises ne licencient pas parce qu’elles sont en bonne santé ou en meilleure santé que les autres, mais qu’elles arrivent pour le moment à s’en passer grâce aux très importants départs en retraite.
Côté réduction de bilan, nos banques sont parfaitement dans la moyenne européenne, si elles communiquent peu sur ces sujets sensibles, les crédits ne sont pas faciles à obtenir actuellement, sans pour autant être impossible.
Disons que les banques ont considérablement durci leur conditions d’octroi de prêts.
Or les dépôts bancaires, (vos dépôts) comme je l’explique dans ma lettre STRATEGIES sont comptablement et juridiquement considérés comme une créance que vous détenez sur la banque…
Que se cache-t-il derrière ce vocable barbare ? Rien de très compliqué en réalité. Vous comprendrez mieux lorsque je vous dirais qu’en réalité VOTRE argent n’existe plus, n’existe pas !!! Comptablement, vous n’avez pas un dépôt mais bien une créance. Cela signifie que la banque « vous doit »… et elle vous doit uniquement dans la limite de ses possibilités et de la liquidité qu’elle détient. Classiquement, dans les cas de ce que l’on appelle les Bankrun on se rend compte que les banques peuvent au mieux rembourser 10% de ce qui leur a été confié si tout le monde voulait son argent en même temps.
Pour vous protéger, il n’y a hélas pas des milliers de solutions. Vous pouvez certes avoir plusieurs banques, vous pouvez certes espérer et prier pour que le fonds de garantie des dépôts vous sauve, mais avec deux milliards d’euros en cas de problème cela n’ira pas chercher bien loin, non la seule solution c’est la débancarisation et l’investissement dans des actifs tangibles, mais pas uniquement pour des raisons de risques bancaires. Oui les banques sont fragiles, oui elles peuvent faire faillite, mais ce n’est hélas pas le seul risque auquel vous êtes confrontés avec votre patrimoine et ce sont ces sujets-là auxquels j’apporte des pistes de réflexions concrètes dans ma lettre STRATEGIES. Ces réalités expliquent pourquoi la guerre du cash est lancée. Gardez du cash ! Le cash est votre seule sécurité. Les pièces d'or (sans tomber dans la spéculation et l'exagération) ont une réelle pertinence patrimoniale. L'Etat n'est plus garant de rien.
Et la reprise elle est où ?
Je vous disais que le risque bancaire n’était pas votre seul risque.
On l’oublie mais il y a un immense problème avec la croissance et la création d’emploi comme vous pourrez le voir et le lire dans deux articles de cette édition que je consacre d’une part aux destructions d’emplois que l’on constate dans notre pays selon la dernière étude de l’INSEE, et d’autre part au fait que les « nouveaux métiers » dont on nous parle en raison des bouleversements technologiques ne sont tout simplement pas au rendez-vous, ce qui n’est pas franchement pour me surprendre.
Dans ce contexte, il ne peut pas y avoir de croissance économique saine et durable autre que celle reposant soit sur une fuite en avant dans la dette, soit une création monétaire débridée, tout en sachant que nous faisons globalement… les deux !!! C’est évidemment la pire des situations.
Mais ce n’est pas tout ! Pour la France, se rajoute désormais le risque de « guerre » et comme l’a dit le Président Hollande, la France est en guerre !!! Le problème d’une guerre c’est que cela coûte cher, très cher à l’économie. Sauf pour certains lobbies....souvenez-vous des origines de la guerre du Vietnam, d'Irak, des efforts de Paix de Charles 1er mis à mal par la France etc....
Les plus anciens parmi vous, se souviennent sans doute du coût de nos guerres de décolonisation, sans même parler de la seconde guerre mondiale. Plus récemment, la guerre américaine en Irak depuis 2003 et en Afghanistan a coûté la modique somme de 4 000 milliards de dollars, oui vous avez bien vu, 4 000 milliards de dollars. Cette guerre contre le terrorisme, en dehors de toute considération éthnico-religieuso-politico-ce-que-vous-voulez, aura des conséquences majeures pour notre pays à un moment où nous ne sommes financièrement parlant pas franchement dans une superbe forme économique.
Ce nouveau risque est très mal appréhendé économiquement parlant et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de consacrer une édition spéciale de ma lettre STRATEGIES à l’économie de guerre. Que sait-on ? Comment cela peut-il se passer, quelles conséquences pour le PIB, pour la « croissance » ou encore pour la qualité de vie au quotidien. Comment placer son argent ? Comment parfois survivre, comment anticiper et comment faire les bons choix, c’est à toutes ces questions et à pleins d’autres que, je le pense, vous trouverez des réponses et des éléments d’informations capables de nourrir votre réflexion pour vous adapter à un monde qui change très vite. En tout cas c’est un sujet vraiment passionnant, et je ne regrette pas tout le temps que j’y consacre car je n’avais jusqu’à présent pas envisager les choses sous l’angle « économie de guerre », l’exercice intellectuel est donc particulièrement intéressant et captivant pour tout vous dire. Pour ceux qui veulent en savoir plus je vous donne rendez-vous ici.
Il existe des solutions, vous avez des choix à faire, pour cela, il n’y a qu’une seule solution, regarder la vérité et la réalité en face. Il faut se préparer au pire en espérant le meilleur et mettre dans votre boite à outils un savant mélange de solutions capables de se compenser les unes et les autres quelles que soit les conditions futures.

Commentaire : Charles Sannat, que je ne connais pas, a un cursus qui l'a mené au Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS). CEDS où j'ai passé certains des meilleurs moments de ma vie lors des conférences ouvertes à tout raisonnement étayé et étayable. Une ouverture d'esprit encadrée par la seule recherche de la réalité, du "juste", cela en toute impartialité et en toute liberté. Où trouvez cela en dehors du CEDS ?

Porter les marchés boursiers sur un trend haussier est, je le pense, ce qui va arriver. Pourquoi ? Parce que seuls les marchés boursiers, dans leur configuration actuelle, peuvent créer le sentiment de richesse adapté à la reprise de la consommation. Comment ? Tout simplement par l'effet de création de richesse du au seul principe comptable mark-to-market. Des chiffres sans réelle valeur financière présentés comme une "richesse". Voir www.agecedecotationihr.com Soigner le mal par le mal...et sortir à temps. Quatre ans de très fortes hausses et sortir à la veille de 2020 ? Cela dit, si les Etats mettaient en place des Fonds de Stabilisation Boursiers Nationaux, nous éviterions les conséquences négatives des seuls effets des hausses boursières dues au principe comptable "mark-to-market". Effet comptable "mark-to-market" transformé par la magie du Saint Esprit et des autorités type AMF en performance financière. Situation qui transforme trop souvent les professionnels financiers en dealers de fausses performances financières.  Voir rubrique Bourse ci-dessus pour comprendre la désinformation boursière et ses manquements, manquements que l'on peut utiliser à bon escient avant d'y mettre fin.

Pourquoi l'idée du Fonds de Stabilisation Boursier n'est-elle pas reprise ? Tout simplement parce qu'elle ne convient pas aux lobbies qui vivent des déstabilisations étatiques et financières qu'ils créent et pour lesquelles ils achètent d'une façon ou d'une autre l'inaction voire le silence des fonctionnaires des autorités de marchés, des commissaires aux comptes, des politiques, des vendeurs de merdes financières et Humaines qui se présentent comme des professionnels  etc...

Je défie qui que ce soit de démontrer que l'idée du Fonds de Stabilisation Boursier n'est pas opérationnelle. Si vous connaissez un ou une "politique" qui a du courage, présentez lui cette idée et si il (ou elle) y adhère, il ou elle restera dans l'histoire.

Et pourquoi pas un regroupement de professionnels financiers qui porte cette idée ?

Imaginez demain l'effet SOCIOECOPOFI (SOCIOlogique ECOnomique POlitique et FInancier) qu'aurait le retour des capitaux dans l'économie réelle si l'on mettait à mal le mensonge et la bidouille comptable qui servent de support à l'évasion des capitaux vers les produits dérivés mathématiques ...  Produits dérivés (ils portent bien leur nom) qui sont batis sur des formules mathématiques dénuées de toute crédibilité financière et qui sont mis en place en hypothéquant l'ensemble des actions (ou des titres) détenus par tous les investisseurs, cela sans leur accord et en parfait irrespect de toutes les règles morales, éthiques et juridiques. Les crises financières sont voulues et créées VOLONTAIREMENT. C'est pour cela, que si l'on s'affranchit de l'influence du système mensongé, nous pouvons les prévoir avec un certain taux de réussite voire un taux de réussite certain. L'Avenir dépend en grande partie du refus des commissaires aux comptes de continuer de faire du n'importe quoi sous prétexte qu'ils touchent (je ne dis rien de nouveau, cette réalité est reconnue par les autorités comptables internationales) ainsi qu'au refus des autorités financières type AMF de continuer de pratiquer la forfaiture. Sur ce dernier point rien n'est perdu, il suffit de lire les déclarations et alertes des derniers anciens présidents de l'AMF qui ont rompu leur silence une fois à la retraite ainsi que les déclarations sans ambiguité de Monsieur Jouyet qui a fait preuve d'un très grand courage pendant sa présidence puisqu'il a tout dénoncé des corruptions, des responsabilités, de l'incompétence de l'AMF etc... Et enfin, aujourd'hui sous la présidence de Monsieur Rameix qui a fait voeu de "Redonner du sens à la finance" en 2016. Désormais tout est possible, car comment redonner du sens à la finance sans mettre fin aux corruptions, aux arrangements, aux bidouillages par l'AMF de dossiers contre les professionnels génants, aux silences passés trop souvent rémunérés (achetés) de certains intermédiaires financiers, à la fumisterie comptable corrompue  etc... ? Il reste aux professionels financiers (Conseil en gestion de patrimoine, courtier etc...) non véreux de faire de même en se distinguant clairement de la lie financière en mettant en place un environnement professionnel DISTINCTIF des plus compréhensibles par les clients non avertis et non qualifiés. Cet environnement devra clairement engager son sens des responsabilités tant professionnelles, qu'étatiques en terme SOCIOECOPOFI (SOCIOlogie, ECOnomie, POlitique, FInance). Il y a quelques jours, j'ai tendu une main à la seule association de professionnels (ANACOFI) qui ait répondu à une demande de ma part de rendez-vous il y a quelques années. Malheureusement, ce rendez-vous de quelques minutes à Paris fut suivi d'un silence radio le plus total. La crise de 2007/2008 arriva, crise anticipée mensuellement dans mes écrits depuis janvier 2007. En 2016, les clients non avertis et non qualifiés auront une alternative aux mensonges financiers. Je l'avais annoncé et, d'une façon ou d'une autre, ce sera mis en place en 2016. A quand un contrat d'assurance vie spécial épargnants et investisseurs non avertis avec l' information financière IHR (Information Humainement Reponsable). Avis aux amateurs, avis aux professionnels qui veulent batir une nouvelle histoire et surtout une nouvelle réalité financière. Tout est ouvert.

 

10 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR


 "Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."©

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

BOURSE

Variation du CAC 40 du 09 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -0.95 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 09 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0075%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.21.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.21% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 125.67.

Qui dit mieux !

ARCELORMITTAL REG est annoncé en hausse de 4.64 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.1776 %. De 0.1776 % à 4.64 % = 25 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 36 722 832 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 3.83 % du flottant.

ACCOR est annoncé en baisse de -3.12 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0305 %. De -0.0305 % à -3.12 % = 101 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 2 180 791 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 222 796 257 titres soit un volume de 0.98 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4637.45 -0.95 172 634 302 21 908 388 455 -0.0075








ACCOR 17.60 17.03 38.86 -3.12 2 180 791 222 796 257 -0.0305
AIR LIQUIDE 45.27
104.75 -0.99 1 205 891 335 065 567 -0.0036
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 63.49 -1.89 2 114 460 580 571 711 -0.0069
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.52 -2.84 44 747 081 2 726 713 141 -0.0466
ALSTOM 36.67 18.81 28.14 -1.95 1 554 827 214 810 092 -0.0141
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.79 4.64 36 722 832 959 392 657 0.1776
AXA 5.74
25.27 -1.00 5 230 298 1 905 775 629 -0.0027
BNP PARIBAS 21.45
52.18 -1.51 3 361 632 1 032 654 609 -0.0049
BOUYGUES 22.50 17.60 35.21 1.12 1 371 362 190 111 517 0.0081
CAP GEMINI 21.78
85.46 -1.08 924 893 142 986 458 -0.0070
CARREFOUR 20.43 13.06 27.27 0.04 2 445 474 595 070 373 0.0002
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.58 -0.80 5 404 316 1 057 530 059 -0.0041
DANONE 32.75 31.77 62.92 -1.21 1 697 163 580 555 838 -0.0035
EDF 27.42 13.66 12.62 -1.21 4 848 812 253 337 995 -0.0232
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.76 0.22 5 667 535 1 491 576 026 0.0008
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
116.20 -0.73 503 306 193 166 380 -0.0019
KERING (Ex: PPR) 45.39
157.75 -0.60 345 777 74 081 054 -0.0028
L'OREAL 47.55
157.45 -1.50 603 331 231 725 025 -0.0039
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.50 -0.74 680 903 554 093 981 -0.0009
LEGRAND SA 11.72
53.64 -0.78 461 763 253 873 239 -0.0014
LVMH MOET VUITTON 43.20
148.85 -1.10 943 129 265 025 853 -0.0039
MICHELIN NOM. 22.35
89.61 -1.70 692 914 186 410 136 -0.0063
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.16 -1.53 8 237 417 2 152 247 738 -0.0059
PERNOD RICARD 38.72 36.65 102.50 -1.63 460 775 203 090 455 -0.0037
PEUGEOT 8.02 3.20 16.04 -0.31 5 016 958 511 991 888 -0.0030
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 58.48 -1.05 735 377 199 591 712 -0.0039
RENAULT 10.61
92.03 -0.17 947 432 186 539 915 -0.0009
SAFRAN 6.99 6.70 62.67 -2.61 1 338 640 261 567 228 -0.0134
SAINT GOBAIN 18.24
38.84 -1.92 2 579 418 523 878 033 -0.0095
SANOFI 40.30 39.41 77.27 -1.77 3 694 990 1 182 806 949 -0.0055
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
54.80 -1.24 2 463 917 551 192 021 -0.0055
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 41.80 -0.56 3 601 506 733 343 986 -0.0028
SOLVAY 42.00
92.42 -0.62 946 362 57 608 461 -0.0102
TECHNIP 26.37 25.37 45.38 3.57 1 522 407 107 749 663 0.0504
TOTAL 35.96 30.37 42.83 0.93 8 560 642 2 236 113 955 0.0036
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
232.40 -1.04 253 031 94 458 435 -0.0028
VALEO 9.20
138.35 -0.07 297 240 77 515 890 -0.0003
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.63 0.00 2 037 647 490 429 771 0.0000
VINCI 25.54
59.41 -0.50 1 258 603 474 573 142 -0.0013
VIVENDI 17.95 12.01 19.26 -0.93 4 973 450 1 233 479 589 -0.0037

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.

ALLEMAGNE/FRANCE

Dans "Boursorama " du 9 décembre 2015 Article intitulé : La France bientôt détrônée comme premier partenaire commercial de l'Allemagne

" La France est partie pour céder cette année aux Etats-Unis sa place de premier partenaire commercial de l'Allemagne, une première depuis la Réunification allemande qui vient souligner un écart qui se creuse entre les deux principales économies européennes. Eh oui, la France en ayant collaboré avec Merkel....
D'avril à septembre inclus, chaque mois cette année l'Allemagne a exporté plus par-dessus l'Atlantique que chez le voisin français, c'est clair qu'avec l'austérité imposée par l'europe allemande... selon les chiffres de l'Office allemand des statistiques. En septembre, dernier mois pour lequel les chiffres par pays sont disponibles, ce sont pour 10,7 milliards d'euros de biens et services qui sont partis vers les Etats-Unis, et pour 9,2 milliards vers la France.
Pour Carsten Brzeski, économiste d'ING, la tendance est claire: "les Etats-Unis sont devenus le plus gros partenaire commercial de l'Allemagne et pour la première fois depuis des années ils vont finir l'année en position numéro un, devant la France". Celle-ci n'avait jamais été détrônée depuis la Réunification en 1990 et cette évolution a "une forte portée symbolique", dit-il à l'AFP.
Le qualificatif "premier partenaire commercial" est un poncif des louanges de la relation franco-allemande, et ne manque à aucune énumération de la solidité des liens entre les deux pays qui aiment voir en leur tandem le moteur politique de l'Europe.
- la réciproque toujours vraie -
Mais les effets conjugués de la faiblesse de l'euro, qui rend plus compétitives les exportations hors du bloc monétaire, de la vigueur retrouvée de l'économie américaine et de la faiblesse relative de celle de la France ont rompun le charme - au moins côté allemand. Pour la France, l'Allemagne est toujours et de loin le premier partenaire commercial, avec une part de 17% des échanges, a redit mercredi à l'Assemblée nationale le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur Matthias Fekl.
"Les Etats-Unis prennent une importance gigantesque, et sont partis pour être la locomotive de l'économie mondiale dans les années à venir", analyse pour l'AFP Anton Börner, président de la fédération allemande des exportateurs BGA, alors que dans le même temps "l'économie française s'affaiblit" et souffre de sa compétitivité en berne.
Les économistes mettent aussi en avant l'effet démultiplicateur de l'euro faible sur les exportations vers les Etats-Unis et le Royaume-Uni, un autre partenaire important de l'Allemagne.
A ce titre la politique très généreuse de la Banque centrale européenne (BCE), qui en abreuvant la zone euro de liquidités fait baisser la valeur de la monnaie, a tout d'un "programme de relance ciblé" pour l'Allemagne, fait valoir M. Brzeski, et permet notamment de compenser le ralentissement de la demande dans certains grands marchés asiatiques, Chine en tête.
Est-ce à dire que la situation pourrait se retourner à nouveau quand les mouvements de devise s'inverseront? Cela ne semble pas pour tout de suite, avec une BCE partie pour soutenir massivement l'économie et les prix encore un moment.
- "point d'inflexion" -
M. Börner du BGA voit dans la distanciation de la France "un point d'inflexion, quelque chose de long terme" - qui n'enlève rien toutefois au fait que le pays est "un partenaire très important, politiquement le plus important". Du baratin pour expliquer que la France s'est fait avoir.
Pour M. Brzeski, "c'est aussi un reflet des divergences de l'axe franco-allemand", divergences économiques profondes - des indicateurs de compétitivité, de la balance commerciale dont l'une est structurellement déficitaire et l'autre très excédentaire, de la situation des finances publiques -, et de plus en plus divergences politiques.
Quelques jours après le succès électoral du Front National aux élections régionales en France, M. Börner ne cache pas son inquiétude quant à la situation politique du voisin français.
Si le FN était amené à gouverner en France à partir de 2017, date du prochain scrutin présidentiel, et appliquait son programme économique anti-euro et protectionniste, "ce serait une catastrophe", prévient-il, en écho aux inquiétudes de nombreux politiques et représentants des milieux d'affaires allemands." En l'occurence dans la situation actuelle, ce raisonnement est faux. Cela dit M.Börner le sait, mais il joue son rôle.

FRANCE/POLITIQUE/HOMME DE COURAGE

Dans "Boursorama  AFP/Jean-Christophe Verhaegen" du 9 décembre 2015 Article intitulé : Jean-Pierre Masseret, de l'indéfectible Lorrain à l'irréductible de l'Est

" "Têtu et obstiné" ou "homme de valeurs"? En 48 heures Jean-Pierre Masseret, 71 ans, tête de liste aux régionales dans l'Est, est devenu l'irréductible Lorrain qui a bravé le PS en refusant de se retirer face au Front national, au prix de son investiture. Quelques minutes après 20 heures dimanche, malgré son score désastreux --16,11%, le plus mauvais de toutes les listes régionales PS ce soir-là-- et 20 points d'écart avec le candidat frontiste Florian Philippot, ce septuagénaire à l'éternel col-roulé annonçait son maintien en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Enfin un Homme politique face aux "politiques" qui n'ont comme crédo que "Le baisser de froc (pantalon) le plus rapide de l'ouest" à moins que ce soit "Les "politiques" qui baissaient leur froc plus vite que leur ombre.", choisissez votre version.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

Il court-circuitait du même coup les annonces imminentes de Paris, où les dirigeants socialistes, réunis en bureau national, décidaient du retrait en cas de triangulaires défavorables.
"Pas de retrait pour moi", a maintenu le président sortant du Conseil régional de Lorraine, en dépit de la multiplication des pressions et des appels.
"Nous n'avons pas subi les diktats, nous ne nous sommes pas couchés", a-t-il lancé mardi soir après que le PS eut échoué à réunir les 95 colistiers démissionnaires nécessaires au retrait de la liste.
Cela lui a coûté son investiture, annoncée par Paris mardi soir, mais rien ne l'a fait changer d'avis: ni les SMS de Manuel Valls lundi matin -"Tu ne peux pas avoir raison seul contre tous"-Ah bon et pourquoi ?, ni ce qui ressemblait à une mise au pilori par son ami "Manu" en direct sur France 2 le soir même: "Il ne faut pas s'accrocher, il faut être digne". A votre avis, Valls l'Espagnol naturalisé est-il digne ? A-t-il déjà été devant les urnes ? Etre digne, c'est avant tout avoir du courage. Aucune personne courageuse ne se permettrait les propos de Valls. Car le courage, quelle que soit sa forme, mérite le respect. Ne pas avoir ce respect signifie ne pas avoir de dignité ou tout simplement être un opportuniste indigne.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."

"Je suis désolé, mais il y a des choses que je ne peux pas faire", a rétorqué M. Masseret. Rien à voir avec une éventuelle peur de la retraite: "Je porte la défense d'intérêts, je ne m'accroche pas à un poste".
Cet homme "têtu et obstiné, avec un sens politique affiné", selon Jean-Michel Toulouze, un des candidats aux régionales qui s'était prononcé pour le retrait, se dit incapable d'imaginer une assemblée régionale sans élus de gauche pendant six ans.
- "Je suis socialiste" -
Tout ça le touche: il s'avoue "meurtri" de la situation. Derrière ses lunettes rondes, ses yeux bleus fatigués trahissent les nuits courtes et les discussions longues.
"Vous imaginez bien que pour moi c'est extrêmement difficile d'être dans cette situation d'espèce de confrontation avec mon propre parti", lançait-il lundi soir à la télévision.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"On ne doit pas pratiquer l’acte de « donner » mais être. En « étant » on donnera ce qu’il faut donner, aimer ce qu’il faut aimer, être juste et non faire « juste » ...."©

Interrogé sur le retrait de son investiture, M. Masseret rétorque, visiblement ému: "Une chose qu'on ne peut pas m'enlever, c'est que je suis socialiste. Personne ne peut m'enlever ce titre. Ma vie et mon engagement parlent pour moi".
Ce marathonien de longue date, qui a même remporté celui de Paris dans la catégorie vétérans, n'envisage pas une élection autrement que "jusqu'au bout".
"On est candidat pour être élu, de la majorité ou de l'opposition", explique-t-il en assurant se projeter "dans un moyen terme, dans le combat contre le Front national", que la stratégie d'évitement ou de front républicain n'a jamais permis de gagner.
"Quand on fait une analyse froide de la situation, il a raison", reconnaît M. Toulouze, qui estime cependant que "son logiciel ne fonctionne plus".
Marié, trois enfants et deux petits-enfants, il est né à Cusset, dans l'Allier. Mais c'est à la Lorraine que cet homme, qui n'a jamais caché son appartenance à la franc-maçonnerie, doit toute sa carrière politique.
L'ancien inspecteur des impôts a décroché son premier mandat en 1979 au conseil général de Moselle - observant, élection après élection, la poussée du parti d'extrême droite.
Elu sénateur de Moselle en 1983, il n'a quitté les bancs du palais du Luxembourg qu'une fois, entre 1997 et 2001, le temps d'enfiler le costume de secrétaire d'État aux Anciens combattants sous le gouvernement Lionel Jospin.
A ce poste, il a tout fait pour que la guerre d'Algérie soit reconnue en tant que telle.
"Permettez-moi d'utiliser l'expression guerre d'Algérie, je sais bien que c'était une guerre, tout simplement", avait-il lancé en inaugurant un mémorial - rompant avec l'utilisation du pudique "événements".
Quant au conseil régional de Lorraine, il y est entré en 1986 et en a arraché la présidence à la droite en 2004, porté par la "vague rose". A l'issue, déjà, d'une triangulaire avec l'UMP et le Front national."

Commentaire : Comme j'ai déjà eu à l'écrire les grands partis ne sont plus que des syndicats d'intérêts. Il suffit d'écouter Valls & co et les dernières déclarations de Sarkozy à propos du FN pour comprendre. Il est où le Sarkozy qui parlait "Angela et moi...", il est où le Sarkozy qui vilipendait le FN, maintenant il fait les "trottoirs". Et Holland, il est où ? Je précise que je ne suis pas pour un parti ou un autre. Je suis pour des Hommes ou Femmes Politiques. 

Je propose aux politiques de réfléchir à la mise en place du Fonds de Stabilisation Boursier, FSB qui est une solution à la crise actuelle. Comme d'habitude, l'AMF est en copie de cette revue de presse. Souvenez-vous du courrier envoyé au ministre Moscovici le 21 février 2014

Souvenez-vous : Ci-dessous, 5 minutes pour comprende la malhonnêteté des politicards actuels grâce à la vidéo ci-dessous.


10 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR


 "Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."©

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

 

BOURSE

Variation du CAC 40 du 09 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -0.95 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 09 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0075%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.21.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.21% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 125.67.

Qui dit mieux !

ARCELORMITTAL REG est annoncé en hausse de 4.64 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.1776 %. De 0.1776 % à 4.64 % = 25 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 36 722 832 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 3.83 % du flottant.

ACCOR est annoncé en baisse de -3.12 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0305 %. De -0.0305 % à -3.12 % = 101 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 2 180 791 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 222 796 257 titres soit un volume de 0.98 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4637.45 -0.95 172 634 302 21 908 388 455 -0.0075








ACCOR 17.60 17.03 38.86 -3.12 2 180 791 222 796 257 -0.0305
AIR LIQUIDE 45.27
104.75 -0.99 1 205 891 335 065 567 -0.0036
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 63.49 -1.89 2 114 460 580 571 711 -0.0069
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.52 -2.84 44 747 081 2 726 713 141 -0.0466
ALSTOM 36.67 18.81 28.14 -1.95 1 554 827 214 810 092 -0.0141
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.79 4.64 36 722 832 959 392 657 0.1776
AXA 5.74
25.27 -1.00 5 230 298 1 905 775 629 -0.0027
BNP PARIBAS 21.45
52.18 -1.51 3 361 632 1 032 654 609 -0.0049
BOUYGUES 22.50 17.60 35.21 1.12 1 371 362 190 111 517 0.0081
CAP GEMINI 21.78
85.46 -1.08 924 893 142 986 458 -0.0070
CARREFOUR 20.43 13.06 27.27 0.04 2 445 474 595 070 373 0.0002
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.58 -0.80 5 404 316 1 057 530 059 -0.0041
DANONE 32.75 31.77 62.92 -1.21 1 697 163 580 555 838 -0.0035
EDF 27.42 13.66 12.62 -1.21 4 848 812 253 337 995 -0.0232
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.76 0.22 5 667 535 1 491 576 026 0.0008
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
116.20 -0.73 503 306 193 166 380 -0.0019
KERING (Ex: PPR) 45.39
157.75 -0.60 345 777 74 081 054 -0.0028
L'OREAL 47.55
157.45 -1.50 603 331 231 725 025 -0.0039
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.50 -0.74 680 903 554 093 981 -0.0009
LEGRAND SA 11.72
53.64 -0.78 461 763 253 873 239 -0.0014
LVMH MOET VUITTON 43.20
148.85 -1.10 943 129 265 025 853 -0.0039
MICHELIN NOM. 22.35
89.61 -1.70 692 914 186 410 136 -0.0063
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.16 -1.53 8 237 417 2 152 247 738 -0.0059
PERNOD RICARD 38.72 36.65 102.50 -1.63 460 775 203 090 455 -0.0037
PEUGEOT 8.02 3.20 16.04 -0.31 5 016 958 511 991 888 -0.0030
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 58.48 -1.05 735 377 199 591 712 -0.0039
RENAULT 10.61
92.03 -0.17 947 432 186 539 915 -0.0009
SAFRAN 6.99 6.70 62.67 -2.61 1 338 640 261 567 228 -0.0134
SAINT GOBAIN 18.24
38.84 -1.92 2 579 418 523 878 033 -0.0095
SANOFI 40.30 39.41 77.27 -1.77 3 694 990 1 182 806 949 -0.0055
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
54.80 -1.24 2 463 917 551 192 021 -0.0055
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 41.80 -0.56 3 601 506 733 343 986 -0.0028
SOLVAY 42.00
92.42 -0.62 946 362 57 608 461 -0.0102
TECHNIP 26.37 25.37 45.38 3.57 1 522 407 107 749 663 0.0504
TOTAL 35.96 30.37 42.83 0.93 8 560 642 2 236 113 955 0.0036
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
232.40 -1.04 253 031 94 458 435 -0.0028
VALEO 9.20
138.35 -0.07 297 240 77 515 890 -0.0003
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.63 0.00 2 037 647 490 429 771 0.0000
VINCI 25.54
59.41 -0.50 1 258 603 474 573 142 -0.0013
VIVENDI 17.95 12.01 19.26 -0.93 4 973 450 1 233 479 589 -0.0037

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.

ALLEMAGNE/FRANCE

Dans "Boursorama " du 9 décembre 2015 Article intitulé : La France bientôt détrônée comme premier partenaire commercial de l'Allemagne

" La France est partie pour céder cette année aux Etats-Unis sa place de premier partenaire commercial de l'Allemagne, une première depuis la Réunification allemande qui vient souligner un écart qui se creuse entre les deux principales économies européennes. Eh oui, la France en ayant collaboré avec Merkel....
D'avril à septembre inclus, chaque mois cette année l'Allemagne a exporté plus par-dessus l'Atlantique que chez le voisin français, c'est clair qu'avec l'austérité imposée par l'europe allemande... selon les chiffres de l'Office allemand des statistiques. En septembre, dernier mois pour lequel les chiffres par pays sont disponibles, ce sont pour 10,7 milliards d'euros de biens et services qui sont partis vers les Etats-Unis, et pour 9,2 milliards vers la France.
Pour Carsten Brzeski, économiste d'ING, la tendance est claire: "les Etats-Unis sont devenus le plus gros partenaire commercial de l'Allemagne et pour la première fois depuis des années ils vont finir l'année en position numéro un, devant la France". Celle-ci n'avait jamais été détrônée depuis la Réunification en 1990 et cette évolution a "une forte portée symbolique", dit-il à l'AFP.
Le qualificatif "premier partenaire commercial" est un poncif des louanges de la relation franco-allemande, et ne manque à aucune énumération de la solidité des liens entre les deux pays qui aiment voir en leur tandem le moteur politique de l'Europe.
- la réciproque toujours vraie -
Mais les effets conjugués de la faiblesse de l'euro, qui rend plus compétitives les exportations hors du bloc monétaire, de la vigueur retrouvée de l'économie américaine et de la faiblesse relative de celle de la France ont rompun le charme - au moins côté allemand. Pour la France, l'Allemagne est toujours et de loin le premier partenaire commercial, avec une part de 17% des échanges, a redit mercredi à l'Assemblée nationale le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur Matthias Fekl.
"Les Etats-Unis prennent une importance gigantesque, et sont partis pour être la locomotive de l'économie mondiale dans les années à venir", analyse pour l'AFP Anton Börner, président de la fédération allemande des exportateurs BGA, alors que dans le même temps "l'économie française s'affaiblit" et souffre de sa compétitivité en berne.
Les économistes mettent aussi en avant l'effet démultiplicateur de l'euro faible sur les exportations vers les Etats-Unis et le Royaume-Uni, un autre partenaire important de l'Allemagne.
A ce titre la politique très généreuse de la Banque centrale européenne (BCE), qui en abreuvant la zone euro de liquidités fait baisser la valeur de la monnaie, a tout d'un "programme de relance ciblé" pour l'Allemagne, fait valoir M. Brzeski, et permet notamment de compenser le ralentissement de la demande dans certains grands marchés asiatiques, Chine en tête.
Est-ce à dire que la situation pourrait se retourner à nouveau quand les mouvements de devise s'inverseront? Cela ne semble pas pour tout de suite, avec une BCE partie pour soutenir massivement l'économie et les prix encore un moment.
- "point d'inflexion" -
M. Börner du BGA voit dans la distanciation de la France "un point d'inflexion, quelque chose de long terme" - qui n'enlève rien toutefois au fait que le pays est "un partenaire très important, politiquement le plus important". Du baratin pour expliquer que la France s'est fait avoir.
Pour M. Brzeski, "c'est aussi un reflet des divergences de l'axe franco-allemand", divergences économiques profondes - des indicateurs de compétitivité, de la balance commerciale dont l'une est structurellement déficitaire et l'autre très excédentaire, de la situation des finances publiques -, et de plus en plus divergences politiques.
Quelques jours après le succès électoral du Front National aux élections régionales en France, M. Börner ne cache pas son inquiétude quant à la situation politique du voisin français.
Si le FN était amené à gouverner en France à partir de 2017, date du prochain scrutin présidentiel, et appliquait son programme économique anti-euro et protectionniste, "ce serait une catastrophe", prévient-il, en écho aux inquiétudes de nombreux politiques et représentants des milieux d'affaires allemands." En l'occurence dans la situation actuelle, ce raisonnement est faux. Cela dit M.Börner le sait, mais il joue son rôle.

FRANCE/POLITIQUE/HOMME DE COURAGE

Dans "Boursorama  AFP/Jean-Christophe Verhaegen" du 9 décembre 2015 Article intitulé : Jean-Pierre Masseret, de l'indéfectible Lorrain à l'irréductible de l'Est

" "Têtu et obstiné" ou "homme de valeurs"? En 48 heures Jean-Pierre Masseret, 71 ans, tête de liste aux régionales dans l'Est, est devenu l'irréductible Lorrain qui a bravé le PS en refusant de se retirer face au Front national, au prix de son investiture. Quelques minutes après 20 heures dimanche, malgré son score désastreux --16,11%, le plus mauvais de toutes les listes régionales PS ce soir-là-- et 20 points d'écart avec le candidat frontiste Florian Philippot, ce septuagénaire à l'éternel col-roulé annonçait son maintien en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Enfin un Homme politique face aux "politiques" qui ont comme crédo "Le baisser de froc (pantalon) le plus rapide de l'ouest" à moins que ce soit "Les "politiques" qui baissaient leur froc plus vite que leur ombre.", choisissez votre version.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

Il court-circuitait du même coup les annonces imminentes de Paris, où les dirigeants socialistes, réunis en bureau national, décidaient du retrait en cas de triangulaires défavorables.
"Pas de retrait pour moi", a maintenu le président sortant du Conseil régional de Lorraine, en dépit de la multiplication des pressions et des appels.
"Nous n'avons pas subi les diktats, nous ne nous sommes pas couchés", a-t-il lancé mardi soir après que le PS eut échoué à réunir les 95 colistiers démissionnaires nécessaires au retrait de la liste.
Cela lui a coûté son investiture, annoncée par Paris mardi soir, mais rien ne l'a fait changer d'avis: ni les SMS de Manuel Valls lundi matin -"Tu ne peux pas avoir raison seul contre tous"-Ah bon et pourquoi ?, ni ce qui ressemblait à une mise au pilori par son ami "Manu" en direct sur France 2 le soir même: "Il ne faut pas s'accrocher, il faut être digne". A votre avis, Valls l'Espagnol naturalisé est-il digne ? A-t-il déjà été devant les urnes ? Etre digne, c'est avant tout avoir du courage. Aucune personne courageuse ne se permettrait les propos de Valls. Car le courage, quelle que soit sa forme, mérite le respect. Ne pas avoir ce respect signifie ne pas avoir de dignité ou tout simplement être un opportuniste indigne.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."

"Je suis désolé, mais il y a des choses que je ne peux pas faire", a rétorqué M. Masseret. Rien à voir avec une éventuelle peur de la retraite: "Je porte la défense d'intérêts, je ne m'accroche pas à un poste".
Cet homme "têtu et obstiné, avec un sens politique affiné", selon Jean-Michel Toulouze, un des candidats aux régionales qui s'était prononcé pour le retrait, se dit incapable d'imaginer une assemblée régionale sans élus de gauche pendant six ans.
- "Je suis socialiste" -
Tout ça le touche: il s'avoue "meurtri" de la situation. Derrière ses lunettes rondes, ses yeux bleus fatigués trahissent les nuits courtes et les discussions longues.
"Vous imaginez bien que pour moi c'est extrêmement difficile d'être dans cette situation d'espèce de confrontation avec mon propre parti", lançait-il lundi soir à la télévision.

Souvenez-vous des mots repris dans cette revue de presse depuis plusieurs années :

"On ne doit pas pratiquer l’acte de « donner » mais être. En « étant » on donnera ce qu’il faut donner, aimer ce qu’il faut aimer, être juste et non faire « juste » ...."©

Interrogé sur le retrait de son investiture, M. Masseret rétorque, visiblement ému: "Une chose qu'on ne peut pas m'enlever, c'est que je suis socialiste. Personne ne peut m'enlever ce titre. Ma vie et mon engagement parlent pour moi".
Ce marathonien de longue date, qui a même remporté celui de Paris dans la catégorie vétérans, n'envisage pas une élection autrement que "jusqu'au bout".
"On est candidat pour être élu, de la majorité ou de l'opposition", explique-t-il en assurant se projeter "dans un moyen terme, dans le combat contre le Front national", que la stratégie d'évitement ou de front républicain n'a jamais permis de gagner.
"Quand on fait une analyse froide de la situation, il a raison", reconnaît M. Toulouze, qui estime cependant que "son logiciel ne fonctionne plus".
Marié, trois enfants et deux petits-enfants, il est né à Cusset, dans l'Allier. Mais c'est à la Lorraine que cet homme, qui n'a jamais caché son appartenance à la franc-maçonnerie, doit toute sa carrière politique.
L'ancien inspecteur des impôts a décroché son premier mandat en 1979 au conseil général de Moselle - observant, élection après élection, la poussée du parti d'extrême droite.
Elu sénateur de Moselle en 1983, il n'a quitté les bancs du palais du Luxembourg qu'une fois, entre 1997 et 2001, le temps d'enfiler le costume de secrétaire d'État aux Anciens combattants sous le gouvernement Lionel Jospin.
A ce poste, il a tout fait pour que la guerre d'Algérie soit reconnue en tant que telle.
"Permettez-moi d'utiliser l'expression guerre d'Algérie, je sais bien que c'était une guerre, tout simplement", avait-il lancé en inaugurant un mémorial - rompant avec l'utilisation du pudique "événements".
Quant au conseil régional de Lorraine, il y est entré en 1986 et en a arraché la présidence à la droite en 2004, porté par la "vague rose". A l'issue, déjà, d'une triangulaire avec l'UMP et le Front national."

Commentaire : Comme j'ai déjà eu à l'écrire les grands partis ne sont plus que des syndicats d'intérêts. Il suffit d'écouter Vals & co et les dernières déclarations de Sarkozy à propos du FN pour comprendre. Il est où le Sarkozy qui parlait "Angela et moi...", il est où le Sarkozy qui vilipendait le FN, maintenant il fait les "trottoirs". Et Holland, il est où ? Je précise que je ne suis pas pour un parti ou un autre. Je suis pour des Hommes ou Femmes Politiques. 

Je propose aux politiques de réfléchir à la mise en place du Fonds de Stabilisation Boursier, FSB qui est une solution à la crise actuel. Comme d'habitude, l'AMF est en copie de cette revue de presse. Souvenez-vous du courrier envoyé au ministre Moscovici le 21 février 2014

Souvenez-vous : Ci-dessous, 5 minutes pour comprende la malhonnêteté des politicards actuels grâce à la vidéo ci-dessous.

 

 

09 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR

« Le savoir doit être aussi large que la connaissance doit être précise. C’est parce que la connaissance est précise qu’elle demande à être travaillée et ciselée quotidiennement. »©

 « Si la pensée est le souffle du cœur, l’intelligence Humaine en est sa conscience. Taire sa conscience, c’est détruite toute résonance Humaine et avec elle, l’Humanisme de l’Humanité »©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

VIDEOS SUR LE FMI EN FIN DE REVUE DE PRESSE

BOURSE

Variation du CAC 40 du 08 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -1.57 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.


Variation du CAC 40 du 08 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0105%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.33.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.33% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 148.52.

Qui dit mieux !

BOUYGUES est annoncé en hausse de 1.21 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0121 %. De 0.0121 % à 1.21 % = 99 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 903 231 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 190 111 517 titres soit un volume de 1.00 % du flottant.

ARCELORMITTAL REG est annoncé en baisse de -4.71 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.1544 %. De -0.1544 % à -4.71 % = 30 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 31 451 396 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 3.28 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4681.86 -1.57 147 150 449 21 908 388 455 -0.0105








ACCOR 17.60 17.03 40.11 -1.66 1 547 846 222 796 257 -0.0115
AIR LIQUIDE 45.27
105.80 -1.40 956 594 335 065 567 -0.0040
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 64.71 -1.79 2 132 119 580 571 711 -0.0066
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.62 -2.74 16 786 610 2 726 713 141 -0.0169
ALSTOM 36.67 18.81 28.70 -1.00 1 313 790 214 810 092 -0.0061
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.65 -4.71 31 451 396 959 392 657 -0.1544
AXA 5.74
25.52 -1.10 7 476 753 1 905 775 629 -0.0043
BNP PARIBAS 21.45
52.98 -1.93 3 464 406 1 032 654 609 -0.0065
BOUYGUES 22.50 17.60 34.82 1.21 1 903 231 190 111 517 0.0121
CAP GEMINI 21.78
86.39 -1.12 623 135 142 986 458 -0.0049
CARREFOUR 20.43 13.06 27.26 -2.12 2 896 393 595 070 373 -0.0103
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.66 -2.78 8 537 704 1 057 530 059 -0.0224
DANONE 32.75 31.77 63.69 -0.03 2 597 408 580 555 838 -0.0001
EDF 27.42 13.66 12.77 -4.02 4 058 318 253 337 995 -0.0644
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.73 -1.47 5 762 391 1 491 576 026 -0.0057
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
117.05 -2.09 689 748 193 166 380 -0.0075
KERING (Ex: PPR) 45.39
158.70 -1.18 324 053 74 081 054 -0.0052
L'OREAL 47.55
159.85 -2.05 755 060 231 725 025 -0.0067
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.85 -2.89 936 824 554 093 981 -0.0049
LEGRAND SA 11.72
54.06 -0.46 696 020 253 873 239 -0.0013
LVMH MOET VUITTON 43.20
150.50 -2.56 1 011 983 265 025 853 -0.0098
MICHELIN NOM. 22.35
91.16 -0.57 470 460 186 410 136 -0.0014
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.40 -0.65 8 932 197 2 152 247 738 -0.0027
PERNOD RICARD 38.72 36.65 104.20 -1.00 414 867 203 090 455 -0.0020
PEUGEOT 8.02 3.20 16.09 -2.28 4 923 383 511 991 888 -0.0219
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 59.10 -2.18 1 758 779 199 591 712 -0.0192
RENAULT 10.61
92.19 -2.29 875 430 186 539 915 -0.0107
SAFRAN 6.99 6.70 64.35 -1.23 1 046 402 261 567 228 -0.0049
SAINT GOBAIN 18.24
39.60 -1.97 2 121 895 523 878 033 -0.0080
SANOFI 40.30 39.41 78.66 -1.90 3 002 900 1 182 806 949 -0.0048
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
55.49 -1.09 2 132 147 551 192 021 -0.0042
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 42.04 -3.12 4 283 125 733 343 986 -0.0182
SOLVAY 42.00
93.31 -1.77 900 272 57 608 461 -0.0277
TECHNIP 26.37 25.37 43.81 -1.66 1 215 506 107 749 663 -0.0187
TOTAL 35.96 30.37 42.43 -0.96 10 704 602 2 236 113 955 -0.0046
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
235.70 -0.40 228 160 94 458 435 -0.0010
VALEO 9.20
138.45 -2.16 268 767 77 515 890 -0.0075
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.63 -1.93 1 461 386 490 429 771 -0.0058
VINCI 25.54
59.71 -0.83 1 968 711 474 573 142 -0.0034
VIVENDI 17.95 12.01 19.44 -1.42 4 519 678 1 233 479 589 -0.0052

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.

EUROPE/ECONOMIE

Dans "Trends Tendances" Belgique du 8 décembre 2015 Article intitulé : Le dangereux point commun entre Volkswagen, la Commission et... Staline

" La rédaction du Monde diplomatique (1) a osé établir une comparaison plutôt lourde de sens. Elle a osé comparer la Commission européenne, basée à Bruxelles, avec Joseph Staline !
La comparaison n'est pas très flatteuse. Staline est connu pour ses méfaits bien entendu, mais également pour son art de mettre en place une économie totalement fictive, sans même parler de statistiques truquées. comme dans le monde financier
Toute la rhétorique de Staline a consisté à montrer son pays sous un meilleur jour qu'il ne l'était en réalité. C'est pourquoi il avait besoin de créer des héros fictifs, comme Alexis Stakhanov dont les exploits au travail sont tellement connus qu'ils ont donné lieu à l'expression 'stakhanoviste' pour désigner quelqu'un qui se tue au travail ! Comme le rappelle Le Monde diplomatique, toute cette histoire était fausse, ce n'était qu'une pure invention de la machine de propagande stalinienne.
A l'époque, tout le monde avait peur de Staline et de son régime répressif, par conséquent l'économie soviétique était un vaste mensonge. De l'ouvrier jusqu'au directeur d'usine, tout le monde mentait sur la qualité, la quantité, la fiabilité, le rendement, etc. comme le monde financier actuellement et le monde de la fictivité boursière C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui en 2015, personne ne prendrait pour exemple un système économique basé sur la peur et les mensonges statistiques. hormis dans le monde financier ou le mensonge, la délation et le copinage reste la règle.
Chez nous, ce qui guide nos économies, ce sont en principe les règles de la science économique et non pas la peur d'un méchant Staline. Or, c'est là que la comparaison du Monde diplomatique devient intéressante et fait réfléchir. La situation de Volkswagen n'est pas comparable, direz-vous. Pourtant des témoignages recueillis par le journal Le Monde auprès des cadres du siège allemand de VW montrent que l'irrationalité managériale peut aussi exister dans d'autres pays que l'URSS.
Le dangereux point commun entre Volkswagen, la Commission et... Staline
En effet, selon ces témoignages, "on donnait dans ce groupe des instructions sur des objectifs et personne n'osait dire que ce n'était tout simplement pas possible, pas faisable techniquement". Tout comme en Bourse actuellement Un patron allemand affirme même que "les porteurs de mauvaises nouvelles sont guillotinés, même s'ils ne sont pas responsables". Autrement dit, cette habitude du déni de la réalité serait en partie à l'origine du dérapage que tout le monde connaît aujourd'hui.
La Commission européenne joue hélas également la carte du déni. En effet, elle supprime les problèmes qu'elle ne peut pas résoudre. Elle devait imposer en 2017 des tests de pollution sur la route, plutôt qu'en laboratoire. Le problème, c'est qu'aucun constructeur européen n'aurait réussi ces nouveaux tests. Tout comme les performances boursières présentées aux clients et les commentaires quotidiens boursiers qui relèvent du "foutage de gueule" comme dirait Corinne LEPAGE Donc, sous l'influence des lobbys européens, la Commission a décidé en plein mois d'octobre de relever le seuil d'émission des oxydes d'azote de 110%. et la commission est honnête...en fait ce n'est qu'une commission de guignols qui se vendent au plus offrant. Même un journal économique très libéral comme le Financial Times a rappelé que "ces polluants tuent - le nombre de décès imputés aux émissions de moteur diesel dépasse largement celui des tués sur la route." Selon le Financial Times, "on peut interpréter cette nouvelle réglementation technique de l'Union européenne comme la décision de tuer plusieurs milliers de personnes."
Voilà pourquoi certains n'hésitent pas à comparer Bruxelles et ses rouages technocratiques à Staline. C'est choquant et exagéré, mais cela a le mérite de faire réfléchir ! Pourquoi choquant et exagéré puisque c'est la réalité ? Cette Europe qui aurait du être l'Europe de la Paix est devenue une europe de la magouille et de la corruption. Il faut y mettre fin, virer les politicards verreux actuels pour mieux bâtir l'Europe de la Paix.

Souvenez-vous : (1)Stakhanov chez Volkswagen, Le Monde diplomatique, Décembre 2015

Souvenez-vous :

Sébastien Buron dans "Trends Tendances" Belgique du 25 février 2015 Article intitulé : "Les inégalités entre riches et pauvres ne font pas partie du mandat de la BCE"

" Rue de la Loi, numéro 223, à Bruxelles. C'est là, au cinquième d'un immeuble situé à deux pas du rond-point Schuman, dans une petite salle de réunion d'un bureau de représentation de la BCE, que Peter Praet, économiste en chef de l'institution de Francfort, nous a reçus pour un de ses rares entretiens avec la presse belge. En exclusivité pour les lecteurs de Trends-Tendances, il parle de l'avenir de la zone euro et revient sur la décision de la gardienne de l'euro de lancer un quantitative easing (QE) à l'européenne, en français un assouplissement monétaire.
TRENDS-TENDANCES:. Ce QE, était-ce la seule option valable pour lutter contre les menaces déflationnistes ?
PETER PRAET: Il faut non seulement replacer la décision dans le contexte des mesures non conventionnelles prises au cours des dernières années mais aussi au regard de la situation économique qui prévalait depuis le printemps 2014, en avril-mai. La croissance dans la zone euro commençait alors à ralentir. J'ai d'ailleurs dit publiquement la chose suivante : the economy is losing momentum at an early stage of a weak and fragile recovery (l'économie s'essouffle au commencement d'une reprise faible et fragile, Ndlr). C'est à ce moment-là que nous avons décidé de venir avec de nouvelles mesures, dont le premier TLTRO (targeted longer-term refinancing operations, Ndlr). Mais nous nous sommes rendu compte que le crédit via le canal des banques ne redémarrait pas vraiment. Or, quand les taux sont négatifs, que vous avez mis en oeuvre un certain nombre de mesures de politique monétaire sans l'effet escompté, il est alors logique d'acheter directement des obligations sur le marché. C'était en octobre dernier, nous avons alors commencé à songer à aller plus loin.
La mesure n'arrive-t-elle pas trop tard ?
Certains disent effectivement que nous arrivons un peu tard. D'autres pensent le contraire. Mais il faut bien comprendre une chose : la discussion autour du QE n'a pas été simple, en raison notamment de la dimension politique liée à la mutualisation des risques, le loss sharing. Certains membres du conseil se sont montrés réticents, considérant que le moment n'était pas venu d'utiliser cet instrument de politique monétaire non-conventionnelle. Cela a été très difficile pour eux d'accepter le QE. Nous avons essayé d'évacuer ce problème politique de loss sharing, qui assume les pertes en cas de défaut d'un pays, en nous concentrant uniquement sur les questions d'ordre monétaire, c'est-à-dire tout faire pour stimuler l'inflation et relancer l'économie. Ne polluons pas le débat monétaire par ces questions de loss sharing : finalement, c'est comme cela que nous avons pris la décision. Et les marchés ont bien réagi.

La politique monétaire accommodante creuse les inégalités entre riches et pauvres. Tenez-vous compte de cet aspect des choses dans vos décisions ?

Non. Pour la simple raison que cela ne fait pas partie du mandat de la BCE. Cela peut paraître bureaucratique comme réponse, mais c'est une réponse très importante.

Oui, effectivement, cette réponse est très importante car elle et totalement délirante, édifiante et révoltante.

En clair, il dit moi je m'occupe de mes chiffres et les conséquences humaines ne relèvent pas de mon mandat...par contre il est payé comme tous les fonctionnaires européens des salaires de dingues avec des avantages hors toutes normes connues, le tout à la charge des Humains qui l'ont à charge, c'est à dire des Peuples Européens qu'il paupérise volontairement. Il flingue et il touche. Cool non ?

Je propose aux paupérisés des Peuples Belges de s'inviter chez lui pour manger et boire une bonne bière. Il vous doit bien cela et vu le nombre vous aurez droit à des billet SNCB à prix réduit "Spéciale groupe". En fait de groupe, ce seront des trains spéciaux.

Qui est encore pour l'europe allemande ?

A vous entendre, vous êtes partisan d'un impôt sur la fortune...
Non, je n'ai pas dit cela. Je dis simplement que je reconnais le problème. Mais taxer la fortune ou pas est un choix politique. Toute politique monétaire à un impact sur l'épargnant. Lorsque vous achetez des obligations d'Etat, ce que nous faisons avec le QE, ce n'est pas à l'avantage de ceux qui ont des dépôts d'épargne. D'un autre côté, si nous tombons en récession, ces inégalités vont empirer. Bref, il revient au monde politique de se pencher sur cette question des inégalités. C'est sa responsabilité. Ce n'est pas du ressort d'une banque centrale. Il appartient aux gouvernements de prendre les mesures pour corriger ces inégalités s'ils estiment nécessaire de le faire.
Retrouvez l'intégralité de cette interview exclusive dans le Trends-Tendances à paraître ce jeudi 26 février 2015.

Souvenez-vous :

Romaric Godin dans "la Tribune" du 22 décembre 2014 Article intitulé : Quand la BCE dictait à l'Espagne sa politique économique...

" La BCE évolue progressivement vers un peu plus de transparence. On sait qu'à partir du 22 janvier, elle publiera désormais, comme la plupart des grandes banques centrales, un résumé des débats au sein du conseil des gouverneurs. Mais un des points sur laquelle l'institution était attendue, c'était son rôle exact dans l'imposition des politiques d'austérité en 2010-2011 à plusieurs pays de la zone euro. Même si la BCE refuse toujours de collaborer avec la commission d'enquête parlementaire irlandaise sur la crise, la BCE semble aussi avancer très doucement sur ce point. Comment est-ce possible ? Comment est-ce acceptable ?
Une lettre de la BCE rendue publique
Le mois dernier, la banque centrale avait ainsi publié l'échange de lettres de novembre 2010 entre son président d'alors, Jean-Claude Trichet et le ministre des Finances irlandais à la même période, Brian Lenihan. On y apprenait officiellement que l'institution de Francfort avait soumis le maintien de l'aide à la liquidité d'urgence du système bancaire irlandais à l'acceptation des conditions du « sauvetage » du pays par l'UE et le FMI. Chantage or not ? Est-ce cela l'Europe de la Paix ? Vendredi, la BCE a fait un pas supplémentaire. L'institution a déclassifié l'échange de lettres datant d'août 2011 entre la BCE et le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero. Depuis trois ans et demi, un avocat espagnol, Isaac Ibañez, cherchait à obtenir cette publication. La BCE demeure cependant très mal à l'aise vis-à-vis de ces lettres qu'il est fort difficile de trouver sur son site. La lettre de la BCE du 5 août, signée de Jean-Claude Trichet, alors en fin de mandat à Francfort, et du président de la banque d'Espagne, Miguel Fernandez Ordoñez, avait déjà été rendue publique voici un an par l'ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, en annexe dans son livre "Le Dilemme". Mais la BCE avait toujours refusé de confirmer l'existence de cette lettre. C'est finalement chose faite. BCE qui magouille...
Août 2011 : les marchés attaquent l'Espagne
Rappelons le contexte. Un an après le début de la crise grecque et le « sauvetage » de l'Irlande et du Portugal, l'été 2011 connaît une nouvelle flambée de panique sur les marchés. Cette fois, c'est l'Italie, la France et surtout l'Espagne qui sont dans le viseur des marchés. La BCE envoie alors cette lettre au chef du gouvernement de Madrid pour lui demander de prendre des mesures capables de « restaurer la crédibilité de la signature espagnole sur les marchés des capitaux. » La BCE détaille alors ces mesures sur trois pages. On est surpris du détail des demandes contenues dans cette missive.
Le « programme économique » de la BCE
La BCE réclame notamment une réforme en profondeur du marché du travail, comprenant une priorité aux accords salariaux au niveau de l'entreprise et non plus de la branche, la fin des clauses d'ajustement des salaires sur l'inflation, la « revue » des autres régulations sur le marché du travail et, pour finir, la BCE estime que le gouvernement « devrait prendre des actions exceptionnelles pour encourager la modération salariale. » Sur le plan budgétaire, la BCE « exhorte le gouvernement d'annoncer dès ce mois-ci des mesures de consolidation budgétaires structurelles additionnelles. » Enfin, la BCE demande de mettre en place plus de concurrence dans l'énergie et dans le secteur des services.
La réaction de José Luis Zapatero
Clairement, la BCE a donc demandé une austérité plus sévère encore que celle qu'a alors commencé à mettre en place José Luis Zapatero. Ce dernier a refusé et s'en est ensuite vanté dans son ouvrage. De son côté, Jean-Claude Trichet, dans une interview à El Pais, a toujours souligné qu'il n'avait rien ordonné au gouvernement de Madrid, ni rien négocié avec lui. Décidemment, encore un mensonge d'un fonctionnaire français. Mais les choses ne sont pas si simples. D'abord, dans sa lettre du 6 août, José Luis Zapatero répond à la BCE qu'il entend « convoquer deux conseils des ministres extraordinaires pour prendre des mesures supplémentaires. » Ces mesures ne seront pas celles réclamées par la BCE, cependant. Mais durant le mois d'août, les deux grands partis espagnols de l'époque, les Socialistes du PSOE et les Conservateurs du PP se mettent d'accord pour intégrer la règle d'or budgétaire dans la constitution. Ce sera chose faite le 23 août.
La BCE agit, mais pas à la demande de Madrid
Dans sa réponse du 6 août, José Luis Zapatero réclame l'action de la BCE pour réduire la prime de risque sur les taux espagnols. Le 7, la BCE décide de relancer son programme « SMP » (Securities Market Programme) qui lui permet d'intervenir sur les marchés souverains. Faut-il y voir un effet de la bienveillance de la BCE vis-à-vis de l'Espagne, d'une « chance » qui a été donnée par Francfort au Royaume ? Pas vraiment. Compte tenu de la situation en ce début août 2011, la BCE n'avait pas le choix. L'Espagne n'est pas l'Irlande : il est impossible d'exercer la même pression sur ce pays que celle que l'on avait exercé sur l'île verte en novembre 2010. Si les écarts de taux (« spreads ») continuaient à se creuser, l'existence de la zone euro serait devenue problématique. La BCE a donc relancé le programme SMP parce que les événements la contraignaient à agir sans attendre la réponse de Madrid. Déjà, la France menaçait alors d'être attaquée.
A la différence du cas irlandais, et plus tard, du cas chypriote, il n'y a donc pas eu de « chantage » de la BCE donc la BCE a pratiqué le chantage....Europe de la Paix ou europe allemande ? Qui vote pour le maintien de ce type d'europe ?  envers Madrid, mais seulement ce que l'on pourrait appeler une « tentative d'intimidation. » Il n'y a pas, comme en Irlande, de « condition » à l'action de la BCE qui, du reste, n'est pas évoqué. C'est simplement des recommandations insistantes. Il n'empêche, les recommandations de cette lettre apparaissent comme une annonce de la politique qui sera menée par Mariano Rajoy à partir de sa victoire du 20 novembre 2011 et qui conduira le pays dans une cure d'austérité particulièrement sévère et dans une récession longue et profonde.
L'aveuglement de la BCE
Le principal enseignement de cette lettre, c'est l'aveuglement de la BCE à cette époque. La Banque centrale a alors profondément sous-estimé les conséquences de l'austérité et des « réformes » sur l'économie de la zone euro. Comment pourrait-elle avoir "sous-estimé" ? Ce n'est pas crédible. Et si les fonctionnaires avaient tout simplement été "lobbyisés" ? Il convient de ne pas oublier, du reste, que la BCE n'était pas, à l'époque, exempte de tout reproche sur les événements de cet été 2011. Le 7 juillet 2011, Jean-Claude Trichet annonçait ainsi une hausse de son taux directeur de 0,25 point à 1,5 % et une hausse du taux de la facilité de dépôt d'autant à 0,75%. La crise de l'été 2011 ne fera pas bouger la BCE et il faudra attendre le 3 novembre 2011 et l'arrivée de Mario Draghi pour que le taux directeur revienne à 1,25 %. Ce durcissement monétaire en pleine crise a été un signal très négatif envoyé aux marchés et à l'économie européenne déjà soumise à une vague d'austérité. La demande de Francfort de renforcer cette austérité relève une incompréhension incompréhension...MDR  complète de la situation et des conséquences à moyen terme de cette politique.
Un programme SMP peu efficace
Certes, la BCE a réagi avec le programme SMP. Mais là encore, il s'agissait d'une mesure de peu d'envergure, capable de calmer une poussée de fièvre, mais pas la crise en soi. D'ailleurs, ce programme devait être « stérilisé », autrement dit, ne devait pas donner lieu à de la création monétaire. Plus que la crise, la BCE restait alors obsédée par l'inflation, ne comprenant pas les effets déflationnistes des politiques menées. La crise ne s'est donc pas réellement apaisée, faute de vraie action de la BCE et d'une politique récessive de la part des Etats « à l'invitation » de la BCE.  Mario Draghi a donc dû réorienter la politique de la BCE. En rebaissant les taux, puis en lançant une première opération de prêt à long terme (LTRO) avant de devoir, à l'été 2012, après le fameux « quoi qu'il en coûte » ( « Whatever it takes ! »), sortir le programme OMT, ce programme de rachat illimité jamais utilisé, mais qui a été assez dissuasif pour apaiser les marchés. Mais si la crise financière a été réglée, la crise économique et ses conséquences politiques restent vivaces.
L'ignorance des conséquences politiques
En voulant imposer un programme « standard » à José Luis Zapatero, Jean-Claude Trichet a aussi montré qu'il n'a pas su mesurer ces conséquences politiques. Mettre d'accord les deux grands partis sur une politique d'austérité « sans alternatives » conduit à une exaspération démocratique et à la recherche de « solutions » par les électeurs. Pourquoi voter en 2015 pour le PSOE qui a défendu la même politique que Mariano Rajoy auparavant ? En Espagne, c'est le mouvement issu du mouvement des Indignés, Podemos, qui profite de cette erreur et est actuellement en tête dans les sondages. L'an prochain, l'Espagne pourrait être ingouvernable. Ce sera le fruit des politiques proposées en 2011 par la BCE...

L’Expansion.com/Laurent Martinet  dans "Trends Tendances" du 10 janvier 2014 Article intitulé : Faut-il brûler la BCE?

"Jean-François Bouchard, cadre dirigeant de la Banque de France chargé de préparer l'Union bancaire avec la Banque centrale européenne, fait le procès d'une institution aussi puissante que méconnue. En mal de leadership, l'Europe? Elle a pourtant un maître, qu'elle connaît bien mal, selon Jean-François Bouchard, cadre dirigeant de la Banque de France, actuellement chargé de préparer l'Union bancaire européenne. Dans L'Empereur illicite de l'Europe - Enquête sur les dessous de la BCE (Max Milo), il fait le procès d'une institution méconnue, qui concentre de plus en plus de pouvoirs sans en répondre à quiconque. Comment est-ce possible en démocratie ? La Banque centrale européenne (BCE), prévue par le traité de Maastricht en 1992, a été instituée en 1998. Elle est chargée d'émettre l'euro comme monnaie commune et unique, de lutter contre l'inflation et de veiller sur la stabilité des prix dans les 18 pays de la zone euro. Les traités européens garantissent son indépendance vis-à-vis des Etats, qui n'ont pas le droit d'intervenir sur ses orientations. A quoi servent encore les Etats nationaux ? Son siège est à Francfort, en Allemagne. Ou les liens avec l'état allemand... Elle va devenir responsable à l'automne 2014 de la tutelle des banques européennes dans le cadre de l'Union bancaire. L'italien Goldman Sachs Mario Draghi, son directeur depuis 2011, joue à l'oracle oracle ou vérole ? économique de l'Europe dans ses points de presse mensuels, dans lesquels il donne l'avis de la BCE avis de la BCE ou son avis de "Golman sachs" ? sur la conjoncture et fait part des décisions du Conseil des gouverneurs des banques centrales sur les taux auxquels la BCE prête de l'argent aux banques européennes. La BCE a baissé son taux directeur de 0,5% à 0,25% en novembre dernier, plus bas historique pour soutenir une activité qui peine à reprendre en zone euro. Ne savait-il pas que cet argent risquait d'être "détourné" par les banques. Aurait-il fait un cadeau aux banques ? Le point presse prévu aujourd'hui devrait confirmer la tendance à fournir de l'argent bon marché, car l'inflation n'a atteint en décembre que 0,8%. Alors que la BCE vise un taux légèrement inférieur à 2%, normal pour une économie en croissance. Jean-François Bouchard reconnaît à la BCE une grande réussite. Sous la direction de Jean-Claude Trichet (2003 - 2011), elle est parvenue à mettre un terme à la spéculation financière contre les Etats européens mis en difficulté par la crise des subprimes. Dès 2008, elle prête aux banques privées des montants illimités pour des durées de plus en longues avec ses programmes LTRO (Long Term Refinancing Operations). Mais elle se permet aussi d'agir contrairement à ses statuts. L'article 123 du Traité européen lui interdit en effet "d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres". La BCE s'est pourtant permise, au grand dam de l'Allemagne, de lancer en mai 2010 le programme SMP (Securities Market Program) pour racheter au total 210 milliards de titres souverains pourris à la Grèce, à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal et à l'Irlande. L'Allemagne, 28% du PIB de la zone euro, désapprouve ce financement d'Etats au bord de la faillite, mais elle n'a théoriquement pas plus de pouvoir au sein de la BCE que les autres membres. En septembre 2012, sous la présidence Draghi, la BCE annonce la mise en oeuvre du programme OMT (Outright monetary transactions) pour racheter sans limite de montant tous les titres souverains des Etats en difficulté, s'ils ont moins de trois ans. Permettant ainsi le financement illimité des Etats. Seul le représentant allemand vote contre. Mais l'annonce de ce nouveau programme suffit à décourager les spéculateurs. Chapeau bas de l'auteur à Mario Draghi, malgré son passé pourquoi passé ? sulfureux de banquier d'affaires chez Goldman Sachs. "Il a agi en banquier et non en juriste". Comment est-ce possible de ne pas respecter le droit ? Effectivement, il a agi en banquier... Il a submergé les marchés de liquidités (comme Greenspan que peu de personnes osaient "toucher") et provoqué la prochaine crise qui va encore plus mettre à mal les Etats et les Peuples en état de dépendance. Les Etats et les Peuples sont désormais les manoeuvres (mis au pas et fliqués) de la réalisation de chiffres comptables (sans aucune valeur) à un instant donné. Chiffres qui, bien que n'ayant aucune valeur, sont les objectifs qui sont assignés aux Etats et aux Peuples par des autorités supra-étatiques qui ne respectent aucune règle de droit quand cela les arrange.  Voilà le temps du procès. Pour prix de l'argent prêté, la BCE, au sein de la troïka qu'elle compose avec la Commission européenne et le FMI, a pris le pourvoir sur l'économie des pays qu'elle avait sauvé. Elle n'a sauvé personne, elle a asservi volontairement les pays qu'elle a mis à mal tout aussi volontairement. Pourquoi ne pas mettre les Fonds de Stabilisation Boursier nationaux en place alors que nous allons entre en cycle de bulle ?  Combien de personnes ont réellement eu les 18% de hausse du CAC annoncé par les médias à grand renfort de "unes" ?  Comment expliquer les silences de l'AMF sur cette désinformation qui sert à la pratique de l'abus de confiance et à l'escroquerie des porteurs de parts ? Elle leur a imposé une austérité mortifère, qui n'a fait que les engluer dans leur crise. Oubliant la leçon de l'économiste Irving Fisher, spécialiste de la crise de 1929, qui a démontré que la réduction des salaires faisait se contracter les revenus d'un pays: "Malgré son austérité de meurt-de-faim, la Grèce en est à la quatrième restructuration de sa dette et ne s'est pas desendettée d'un seul euro. Même chose pour le Portugal, l'Irlande ou l'Espagne." En effet, en visant la compétitivité, la BCE a parié sur le chômage pour faire baisser les prix et les salaires. Sans que l'économie redémarre pour autant. Avec, pour conséquence en Grèce un taux de suicide qui a bondi de 26% en 2011, et si les suicidés faisaient acte d'utilité publique en venant faire un petit tour à Bruxelles pour faire un petit nettoyage avant de se suicider eux ?  un record historique. Circonstance aggravante, la BCE n'a jamais reconnu son erreur, contrairement au FMI.
Pourquoi la BCE a-t-elle choisi cette méthode, qui avait la faveur de l'Allemagne la BCE qui est en allemagne serait-elle allemande ?, pour laquelle l'inflation reste le plus grand risque économique Selon Jean-François Bouchard, c'est parce qu'elle a été fondée sur le principe de la Bundesbank, et que ses statuts lui fixent comme but principal la lutte contre l'inflation. En fait, Herr Draghi de Goldman Sach est un .... Relancer la croissance et l'emploi, la BCE ne sait pas faire faux, elle ne veut pas le faire, contrairement à la Fed américaine. Il y a plus grave. Le peuple n'a jamais eu voix au chapitre dans les choix économiques qui ont été faits. Dans l'europe allemande, le peuple ferme sa gueule ou est déporté en chômeur sans ressource. Dans l'europe allemande, il est normal que le peuple vive avec le moins possible pour assurer la compétitivité de l'imbécilité financière et des lobbies qui "conseillent" les politiques dans la mise au pas des Peuples et des Etats. Dans l'europe allemande.... Qui veut de cette europe "boche" financière ? Je rappelle que mes propos ne touche pas le Peuple allemand mais les politiques allemands et les collabos dans la mise en place de ce système où les peuples ne sont plus que des pantins à disposition. Comme l'on dit certains politiques allemands il y a quelques mois, des sous hommes.   Mais qui pourrait contrôler la BCE? Les gouvernements? Discrédités par leur manque d'engagement européen, ils ont leur part de responsabilité dans les crises qui ont frappé leurs pays. La Commission? Jean-François Bouchard la juge incompétente. Le Parlement européen? Il n'a pas de pouvoir. Il ne reste que la BCE, qui "est devenue le seul réceptable possible des espoirs des Européens pour extraire leur prospérité de la voie de garage sur laquelle elle stationne depuis 2008". A condition de mettre fin à son irresponsabilité en "soumettant périodiquement son bilan au jugement des citoyens." Impossible, pour l'instant.  Jean-François Bouchard propose même "d'élire au suffrage universel son président et ses principaux responsables". Plus sérieusement, il remet en cause le dogme selon lequel "une banque centrale doit être une banque centrale, c'est à dire une institution indépendante des Etats, qui ne subit pas l'influence du peuple". La BCE "responsable" de Jean-François Bouchard se verrait ainsi fixer "des objectifs citoyens en termes de croissance et de chômage", et pourrait même devenir officiellement "un centre de financement des dettes souveraines", rôle qu'elle n'a fait que jouer en corsaire jusqu'a présent. Elle confisquerait aussi à la Commission le contrôle du budget des Etats.
Sinon? L'Europe peut trembler. A grand renfort de parallèles historiques avec la Grande-Bretagne du 13e siècle ou l'Allemagne des années 30, Jean-François Bouchard prévoit une grande révolte populaire contre les institutions européennes, dont elles ne sortiraient pas indemnes. Des scénarios de sortie de l'euro sont échafaudés pour différents pays, la France ne s'en tirant pas si mal. L'empereur, qu'il faut rendre démocratique, serait donc le seul recours de la construction européenne. On voit mal pourtant comment il pourrait rendre compte directement au peuple sans passer par une de ces institutions décriées: Commission ou Parlement."

Michel Santi, économiste, dans  « La Tribune  » du 13 mars 2013
Article intitulé : "L'indépendance de la BCE n'est qu'allégeance au système bancaire"
« Michel Santi est l'auteur de "Splendeurs et misères du libéralisme", ouvrage dans lequel il s'interroge sur les raisons de la crise qui secoue l'Europe. Dans cette chronique, il considère que l'indépendance de la Banque centrale européenne a eu pour conséquence de retirer aux États la pleine maîtrise de leurs finances publiques en les obligeant à se financer auprès des banques. Selon lui, la "sacro-sainte" stabilité des prix est assurée au détriment de la stabilité macro-économique.  Quand comprendra-t-on enfin que les déboires européens actuels ne sont en rien dus aux endettements publics ? Pourquoi l'orthodoxie, la pensée dominante, l'écrasante majorité des économistes, comme les dirigeants politiques (qui n'y comprennent pas grand-chose), s'obstinent-ils à considérer cette crise comme celle des « dettes souveraines » européennes ? Un petit rappel historique serait à cet égard éclairant. D'Histoire de France en l'occurrence, car c'est une loi française du début des années 70 qui devait consacrer cette orthodoxie financière - et figer dans le marbre la sacro-saint indépendance des banques centrales -, responsable des ravages actuels de l'Union européenne. »

EUROPE/GRECE

Dans "La Tribune" du 8 décembre 2015 Article intitulé : Grèce : Alexis Tsipras ne veut plus de l'argent du FMI ah s'il n'avait pas collaboré..... La Grèce aurait pu être l'exemple à suivre pour les pays européens mis à mal par les décisions politiques achetées par les lobbies. Tsipras est tombé sous le bluff allemand comme l'on reconnu en rigolant les politiques allemands. A ce niveau, allemands ou boches ? Se taire jusqu'à où, jusqu'à quand ?

" Pour le premier ministre grec, le soutien du FMI n'est ni constructif ni nécessaire... Le Premier ministre grec s'interroge sur la nécessité d'un financement en provenance du Fonds monétaire international. Il juge que les besoins en financement de la Grèce sont désormais moindres. Il s'inquiète également des exigences de réformes particulièrement élevées de l'institution.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a jugé lundi qu'il n'était "pas nécessaire" que le Fonds monétaire international participe au plan de sauvetage financier du pays au côté de l'UE, vu les besoins réduits de financement et sa position "non constructive".
"J'ai l'impression que le financement du FMI n'est pas nécessaire" à ce plan de sauvetage, conclu le 13 juillet dernier mais auquel le FMI a réservé jusque là sa participation, a affirmé M. Tsipras lors d'une interview sur la télé publique Et1.
Les banques grecques ont demandé moins que prévu
Ce plan a été conclu pour une enveloppe totale de 86 milliards d'euros sur trois ans, mais il incluait une enveloppe de 25 milliards pour la recapitalisation du système bancaire grec, qui n'a finalement requis que 5,7 milliards, et "il y a donc besoin de moins d'argent", a affirmé M. Tsipras.
En outre, "la position du FMI n'est pas constructive", a ajouté le dirigeant de gauche, reprochant à l'institution financière de demander l'inacceptable à la fois aux Grecs et à l'UE, aux uns les "réformes les plus dures" et à l'autre des garanties pour la viabilité de la dette grecque.
En vue d'une participation, "le FMI doit décider s'il veut un compromis et s'il ne le veut pas il doit le dire officiellement", a ajouté le Premier ministre.
Le Fonds avait annoncé qu'il pourrait décider en janvier de sa participation aux prêts à la Grèce, actuellement entièrement financés par les Européens. Le Fonds a participé aux deux précédents plans de sauvetage financier de la Grèce mais réclame cette fois des engagements suffisants d'Athènes sur les réformes et de Bruxelles sur un allégement de la dette du pays.
Le quartet de retour à Athènes
M. Tsipras a fait cette déclaration à la veille du retour à Athènes du "quartet" représentant les créanciers, Declan Costello, de la Commission européenne, Rasmus Rüffer, de la Banque centrale européenne (BCE), Nicola Giammarioli, du Mécanisme européen de stabilité (MES), et Delia Velculescu, du FMI.
Cette mission doit superviser le lancement d'un nouveau train de mesures, notamment d'accélération des privatisations et de règlements des dettes des entreprises, que le gouvernement s'est engagé à faire voter vers la mi-décembre pour décrocher une nouvelle tranche de prêts d'un montant de 1 milliard d'euros.
(Avec AFP)

FMI

Quand le FMI fabrique la misère

L'Afrique victime de ses richesses. Procès du FMI et de la Banque Mondiale

 

Souvenez-vous :

FMI

Frédéric Lemaître dans "Le Monde" du 8 septembre 2007 Article intitulé : Le FMI, victime de la mondialisation

" Dominique Strauss-Kahn devrait, dans les semaines qui viennent, être élu directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Contrairement aux apparences, les questions qu'il aura à résoudre ne sont pas très différentes de celles qui agitent le Parti socialiste français. "Ce n'est pas le marché qui nous pose problème. (...) C'est la mondialisation." Cette phrase prononcée par François Hollande à l'université d'été du PS à La Rochelle, bien des dirigeants du FMI pourraient la faire leur. Paradoxalement, alors que la croissance économique mondiale n'a jamais été aussi forte, le moral du FMI n'a sans doute jamais été aussi bas. Créé en 1945 pour prévenir les crises économiques qui avaient contribué à la grande dépression des années 1930 et provoqué la Seconde guerre mondiale, le FMI est aujourd'hui confronté à trois problèmes existentiels. Sa raison d'être a disparu. Son action passée est contestée. Sa gouvernance n'est plus légitime.
Sa raison d'être ? Prêter de l'argent aux pays pauvres et endettés. Problème : la plupart de ces pays disposent aujourd'hui d'importantes réserves financières. Pire : le FMI et sa soeur jumelle, la Banque mondiale, sont d'autant plus désoeuvrés que, lorsqu'un pays est dans le besoin, il ne fait plus appel à eux mais à la Chine, au Venezuela ou à l'Arabie saoudite, qui sont ravis de montrer leur influence sur la scène internationale. Tout a été mis en place pour le FMI (qui est outil stratégique) reprenne le dessus sur les réalités enoncées. Force est de constater que le FMI et la Banque Mondiale ne sont plus que des outils au service des lobbies qui maîtrisent les états.
Ses méthodes ? Pour obtenir l'aide des institutions de Washington, les pays devaient mener une politique libérale, privatisant tout ce qui pouvait l'être. Non seulement la potion était socialement douloureuse, mais économiquement contestable. En Corée du Sud, la crise financière qu'a vécue l'Asie en 1997 est d'ailleurs connue sous le nom de "crise du FMI". Il s'en est fallu de peu qu'en 1998, le Japon et la Chine créent un "FMI asiatique".
Sa gouvernance ? Bien que basé à Washington, et passant pour être aux mains des Américains, ce sont les Européens qui y détiennent l'essentiel du pouvoir. Depuis 1945, les Etats-Unis, eux, gardent la haute main sur la Banque mondiale. A l'époque, ce duopole était logique : l'Occident était le banquier de la planète. Aujourd'hui, il n'a plus de raison d'être. Il est même contre-productif puisqu'il entache la légitimité des décisions qui y sont prises. Créés pour marquer la solidarité des pays riches avec les plus pauvres, le FMI et la Banque mondiale sont aujourd'hui perçus comme les maîtres arrogants d'un monde qui n'aurait connu ni la chute du mur de Berlin ni l'émergence de la Chine, de l'Inde ou du Brésil.
Comment, en 2007, légitimer un conseil d'administration où, en raison de quotes-parts établies il y a plus d'un demi-siècle, la Belgique pèse davantage que l'Inde, et les Pays-Bas près de deux fois plus que le Brésil ? Sur les vingt-quatre administrateurs du FMI, sept sont issus d'un pays membre de l'Union européenne. Le directeur général est systématiquement un Européen. Dominique Strauss-Kahn succédera à l'Espagnol Rodrigo de Rato. Il sera le quatrième Français à occuper cette prestigieuse fonction, après Pierre-Paul Schweitzer (1963-1973), Jacques de Larosière (1978-1987) et Michel Camdessus (1987-2000).
Quelle que soit la qualité des hommes, cette continuité pose aujourd'hui problème. Le FMI est incapable de s'adapter aux évolutions d'un monde qu'il a lui-même en partie façonné. D'où l'initiative russe : présenter un candidat "antiduopole". Habilement, Vladimir Poutine n'a pas choisi un Russe, qui serait apparu comme un homme de paille, mais un banquier de l'Union européenne : le Tchèque Josef Tosovsky. Il sera intéressant de voir quels pays émergents voteront pour lui.
Sur le fond, la Russie a évidemment raison. Il n'y a plus aucune raison que la Banque mondiale soit systématiquement présidée par un Américain et le FMI par un membre de l'Union européenne. M. Strauss-Kahn se présente comme le "candidat de la réforme", et souhaite revoir les droits de vote. Jean-Claude Juncker, premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, a même été explicite : "Au sein de l'Eurogroupe et des ministres des finances de l'Union européenne, tout le monde est conscient que M. Strauss-Kahn sera certainement le dernier Européen à devenir directeur du FMI dans un avenir prévisible", a-t-il déclaré.
Mais, à vrai dire, le directeur général n'est qu'un symbole. Moins que sa nationalité, c'est la composition du conseil qui importe. Pour que la Chine et les autres pays émergents aient plus de pouvoir, il faut que l'Europe en ait moins. La création de l'euro rend encore moins compréhensible la représentation européenne actuelle. Comment expliquer que la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie et la Finlande ne parlent pas d'une seule voix alors qu'elles ont monnaie commune ? "Il faut que chaque pays de la zone euro accepte de peser moins pour que l'Union pèse davantage", analyse l'économiste Jean Pisani-Ferry. Mais, outre qu'il n'est jamais facile d'abandonner son fauteuil, cette réforme imposerait aux pays de la zone euro de trancher une redoutable question : qui doit les représenter à l'extérieur ? Le président de la Banque centrale européenne - "Monsieur Euro, c'est moi", a dit Jean-Claude Trichet - ou le président de l'Eurogroupe ?
L'avenir du FMI dépend donc en grande partie des Européens. Mais réformer le FMI sans ouvrir le dossier de la Banque mondiale n'a pas de sens. Les critiques émises à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn sont d'ailleurs les mêmes que celles entendues au printemps après la démission de Paul Wolfowitz de la présidence de la Banque. Le remplacement de ce proche de George W. Bush par un autre Américain, également proche du président, avait suscité de nombreuses réactions. Mais l'Europe, elle, s'était tue, s'en tenant au compromis passé après-guerre.
Au-delà, c'est toute la gouvernance des institutions internationales qui est à repenser. Réformer la Banque mondiale, chargée de lutter contre la pauvreté, devrait conduire à s'interroger sur l'avenir de la FAO, l'organisation chargée par l'ONU de combattre la faim dans le monde et qui vit actuellement une crise très profonde. Et si les critères de représentativité décidés il y a soixante ans sont dépassés, l'égalitarisme n'est pas la panacée. L'impasse dans laquelle se trouve l'Organisation mondiale du commerce (OMC), où règne le système un pays/une voix, le prouve. Pour régler ces questions, une seule instance semble légitime : les chefs d'Etat et de gouvernement qui composent le G7. A condition, bien sûr, qu'eux-mêmes se soient transformés au préalable en G20 !

Commentaire : C'est parce que cette situation était inacceptable que la crise a été déclenchée VOLONTAIREMENT pour redonner un sens à l'existence du FMI et ainsi à la maîtrise et à la dépendance organisée .

 

FMI

 

L'Afrique victime de ses richesses. Procès du FMI et de la Banque Mondiale

 

Souvenez-vous :

FMI

Frédéric Lemaître dans "Le Monde" du 8 septembre 2007 Article intitulé : Le FMI, victime de la mondialisation

" Dominique Strauss-Kahn devrait, dans les semaines qui viennent, être élu directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Contrairement aux apparences, les questions qu'il aura à résoudre ne sont pas très différentes de celles qui agitent le Parti socialiste français. "Ce n'est pas le marché qui nous pose problème. (...) C'est la mondialisation." Cette phrase prononcée par François Hollande à l'université d'été du PS à La Rochelle, bien des dirigeants du FMI pourraient la faire leur. Paradoxalement, alors que la croissance économique mondiale n'a jamais été aussi forte, le moral du FMI n'a sans doute jamais été aussi bas. Créé en 1945 pour prévenir les crises économiques qui avaient contribué à la grande dépression des années 1930 et provoqué la Seconde guerre mondiale, le FMI est aujourd'hui confronté à trois problèmes existentiels. Sa raison d'être a disparu. Son action passée est contestée. Sa gouvernance n'est plus légitime.
Sa raison d'être ? Prêter de l'argent aux pays pauvres et endettés. Problème : la plupart de ces pays disposent aujourd'hui d'importantes réserves financières. Pire : le FMI et sa soeur jumelle, la Banque mondiale, sont d'autant plus désoeuvrés que, lorsqu'un pays est dans le besoin, il ne fait plus appel à eux mais à la Chine, au Venezuela ou à l'Arabie saoudite, qui sont ravis de montrer leur influence sur la scène internationale. Tout a été mis en place pour le FMI (qui est outil stratégique) reprenne le dessus sur les réalités enoncées. Force est de constater que le FMI et la Banque Mondiale ne sont plus que des outils au service des lobbies qui maîtrises les états.
Ses méthodes ? Pour obtenir l'aide des institutions de Washington, les pays devaient mener une politique libérale, privatisant tout ce qui pouvait l'être. Non seulement la potion était socialement douloureuse, mais économiquement contestable. En Corée du Sud, la crise financière qu'a vécue l'Asie en 1997 est d'ailleurs connue sous le nom de "crise du FMI". Il s'en est fallu de peu qu'en 1998, le Japon et la Chine créent un "FMI asiatique".
Sa gouvernance ? Bien que basé à Washington, et passant pour être aux mains des Américains, ce sont les Européens qui y détiennent l'essentiel du pouvoir. Depuis 1945, les Etats-Unis, eux, gardent la haute main sur la Banque mondiale. A l'époque, ce duopole était logique : l'Occident était le banquier de la planète. Aujourd'hui, il n'a plus de raison d'être. Il est même contre-productif puisqu'il entache la légitimité des décisions qui y sont prises. Créés pour marquer la solidarité des pays riches avec les plus pauvres, le FMI et la Banque mondiale sont aujourd'hui perçus comme les maîtres arrogants d'un monde qui n'aurait connu ni la chute du mur de Berlin ni l'émergence de la Chine, de l'Inde ou du Brésil.
Comment, en 2007, légitimer un conseil d'administration où, en raison de quotes-parts établies il y a plus d'un demi-siècle, la Belgique pèse davantage que l'Inde, et les Pays-Bas près de deux fois plus que le Brésil ? Sur les vingt-quatre administrateurs du FMI, sept sont issus d'un pays membre de l'Union européenne. Le directeur général est systématiquement un Européen. Dominique Strauss-Kahn succédera à l'Espagnol Rodrigo de Rato. Il sera le quatrième Français à occuper cette prestigieuse fonction, après Pierre-Paul Schweitzer (1963-1973), Jacques de Larosière (1978-1987) et Michel Camdessus (1987-2000).
Quelle que soit la qualité des hommes, cette continuité pose aujourd'hui problème. Le FMI est incapable de s'adapter aux évolutions d'un monde qu'il a lui-même en partie façonné. D'où l'initiative russe : présenter un candidat "antiduopole". Habilement, Vladimir Poutine n'a pas choisi un Russe, qui serait apparu comme un homme de paille, mais un banquier de l'Union européenne : le Tchèque Josef Tosovsky. Il sera intéressant de voir quels pays émergents voteront pour lui.
Sur le fond, la Russie a évidemment raison. Il n'y a plus aucune raison que la Banque mondiale soit systématiquement présidée par un Américain et le FMI par un membre de l'Union européenne. M. Strauss-Kahn se présente comme le "candidat de la réforme", et souhaite revoir les droits de vote. Jean-Claude Juncker, premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, a même été explicite : "Au sein de l'Eurogroupe et des ministres des finances de l'Union européenne, tout le monde est conscient que M. Strauss-Kahn sera certainement le dernier Européen à devenir directeur du FMI dans un avenir prévisible", a-t-il déclaré.
Mais, à vrai dire, le directeur général n'est qu'un symbole. Moins que sa nationalité, c'est la composition du conseil qui importe. Pour que la Chine et les autres pays émergents aient plus de pouvoir, il faut que l'Europe en ait moins. La création de l'euro rend encore moins compréhensible la représentation européenne actuelle. Comment expliquer que la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie et la Finlande ne parlent pas d'une seule voix alors qu'elles ont monnaie commune ? "Il faut que chaque pays de la zone euro accepte de peser moins pour que l'Union pèse davantage", analyse l'économiste Jean Pisani-Ferry. Mais, outre qu'il n'est jamais facile d'abandonner son fauteuil, cette réforme imposerait aux pays de la zone euro de trancher une redoutable question : qui doit les représenter à l'extérieur ? Le président de la Banque centrale européenne - "Monsieur Euro, c'est moi", a dit Jean-Claude Trichet - ou le président de l'Eurogroupe ?
L'avenir du FMI dépend donc en grande partie des Européens. Mais réformer le FMI sans ouvrir le dossier de la Banque mondiale n'a pas de sens. Les critiques émises à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn sont d'ailleurs les mêmes que celles entendues au printemps après la démission de Paul Wolfowitz de la présidence de la Banque. Le remplacement de ce proche de George W. Bush par un autre Américain, également proche du président, avait suscité de nombreuses réactions. Mais l'Europe, elle, s'était tue, s'en tenant au compromis passé après-guerre.
Au-delà, c'est toute la gouvernance des institutions internationales qui est à repenser. Réformer la Banque mondiale, chargée de lutter contre la pauvreté, devrait conduire à s'interroger sur l'avenir de la FAO, l'organisation chargée par l'ONU de combattre la faim dans le monde et qui vit actuellement une crise très profonde. Et si les critères de représentativité décidés il y a soixante ans sont dépassés, l'égalitarisme n'est pas la panacée. L'impasse dans laquelle se trouve l'Organisation mondiale du commerce (OMC), où règne le système un pays/une voix, le prouve. Pour régler ces questions, une seule instance semble légitime : les chefs d'Etat et de gouvernement qui composent le G7. A condition, bien sûr, qu'eux-mêmes se soient transformés au préalable en G20 !

Commentaire : C'est parce que cette situation était inacceptable que la crise a été déclanchée VOLONTAIREMENT pour redonner un sens à l'existence du FMI.

 

08 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR

« Le savoir doit être aussi large que la connaissance doit être précise. C’est parce que la connaissance est précise qu’elle demande à être travaillée et ciselée quotidiennement. »©

 « Si la pensée est le souffle du cœur, l’intelligence Humaine en est sa conscience. Taire sa conscience, c’est détruite toute résonance Humaine et avec elle, l’Humanisme de l’Humanité »©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

 

BOURSE

Variation du CAC 40 du 07 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : 0.88 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.


Variation du CAC 40 du 07 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : 0.0042%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de création comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.52.

* L’indice de création comptable de valeur © calcule le pourcentage de la hausse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une inflation à la hausse de 99.52% ! Hausse boursière ou hausse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 208.52.

Qui dit mieux !

ALSTOM est annoncé en hausse de 3.81 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0252 %. De 0.0252 % à 3.81 % = 150 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 419 914 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 214 810 092 titres soit un volume de 0.66 % du flottant.

ARCELORMITTAL REG est annoncé en baisse de -3.73 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0641 %. De -0.0641 % à -3.73 % = 57 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 16 494 753 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 1.72 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4756.41 0.88 103 747 382 21 908 388 455 0.0042








ACCOR 17.60 17.03 40.79 -0.10 1 001 483 222 796 257 -0.0004
AIR LIQUIDE 45.27
107.30 1.75 983 003 335 065 567 0.0051
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 65.89 2.94 2 011 149 580 571 711 0.0102
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.72 0.54 14 601 351 2 726 713 141 0.0029
ALSTOM 36.67 18.81 28.99 3.81 1 419 914 214 810 092 0.0252
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.82 -3.73 16 494 753 959 392 657 -0.0641
AXA 5.74
25.81 2.20 7 850 087 1 905 775 629 0.0091
BNP PARIBAS 21.45
54.02 0.28 2 696 471 1 032 654 609 0.0007
BOUYGUES 22.50 17.60 34.40 0.73 651 177 190 111 517 0.0025
CAP GEMINI 21.78
87.37 1.12 473 539 142 986 458 0.0037
CARREFOUR 20.43 13.06 27.85 0.49 1 778 989 595 070 373 0.0015
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.97 -1.17 4 450 421 1 057 530 059 -0.0049
DANONE 32.75 31.77 63.71 1.53 1 328 556 580 555 838 0.0035
EDF 27.42 13.66 13.31 -0.22 2 113 964 253 337 995 -0.0018
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.96 -0.06 3 743 204 1 491 576 026 -0.0002
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
119.55 2.84 573 347 193 166 380 0.0084
KERING (Ex: PPR) 45.39
160.60 0.06 297 110 74 081 054 0.0002
L'OREAL 47.55
163.20 2.48 584 331 231 725 025 0.0063
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 48.24 -0.43 475 561 554 093 981 -0.0004
LEGRAND SA 11.72
54.31 0.99 404 312 253 873 239 0.0016
LVMH MOET VUITTON 43.20
154.45 1.44 716 753 265 025 853 0.0039
MICHELIN NOM. 22.35
91.68 0.86 368 831 186 410 136 0.0017
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.50 1.61 6 711 310 2 152 247 738 0.0050
PERNOD RICARD 38.72 36.65 105.25 1.10 342 378 203 090 455 0.0019
PEUGEOT 8.02 3.20 16.47 0.55 2 865 610 511 991 888 0.0031
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 60.42 1.21 712 555 199 591 712 0.0043
RENAULT 10.61
94.35 1.62 1 073 251 186 539 915 0.0093
SAFRAN 6.99 6.70 65.15 0.26 1 136 681 261 567 228 0.0011
SAINT GOBAIN 18.24
40.39 1.46 1 659 221 523 878 033 0.0046
SANOFI 40.30 39.41 80.18 1.16 2 369 253 1 182 806 949 0.0023
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
56.10 1.10 1 397 618 551 192 021 0.0028
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 43.39 -0.73 2 661 465 733 343 986 -0.0026
SOLVAY 42.00
94.96 2.25 1 069 934 57 608 461 0.0418
TECHNIP 26.37 25.37 44.55 -3.60 1 004 848 107 749 663 -0.0336
TOTAL 35.96 30.37 42.84 -1.42 9 021 818 2 236 113 955 -0.0057
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
236.75 1.78 247 134 94 458 435 0.0047
VALEO 9.20
141.50 2.17 301 022 77 515 890 0.0084
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 22.06 0.78 1 264 880 490 429 771 0.0020
VINCI 25.54
60.21 1.98 1 521 773 474 573 142 0.0063
VIVENDI 17.95 12.01 19.72 0.61 3 368 325 1 233 479 589 0.0017

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.

 

 

FRANCE/FISCALITE/DROIT

Dans "Le Revenu" du 7 décembre 2015 Article intitulé : Fraude : le fisc projette de rémunérer les informateurs

" L'administration fiscale envisage de rémunérer les personnes fournissant des informations sur les fraudeurs fiscaux. Une pratique qui avait été suspendue il y a dix ans.
Voilà une nouvelle qui ne passe pas inaperçue. Le ministère des Finances a confirmé que l'administration fiscale envisageait de rémunérer les personnes fournissant des informations sur les fraudeurs fiscaux. Cette pratique a été suspendue il y a dix ans.
Selon le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France le ministre des Finances Michel Sapin a reconnu qu'un tel dispositif était «à l'étude». Décidemment, chassez le naturel, il revient galop.  Le ministre précise en outre comment devraient être rétribuées les personnes fournissant des informations débouchant sur des redressements fiscaux : «en pourcentage (du montant global récupéré par le fisc, NDLR) non, mais une rémunération (forfaitaire, NDLR) oui. Tout ça doit être très calé en termes de procédures», ajoute le quotidien.
Le Parisien affirme que le projet pourrait être présenté au Parlement «au printemps prochain» dans le cadre de la loi Sapin 2. Il rappelle que la pratique existait en France dans le passé et avait été suspendue il y a dix ans, car elle était mal encadrée.
«Prendre le risque de créer de fausses alertes»
Auteur d'une proposition de loi relative à la protection des lanceurs d'alerte, le député socialiste Yann Galut fait part au Parisien de son inquiétude : «Encourager les personnes à déclarer contre rémunération, c'est prendre le risque de créer de fausses alertes. Les indics ne doivent pas se transformer en chasseurs de primes. »
«On se réjouit de voir que le débat avance. À partir du moment où c'est un mécanisme relativement protecteur sur le plan juridique, cela envoie un message aux entreprises et aux éventuels lanceurs d'alerte», a en revanche déclaré Vincent Drezet, secrétaire général de Solidaires Finances Publiques. En matière de lutte contre la fraude, «l'accès à l'information est crucial», or l'administration fiscale peine aujourd'hui à «détecter la fraude le plus en amont possible», explique-t-il.
Le dirigeant du premier syndicat de Bercy admet toutefois qu'il faudra que le mécanisme soit «bien encadré pour éviter les dérives» : qu'il s'adresse uniquement «aux personnes qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, ont connaissance de schémas de fraude» et qu'il revienne à l'administration fiscale de vérifier les éléments de preuve, afin d'éviter des manipulations.
Le Revenu, avec AFP"

Commentaire : Retour en arrière.... Déjà oubliés les effets des dénonciations passées ? Aujourd'hui le fisc et demain ?

 

FINANCE

Thierry Denoël Journaliste au Vif/L'Express, dans "Trends Tendances" Belgique du 7 décembre 2015 Article intitulé : La criminalité financière, ça vous intéresse ?

" Un livre accessible qui fait le tour de la question en 200 pages : un fameux défi que le juge Michel Claise a relevé. Haut la main. Le constat est sans concession, y compris pour les politiques, même si certains prennent davantage de claques que d'autres.
Il est juge d'instruction à Bruxelles. Il traque les corrupteurs et les criminels financiers de haut vol. Il n'hésite pas à s'attaquer à de grandes banques. L'année dernière, il a inculpé le patron d'UBS Belgique, puis HSBC Private Bank Suisse pour fraude fiscale grave. Au début de 2015, il a placé Serge Kubla sous mandat d'arrêt. A 59 ans, il est le magistrat le plus redouté du monde des affaires. Vis-à-vis du monde politique, il n'a pas sa langue en poche, critique vertement ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues soit par leur inaction soit par leurs fausses mesures. Aujourd'hui, il publie un livre sur la criminalité financière. (1)
Qui est mieux placé que Michel Claise pour parler de ce fléau qui a traversé le temps avec une incroyable constance (même Shakespeare était un voyou financier) et qui, aujourd'hui, tue à petit feu nos démocraties ? Le juge pose un constat édifiant, chiffres des organisations internationales à l'appui, sur l'ampleur qu'a prise cette économie criminelle et parallèle dans la société mondialisée. Il décrypte la tactique, les ruses, les techniques de blanchiment des délinquants financiers de tous poils. Il dresse aussi l'inventaire des armes dont disposent les Etats - et la Belgique en particulier - pour éviter de ne pas perdre trop de terrain dans cette guerre silencieuse qui, de plus en plus, semble perdue d'avance.
Le sous-titre de l'ouvrage : "Le club des Cassandre", du nom de cette figure mythologique qui reçut d'Apollon le don de prophétie avant d'être frappée de la malédiction de n'être jamais crue. L'intérêt de l'essai de Michel Claise est que son tableau, fort complet, de la criminalité financière s'avère accessible. Il ne s'adresse ni aux juristes ni aux grands spécialistes de la question, mais à Monsieur et Madame Tout-le-Monde. L'approche est pédagogique, le style léger. Personne ne pourra plus s'excuser de ne rien comprendre aux prophéties des Cassandre et donc de ne pas savoir...
Aux politiques belges, Michel Claise distribue les bons et les mauvais points, sans vergogne (lire ci-dessous). Chacun appréciera. D'une manière générale, il regrette le peu de détermination des gouvernements successifs. "On parle de l'impuissance des Etats face aux géants financiers, mais cette impuissance provient d'une accumulation de manque de volonté", sourit-il amèrement. Il se dit d'ailleurs pessimiste vis-à-vis du désastre annoncé par cette guerre économique. "Finalement, cela arrange beaucoup de monde cette coexistence entre une économie légale et une économie illégale, soupire-t-il. Le risque est qu'on donne les rênes du pouvoir aux mafieux. De plus en plus même." La criminalité financière, ça vous intéresse ?
EXTRAITS
Cols blancs, pas si blancs
En 1949, le criminologue et sociologue américain E. Sutherland, dans son ouvrage White-collar crime, créa l'expression "criminalité en col blanc", qui, tout en développant la particularité de la délinquance financière dans la sphère globale de la criminalité, limite le phénomène aux classes dirigeantes tout en pointant déjà la faiblesse des sanctions.
Terrorisme et criminalité financière
Tel est le présent que nous affrontons, un monde atteint par la pandémie d'une Peste, composée de deux bactéries terriblement contagieuses : la criminalité financière et l'intégrisme religieux, dont les métastases se mélangent allègrement. [...] Qui finance le terrorisme ? Les terroristes eux-mêmes, par la Commission d'infractions classiques, comme le trafic de stupéfiants. Après les attentats de Madrid en 2004, une enquête franco-espagnole a mis en évidence que les kamikazes s'étaient fournis en explosifs contre du haschich, cultivé dans le Rif marocain. [...] D'autre part, une certaine hypocrisie semble régner sur le plan international, à considérer le haut taux de probabilité que des États comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, ou des membres importants de ces pays, contribuent secrètement à favoriser l'expansion et l'entraînement des cellules terroristes. Le terrorisme est donc entré de plain-pied dans la sphère de la criminalité financière, par l'importance du phénomène mondial qu'il représente en termes de déstabilisation des États.
Les trois "Leaks" et après ?
Mais que reste-t-il comme réactions, dans la population, après que ces scandales ont éclaté ? Les Offshore Leaks, Lux Leaks et Swiss Leaks n'ont-ils été que des feux d'artifice dans le ciel sombre de notre société en crise ? Et après le bouquet final, nous faudra-t-il, à nouveau impuissants, constater le retour des ténèbres et du silence pesant de l'indifférence ? Peut-être pas tout à fait. Une nouvelle sorte de citoyens est en train de naître, ceux qui ont subi et compris les conséquences sociales de la crise financière de 2008, qui ne supportent plus la vision de la fracture entre les mondes développés et en voie de développement - images des malheureux candidats à l'émigration échouant au large de Lampedusa -, qui s'intéressent enfin à l'information qui circule sur les raisons de ces déséquilibres, avec des mots comme blanchiment, évasion fiscale grave et organisée, paradis fiscaux. [...] Que fait vraiment le monde politique au-delà des effets d'annonce qui suivirent les manifestations des "Indignés" et les articles et émissions des trois "Leaks" ?
Carrousel infernal
La fraude à la TVA baptisée carrousel en raison de ce qu'elle repose notamment sur des ventes fictives de marchandises qui "tournent" comme les chevaux de bois, au son de l'orgue mécanique, dans les foires de notre enfance. Il suffit de choisir un produit à la mode, comme les dérivés informatiques, les voitures de luxe, les GSM..., de lui faire emprunter un circuit imaginaire en détournant plusieurs fois la taxe et de finir par une vente réelle, à perte parce qu'il importe peu de faire un bénéfice après avoir engrangé des millions. C'est ainsi que de grandes surfaces de distribution en arrivent à proposer des marchandises à très bas prix, participant de manière involontaire (peut-être pas tout à fait !) à la clôture du circuit frauduleux.
La tentation de l'entrepreneur
Il n'y a que deux sortes de profit: ou légal, ou illégal. La complexité des règles atténue la clarté de la frontière entre les deux notions, alors que la sécurité juridique voudrait que ce soit l'inverse. Pourtant, la simplicité et la transparence des règles sont des facteurs nécessaires à la croissance économique, que tous les États cherchent désespérément à relancer après la gifle reçue en 2008 suite à l'effondrement mondial du système financier. Un principe qui n'est guère rencontré dans le monde économique. [...] En Belgique, une entreprise a besoin en moyenne de 156 heures par an pour satisfaire à toutes les exigences fiscales. Si la charge fiscale est déjà considérée comme trop lourde par les entreprises, les coûts de la mise en ordre de la charge fiscale viennent s'y rajouter. Sans compter les tracasseries administratives diverses, les contrôles tatillons, les différences d'interprétation des règles au sein de l'administration fiscale elle-même. [...] Pareils à Eve qui tendit la pomme à Adam, bon nombre de professionnels du chiffre, conseillers fiscaux, banquiers, proposent d'alléger les charges fiscales par le truchement de sociétés offshore, faciles à acquérir et peu coûteuses (environ 850 euros) et dont la gestion s'élève à quelque 800 euros par an. Ces sociétés sont détenues par des entrepreneurs qui ont succombé à la tentation et qui pratiquent alors l'évasion fiscale en faisant établir par leur service comptable de fausses facturations.
Des chiffres vertigineux
Les organisations criminelles internationales actives dans l'Union européenne seraient au nombre de 3 600 et 70 % d'entre elles auraient une composition et un rayon d'action géographiquement hétérogènes, tandis que plus de 30 % auraient une vocation polycriminelle. [...] La corruption représente 5 % du PIB mondial (2 600 milliards de dollars US), plus de mille milliards de dollars étant versés chaque année en pots-de-vin. La corruption majore de 10 % le coût total de l'activité des entreprises dans le monde et de 25 % celui des marchés publics dans les pays en voie de développement. [...] Le blanchiment d'argent est, à son tour, non seulement lié aux activités typiques de la criminalité organisée, mais également à la corruption, à la fraude fiscale et à l'évasion fiscale. La fraude fiscale, l'évasion fiscale, l'évitement fiscal et la planification fiscale agressive engendrent chaque année, dans l'Union européenne, une perte de recettes fiscales potentielles estimée à mille milliards d'euros, soit un coût annuel d'environ 2 000 euros pour chaque citoyen européen.
A propos des juges d'instruction
Ces magistrats sont donc des trublions qui dérangent, surtout dans les dossiers sensibles, au point que l'on voit remettre en question la fonction elle-même. En raison de leurs pouvoirs qui pourraient les conduire à commettre certains excès ? Il n'existe pas de profession sans problème de personnes: l'erreur est humaine. Le corps des magistrats n'échappe pas à cette évidence (pour rappel, le procès d'Outreau). Mais il faut la tempérer. D'abord parce que chaque décision qui touche à la vie privée doit être motivée par le magistrat instructeur, de l'ordonnance de mise sur écoute téléphonique au mandat d'arrêt. Ensuite parce que chaque décision est susceptible d'un recours quasi immédiat.
Efficace transaction pénale ?
La marge de manoeuvre du parquet dans la négociation du montant de la transaction elle-même, indépendamment du calcul du bénéfice que cette infraction a rapporté, est limitée au plafond maximum de l'amende prévue par la loi qui, en matière financière, ne dépasse pas 1 250 000 euros. L'Union européenne dispose de sanctions beaucoup plus lourdes, atteignant des montants de centaines de millions d'euros. Que représente une somme de 500 000 euros, par exemple, pour une grosse entreprise: une sanction ou un investissement ?
Le délit d'initié, impuni
En Belgique, peu de cas sont venus devant les juridictions pénales. Un dossier à Gand s'est terminé par un acquittement, un autre à Bruxelles par une transaction pénale. Mais n'en déduisons pas trop rapidement que les milieux d'affaires en Belgique sont d'une probité à toute épreuve.
Belgium, no point !
N'est-il pas choquant de tenter de colmater les brèches budgétaires en augmentant les impôts des citoyens soumis au précompte professionnel, alors que rien ou si peu est mis en place pour activer une politique répressive destinée à rapatrier les fonds occultes et à casser les activités des organisations criminelles dans tous les secteurs qu'elles occupent ? [...] On peut difficilement prétendre que la Belgique ait été dans le passé un pays précurseur et pugnace dans la lutte contre la criminalité financière. Aucun gouvernement n'a vraiment pris le problème à bras-le-corps, que les tendances politiques des époques aient été plutôt à gauche ou à droite. On aurait pu un moment y croire. À la suite de plusieurs échecs judiciaires dans de gros dossiers financiers s'est tenue une commission parlementaire présidée par François-Xavier de Donnea, qui, après avoir entendu les différents acteurs de la lutte contre la criminalité financière, s'est attelée à rédiger un rapport publié le 7 mai 2009. Un état des lieux, suivi de plusieurs recommandations en vue de tenter d'arrêter le phénomène.
Charles Michel, no point !
Tout n'est pas négatif. Ainsi, sous la dernière législature "Di Rupo", un secrétariat d'État à la lutte contre la fraude fiscale et sociale (du neuf !) a été mis en place, avec à sa tête un mandataire imaginatif qui proposa de très nombreuses réformes dont certaines ont pu être adoptées, malgré les freins actionnés par les partis plus conservateurs (traduction: les propositions du secrétaire d'État SPA John Crombez ont eu la vie dure, côté libéral). Le gouvernement "Charles Michel", ou la Suédoise, par référence aux couleurs des partis qui le composent, s'est empressé de démanteler l'outil en le séparant en deux, fiscal d'un côté, social de l'autre, chaque secrétariat étant au départ doté d'autres missions (voire de priorités, comme la lutte contre la pauvreté, la politique dans les grandes villes, l'égalité des chances, la mer du Nord...). Jusqu'à la suppression du secrétariat d'Etat à la fraude fiscale, la compétence glissant vers le ministre des Finances. La déclaration gouvernementale de prise de fonction de la Suédoise ne fait d'ailleurs nulle allusion en quoi que ce soit à une quelconque initiative touchant à la lutte contre la criminalité financière ni à la mise en conformité de la Belgique avec les Recommandations et Directives internationales et européennes. Le contre-pied des recommandations de la commission "de Donnea".
Réformes indispensables
Deux réformes pourraient augmenter l'impact de la lutte contre le blanchiment d'argent. La première consisterait à étendre le concept de "confiscation" et à en faire une arme majeure dans la lutte contre le crime organisé en élargissant celui-ci. [...] Une deuxième réforme consisterait à réorganiser le système des amendes prévues par la loi du 11 janvier 1993 instaurant l'obligation imposée aux professionnels du chiffre de déclarer à la CTIF (NDLR : Cellule de traitement des informations financières, chargée en Belgique de détecter le blanchiment) les opérations suspectes dont ils ont connaissance. A défaut de ce faire, ceux-ci risquent de se voir taxer d'une amende administrative pouvant atteindre un montant de 1 250 000 euros. Cette sanction est ordonnée par les ordres professionnels dont ils dépendent. Raison pour laquelle aucune amende ou presque n'a été infligée depuis l'entrée en vigueur de la loi. Il est difficile de condamner ses pairs... Or, outre un effet dissuasif, l'application de cette loi permettrait de faire rentrer des recettes dans les caisses de l'État. ●
(1) Essai sur la criminalité financière. Le club des Cassandre, par Michel Claise, éd Racine, 206 p.
NB : Les intertitres sont de la rédaction.

04 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR

« Le savoir doit être aussi large que la connaissance doit être précise. C’est parce que la connaissance est précise qu’elle demande à être travaillée et ciselée quotidiennement. »©

 « Si la pensée est le souffle du cœur, l’intelligence Humaine en est sa conscience. Taire sa conscience, c’est détruite toute résonance Humaine et avec elle, l’Humanisme de l’Humanité »©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

VIDEO DU JOUR

INFORMATION FINANCIERE FAUSSEE A PLUS DE 95%

Après la vidéo, article sur ce sujet ICI

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BOURSE

Variation du CAC 40 du 04 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -0.33 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 04 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0024%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.27.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.27% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 136.50 .

Qui dit mieux !

AXA est annoncé en hausse de 3.23 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0232 %. De 0.0232 % à 3.23 % = 138 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 13 692 246 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 1 905 775 629 titres soit un volume de 0.72 % du flottant.

SOLVAY est annoncé en baisse de -8.10 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.1488 %. De -0.1488 % à -8.10 % = 53 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 057 991 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 57 608 461 titres soit un volume de 1.84 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4714.79 -0.33 160 477 052 21 908 388 455 -0.0024








ACCOR 17.60 17.03 40.83 0.31 1 373 955 222 796 257 0.0019
AIR LIQUIDE 45.27
105.45 -0.09 1 789 457 335 065 567 -0.0005
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 64.01 0.55 3 097 108 580 571 711 0.0029
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.70 -0.48 18 432 199 2 726 713 141 -0.0032
ALSTOM 36.67 18.81 27.93 -0.98 1 431 044 214 810 092 -0.0065
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.98 -2.21 23 726 796 959 392 657 -0.0547
AXA 5.74
25.25 3.23 13 692 246 1 905 775 629 0.0232
BNP PARIBAS 21.45
53.87 -0.85 4 121 093 1 032 654 609 -0.0034
BOUYGUES 22.50 17.60 34.15 -1.40 1 102 471 190 111 517 -0.0081
CAP GEMINI 21.78
86.40 0.65 610 797 142 986 458 0.0028
CARREFOUR 20.43 13.06 27.72 1.73 4 021 824 595 070 373 0.0117
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 11.10 -0.49 7 425 076 1 057 530 059 -0.0034
DANONE 32.75 31.77 62.75 0.38 2 628 481 580 555 838 0.0017
EDF 27.42 13.66 13.34 -1.11 3 757 674 253 337 995 -0.0165
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.97 0.13 6 840 292 1 491 576 026 0.0006
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
116.25 -1.06 879 087 193 166 380 -0.0048
KERING (Ex: PPR) 45.39
160.50 0.16 421 935 74 081 054 0.0009
L'OREAL 47.55
159.25 -1.27 1 119 177 231 725 025 -0.0061
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 48.45 -1.62 1 038 348 554 093 981 -0.0030
LEGRAND SA 11.72
53.78 0.56 613 592 253 873 239 0.0014
LVMH MOET VUITTON 43.20
152.25 0.69 1 320 690 265 025 853 0.0034
MICHELIN NOM. 22.35
90.90 0.82 716 760 186 410 136 0.0032
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.45 -1.59 11 654 095 2 152 247 738 -0.0086
PERNOD RICARD 38.72 36.65 104.10 -0.57 570 774 203 090 455 -0.0016
PEUGEOT 8.02 3.20 16.38 -0.46 5 048 550 511 991 888 -0.0045
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 59.70 -0.93 790 415 199 591 712 -0.0037
RENAULT 10.61
92.85 1.54 1 069 296 186 539 915 0.0088
SAFRAN 6.99 6.70 64.98 -1.32 1 751 410 261 567 228 -0.0088
SAINT GOBAIN 18.24
39.81 0.35 2 320 687 523 878 033 0.0016
SANOFI 40.30 39.41 79.26 -0.71 4 419 157 1 182 806 949 -0.0027
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
55.49 0.62 2 589 463 551 192 021 0.0029
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 43.71 -0.52 3 771 034 733 343 986 -0.0027
SOLVAY 42.00
93.09 -8.10 1 057 991 57 608 461 -0.1488
TECHNIP 26.37 25.37 46.22 -2.10 1 389 818 107 749 663 -0.0271
TOTAL 35.96 30.37 43.46 -2.27 12 401 186 2 236 113 955 -0.0126
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
233.60 0.11 475 466 94 458 435 0.0006
VALEO 9.20
138.50 0.91 621 968 77 515 890 0.0073
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.89 -0.86 1 924 010 490 429 771 -0.0034
VINCI 25.54
59.04 0.17 2 190 898 474 573 142 0.0008
VIVENDI 17.95 12.01 19.60 -0.61 6 270 732 1 233 479 589 -0.0031

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Variation du CAC 40 du 03 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -3.58 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 03 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0339%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.05.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.05% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 104.60.

Qui dit mieux !

AIRBUS GROUP (Ex : EADS) est annoncé en baisse de -5.27 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0561 %. De -0.0561 % à -5.27 % = 93 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 6 181 200 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 580 571 711 titres soit un volume de 1.06 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4730.21 -3.58 207 353 027 21 908 388 455 -0.0339








ACCOR 17.60 17.03 40.70 -2.08 2 138 110 222 796 257 -0.0200
AIR LIQUIDE 45.27
105.55 -2.27 2 648 717 335 065 567 -0.0179
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 63.66 -5.27 6 181 200 580 571 711 -0.0561
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.72 -3.45 28 455 061 2 726 713 141 -0.0360
ALSTOM 36.67 18.81 28.20 -2.07 1 545 848 214 810 092 -0.0149
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 4.08 -2.93 24 371 089 959 392 657 -0.0744
AXA 5.74
24.46 -4.02 13 066 296 1 905 775 629 -0.0276
BNP PARIBAS 21.45
54.33 -2.88 6 616 185 1 032 654 609 -0.0185
BOUYGUES 22.50 17.60 34.64 -2.61 1 213 627 190 111 517 -0.0167
CAP GEMINI 21.78
85.84 -1.68 897 211 142 986 458 -0.0105
CARREFOUR 20.43 13.06 27.25 -2.70 5 123 856 595 070 373 -0.0232
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 11.15 -1.37 10 622 586 1 057 530 059 -0.0138
DANONE 32.75 31.77 62.51 -5.12 4 151 555 580 555 838 -0.0366
EDF 27.42 13.66 13.49 -3.51 4 085 535 253 337 995 -0.0566
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.95 -3.01 8 412 185 1 491 576 026 -0.0170
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
117.50 -4.39 1 177 135 193 166 380 -0.0268
KERING (Ex: PPR) 45.39
160.25 -0.25 809 705 74 081 054 -0.0027
L'OREAL 47.55
161.30 -4.30 1 531 389 231 725 025 -0.0284
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 49.25 -3.51 840 400 554 093 981 -0.0053
LEGRAND SA 11.72
53.48 -2.59 945 154 253 873 239 -0.0096
LVMH MOET VUITTON 43.20
151.20 -4.58 1 956 712 265 025 853 -0.0338
MICHELIN NOM. 22.35
90.16 -3.92 866 106 186 410 136 -0.0182
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.70 -3.00 13 945 042 2 152 247 738 -0.0194
PERNOD RICARD 38.72 36.65 104.70 -3.81 657 417 203 090 455 -0.0123
PEUGEOT 8.02 3.20 16.45 -0.90 8 069 924 511 991 888 -0.0142
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 60.26 -1.60 1 610 060 199 591 712 -0.0129
RENAULT 10.61
91.44 -3.53 1 367 170 186 539 915 -0.0259
SAFRAN 6.99 6.70 65.85 -3.16 2 980 978 261 567 228 -0.0360
SAINT GOBAIN 18.24
39.67 -4.00 3 584 289 523 878 033 -0.0274
SANOFI 40.30 39.41 79.83 -3.91 4 879 825 1 182 806 949 -0.0161
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
55.15 -3.90 4 147 069 551 192 021 -0.0293
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 43.94 -2.63 5 652 317 733 343 986 -0.0203
SOLVAY 42.00
102.20 -3.40 885 242 57 608 461 -0.0522
TECHNIP 26.37 25.37 47.21 -2.57 1 148 776 107 749 663 -0.0274
TOTAL 35.96 30.37 44.47 -4.68 14 869 675 2 236 113 955 -0.0311
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
234.35 -3.76 588 002 94 458 435 -0.0234
VALEO 9.20
137.25 -2.73 717 232 77 515 890 -0.0253
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 22.08 -1.89 2 864 535 490 429 771 -0.0110
VINCI 25.54
58.94 -3.36 2 448 192 474 573 142 -0.0173
VIVENDI 17.95 12.01 19.72 -2.04 9 281 620 1 233 479 589 -0.0154

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.

ASSURANCE/CGP/JURIDIQUE/BOURSE

Nicolas Ducros dans "L'Agefi Actif" du 3 décembre 2015 Article intitulé : L’assureur mis en cause en raison d’une liste de support « particulièrement mystérieuse »

" Un tribunal d’instance s’est prononcé en octobre 2015 au titre de l’action en responsabilité pour manquement à l'obligation pré-contractuelle de conseil
Des épargnants ont versé sur un contrat d’assurance vie en 1999 12.998,71 euros chacun. En 2013, au moment du rachat total de leur contrat, ils ont reçu 6876,14 euros chacun.
Ils ont soutenu que l’assureur a manqué à ses obligations précontractuelles de mise en garde et de conseil, en ne leur fournissant pas une information complète et adéquate, en particulier sur les caractéristiques essentielles des supports financiers proposés.
Dans un jugement du 7 octobre 2015, le tribunal d’instance du 16ème arrondissement a retenu que l’information pré-contractuelle fournie est « très insuffisante » en ce que l’assureur n’est pas en mesure de justifier avoir fourni une information adaptée à ses clients et « exigée » par la particularité du produit lui-même dont il vante la nouveauté dans la mesure où le concept de « fond de fond » est « loin d’être intuitif pour un profane ».
Pour le tribunal : « le produit est ainsi décrit de manière très flou et en des termes très généraux, ce qui rend difficile pour un client n’ayant pas de connaissance particulière sur le sujet de comprendre les enjeux du placement souscrit ».

Commentaire : A votre avis, qu'augure ce jugement lorsque les investisseurs et épargnants non avertis et non qualifiés, les associations de consommateurs, les journalistes professionnels (c'est impossible de croire qu'ils se taisent en toute connaissance de cause) vont comprendre que les performances prises comme base de réflexion, de comparaison, de commentaire de gestion, de vente de produits financiers etc... étaient fausses ?

Qu'augure ce jugement lorsque les avocats des clients vont comprendre que trop souvent le professionnel lui-même n'avait pas perçu l'importance de la désinformation.

Quant aux commentaires de gestion qui oublient que les cours, base des "analyses" et autres commentaires, n'étaient en rien pertinents parce que réalisés sur une transaction boursière plus que limitée en terme de volume ou ayant fait l'objet d'une transaction sous forme de blocs (échange de gré à gré) à des cours inférieurs aux marchés.

Et pourtant, tant l'AMF que les autorités comptables sont prolixes sur cette réalité dolosive.

Quand les associations vont-elles oser poser des questions binaires aux autorités ? OUI ou NON pouvons-nous continuer, sans prendre de risque juridique, de commercialiser les OPCVM sur les failles informationnelles actuelles ?

Qui de l'ANACOFI, de la CNCIF, de la CNCGP; de la Compagnie des CGPI etc... va oser poser la question ?

Garder ce mail car il pourra être un outil de défense juridique. Le plus opérationnel est que vous leur posiez clairement la question à vos associations ou regroupements de leur agrément ou non aux failles du système actuel avec les conséquences passées, présentes et futures.

Aurez-vous plus de chance que moi qui ait posé la question aux associations (hormis Monsieur Rondeaux, pour qui il n'y avait aucun souci. Position qui je le pense a du être revue en fonction des réalités) aucune ne m'a répondu ? Cela dit dans mon cas, qu'ils répondent ou non n'a aucune incidence. Mais dans votre cas ....

Sans parler de renouveau de la gestion de patrimoine, je pense qu'il est plus qu'opportun de transformer les failles actuelles en outils de développement et de différenciation pour les CGP.

Respecter les règles, oui ; adhérer à des associations ou regroupements, oui, mais ce contenter de suivre leurs prérogatives, non, car cela ne protège en rien. Sauf erreur de ma part, erreur que ces associations seront heureuses de vous mettre pas écrit, sous forme par exemple d'attestation type : "Nous confirmons que les propos de Christian PIRE sont totalement erronés. De ce fait, nous sommes heureux de vous confirmer que nous assurons votre couverture juridique sur les faits mentionnés par Christian PIRE dans ses écrits."

Je doute de leur bonne volonté à écrire cela, et pour cause, les règles de l'information juridique administrative (tout est dit) sont totalement inadaptées aux situations et aux réalités financières et juridiques. Cela sans parler de simple rapport humain loyal, honnête et professionnel ; tryptique indiqué par les différents codes de loi.

BANQUE/JURIDIQUE

Dans "H24" du 3 décembre 2015 Article intitulé : Dans l'incapacité de prouver la remise du prospectus à son client préalablement à la souscription, elle doit le dédommager...

" Etude de cas publiée par le Médiateur de l’AMF le 2 décembre
La banque doit pouvoir justifier avoir remis le prospectus à son client préalablement à la souscription d’un OPCVM
 Dans chaque dossier de médiation, ma mission consiste à analyser les faits et déterminer les obligations respectives des parties au litige en examinant, notamment, qui aurait la charge de les prouver devant un juge.
C’est pourquoi, selon les cas, je dois demander à l’établissement financier et/ou à son client, de me justifier par des documents, des copies d’écrans voire des enregistrements d’entretiens téléphoniques ce qui est affirmé de part et d’autre.
Ainsi, s’agissant d’une souscription d’OPCVM, comme je vous l’expose ce mois-ci, la banque doit pouvoir justifier avoir remis le prospectus à son client préalablement à la souscription sous peine de prendre le risque de devoir le dédommager… Attention, en terme juridique la remise du prospectus ne signifie en rien que le client est averti. La remise du prospectus est valable si ce dernier est comptéhensible et respecte les critères de loyauté, compréhension etc...
Les faits
 Lors d’un rendez-vous à son agence bancaire, Monsieur X se voit proposer un fond commun de placement (c’est-à-dire un placement financier de type OPVCM) qui, selon le client, lui est présenté sans risque.
 Le conseiller lui indiquerait en effet pouvoir récupérer l’intégralité du capital investi et ce, même en cas de chute de la bourse.
Pour « faire plaisir à son banquier », il dit se laisser convaincre et souscrit ce produit à hauteur de 10 000 euros.
A l’échéance du placement, six ans plus tard, il ne récupère que 9650 euros.
Il s’en étonne et se plaint qu’aucune information précise ne lui ait été fournie sur le fait que la garantie en capital ne portait pas sur la totalité de l’épargne investie, soit 10.000 euros, et que le prospectus réglementaire mentionnant cette information ne lui a été remis que bien après la souscription.
Monsieur X adresse donc une réclamation à sa banque.
La banque lui indique que les caractéristiques du fonds lui ont été exposées et que le prospectus lui a été remis.
Or, les règles de fonctionnement du fonds précisent que la garantie en capital porte sur la valeur d’origine, hors frais de souscription.
Au vu de ces éléments, la banque refuse de satisfaire à la réclamation de Monsieur X qui me saisit afin que j’instruise ce différend.
L’instruction
Il m’apparait que si Monsieur X a eu connaissance du prospectus, le point décisif est de vérifier s’il lui a été remis préalablement ou non à la souscription, pour que cette souscription ait été réalisée en connaissance de cause.
Compte tenu de la réponse de la banque à la réclamation de M. X., je lui demande donc de me fournir le bordereau de souscription dans lequel, selon l’établissement, M.
X reconnait que le prospectus lui a été remis préalablement à la souscription.
Après recherches dans ses archives, la banque me répond ne pas être en mesure de me fournir ce document et accepte donc de verser à Monsieur X la somme qu’il réclame, c’est-à-dire 350 euros.
 La recommandation
Contrairement à d’autres cas qui me sont fréquemment soumis, où le litige porte sur la rentabilité du placement sensiblement différente à l’échéance de celle laissée espérée au souscripteur, le litige ne porte ici que sur la bonne information préalable quant aux frais liés à la souscription : il s’agit de la seule demande de Monsieur X.
La somme proposée correspondant à sa demande, je lui recommande donc de l’accepter, ce qu’il fait sans hésitation.
La leçon à tirer
Ce cas de médiation met en lumière les avantages que présente une médiation indépendante au cours de laquelle chaque partie doit pouvoir justifier ses propres obligations.
Je considère, dans le cas de Monsieur X, que la banque a eu raison d’accepter cette indemnisation à l’initiative du médiateur.
 En effet, à supposer que le prospectus ait été remis préalablement à la souscription au client, conformément aux réponses initiales de la banque, elle ne pouvait le prouver.
 Or, en accord avec la règlementation et de jurisprudence constante, il appartient à la banque de démontrer qu’elle a bien informé le client, en lui remettant ce prospectus, et ce avant la souscription du produit.
 
Faute d’avoir pu fournir le bulletin de souscription signé par le client, la banque ne pouvait pas justifier avoir rempli son obligation d’information préalable.
 Il est donc décisif pour un prestataire de service d’établissement de conserver des éléments de preuve de la remise de cette information préalable.
 La seconde leçon à tirer est pour le client : souscrire à un produit financier est un acte qu’il faut faire pour soi et non pour faire plaisir à son banquier…
Source : Médiateur de l'AMF

FRANCE/CYCLE SOCIOECOPOFI

Marc Landré dans "Le Figaro" du 3 décembre 2015 Article intitulé : Le taux de chômage en France au plus haut depuis… 1997

" La promesse de François Hollande d'inverser durablement la courbe du chômage, condition qu'il a lui-même formulée pour pouvoir se représenter à un second mandat en 2017, s'éloigne un peu plus… Selon les toutes dernières statistiques publiées par l'Insee ce jeudi matin même, le taux de chômage a encore bondi au 3ème trimestre 2015, de 0,2 point précisément, pour atteindre 10,6% de la population active en France entière (dom compris) et 10,2% dans la seule métropole. Soit les plus hauts niveaux atteints depuis… la fin 1997. Depuis le début du quinquennat, la hausse est vertigineuse: elle se monte à 0,9 point, soit l'équivalent pour la seule métropole de 300.000 chômeurs de plus au sens du BIT (dont 75.000 au seul 3ème trimestre 2015).
Le taux d'emploi des jeunes est tombé à 28% au troisième trimestre 2015, son plus bas niveau jamais enregistré
Au final, il y a désormais quelque 2,95 millions de chômeurs en métropole (selon la définition du BIT, plus restrictive que celle de Pole emploi), le plus haut niveau jamais atteint dans l'Hexagone. La progression est particulièrement spectaculaire chez les 15-24 ans (+1 point en trois mois), dont le taux de chômage redépasse la barre symbolique des 25%, à 25,3% exactement en France entière. Soit le troisième plus haut niveau atteint dans l'histoire du chômage des jeunes actifs en France entière (après ceux des 4ème trimestre 2012 et 1er trimestre 2013). Autre record dépassé, celui du taux d'emploi des jeunes -en baisse de 0,3 point sur trois mois et de 0,2 point sur un an- qui s'établit désormais à 28% seulement de la tranche d'âge en métropole.
Les chiffres publiés par l'Insee diffèrent de ceux de Pôle emploi car ils ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi recense les demandeurs d'emploi enregistrés sur ses listes en fin de mois selon une définition beaucoup plus souple, alors que l'Insee mesure son taux à partir d'une enquête effectuée chaque trimestre auprès de 110.000 personnes. Les données Insee sont les seules qui permettent de comparer les situations des pays. A noter que selon cet indicateur, l'Allemagne a enregistré un taux de chômage de 6% en novembre, soit son plus bas niveau atteint depuis 24 ans."

Commentaire : Nous retrouvons les cycles SOCIOECOPOFI avec le décalage de 4 ans du à l'influence plus qu'excessive de l'Allemagne dans l'évolution de la mise en place de l'Europe de la Paix.

 

03 12 15 ARTICLES DE PRESSE ET VIDEO DU JOUR

« Le savoir doit être aussi large que la connaissance doit être précise. C’est parce que la connaissance est précise qu’elle demande à être travaillée et ciselée quotidiennement. »©

 « Si la pensée est le souffle du cœur, l’intelligence Humaine en est sa conscience. Taire sa conscience, c’est détruite toute résonance Humaine et avec elle, l’Humanisme de l’Humanité »©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

VIDEO DU JOUR

ISR/ESG/IRD

 

 

BOURSE

Variation du CAC 40 du 02 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : -0.18 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 02 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© : -0.0011%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de destruction comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.39.

* L’indice de destruction comptable de valeur © calcule le pourcentage de la baisse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une déflation à la baisse de 99.39% ! Baisse boursière ou baisse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 162.64.

Qui dit mieux !

LAFARGEHOLCIM N est annoncé en hausse de 2.63 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.0032 %. De 0.0032 % à 2.63 % = 830 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 666 909 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 554 093 981 titres soit un volume de 0.12 % du flottant.

ARCELORMITTAL REG est annoncé en baisse de -9.10 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.4158 %. De -0.4158 % à -9.10 % = 21 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 43 834 803 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 4.57 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4905.76 -0.18 132 787 373 21 908 388 455 -0.0011








ACCOR 17.60 17.03 41.57 1.19 1 335 438 222 796 257 0.0071
AIR LIQUIDE 45.27
108.00 -1.59 1 490 164 335 065 567 -0.0071
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 67.20 -0.07 1 437 294 580 571 711 -0.0002
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.86 1.98 19 468 764 2 726 713 141 0.0141
ALSTOM 36.67 18.81 28.80 -0.98 848 603 214 810 092 -0.0039
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 4.19 -9.10 43 834 803 959 392 657 -0.4158
AXA 5.74
25.49 -0.57 4 635 678 1 905 775 629 -0.0014
BNP PARIBAS 21.45
55.94 -0.60 2 332 141 1 032 654 609 -0.0014
BOUYGUES 22.50 17.60 35.57 0.52 555 706 190 111 517 0.0015
CAP GEMINI 21.78
87.31 0.20 489 515 142 986 458 0.0007
CARREFOUR 20.43 13.06 28.00 -0.92 2 430 938 595 070 373 -0.0038
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 11.31 -0.96 6 451 577 1 057 530 059 -0.0059
DANONE 32.75 31.77 65.88 0.66 1 101 570 580 555 838 0.0013
EDF 27.42 13.66 13.98 -0.64 2 035 070 253 337 995 -0.0051
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 16.45 -0.63 4 772 734 1 491 576 026 -0.0020
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
122.90 -0.41 419 126 193 166 380 -0.0009
KERING (Ex: PPR) 45.39
160.65 -0.93 546 663 74 081 054 -0.0069
L'OREAL 47.55
168.55 0.90 390 080 231 725 025 0.0015
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 51.04 2.63 666 909 554 093 981 0.0032
LEGRAND SA 11.72
54.90 -0.33 700 456 253 873 239 -0.0009
LVMH MOET VUITTON 43.20
158.45 0.67 638 809 265 025 853 0.0016
MICHELIN NOM. 22.35
93.84 -0.36 415 621 186 410 136 -0.0008
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 16.19 0.72 7 568 637 2 152 247 738 0.0025
PERNOD RICARD 38.72 36.65 108.85 0.79 373 621 203 090 455 0.0015
PEUGEOT 8.02 3.20 16.60 -0.51 2 905 901 511 991 888 -0.0029
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 61.24 1.06 934 222 199 591 712 0.0050
RENAULT 10.61
94.79 -0.28 1 027 535 186 539 915 -0.0015
SAFRAN 6.99 6.70 68.00 -0.25 1 178 131 261 567 228 -0.0011
SAINT GOBAIN 18.24
41.33 0.49 1 301 539 523 878 033 0.0012
SANOFI 40.30 39.41 83.08 -0.68 2 052 604 1 182 806 949 -0.0012
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
57.39 -0.23 1 655 959 551 192 021 -0.0007
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 45.13 -0.40 2 206 463 733 343 986 -0.0012
SOLVAY 42.00
105.90 -1.40 271 107 57 608 461 -0.0066
TECHNIP 26.37 25.37 48.45 -1.48 650 823 107 749 663 -0.0089
TOTAL 35.96 30.37 46.65 -0.30 6 642 800 2 236 113 955 -0.0009
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
244.40 -0.71 211 093 94 458 435 -0.0016
VALEO 9.20
141.10 -2.62 596 905 77 515 890 -0.0202
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 22.50 0.09 1 383 932 490 429 771 0.0003
VINCI 25.54
60.99 0.21 1 391 649 474 573 142 0.0006
VIVENDI 17.95 12.01 20.13 0.70 3 436 793 1 233 479 589 0.0020

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

PETROLE

Dans "Trends Tendance" Belgique du 2 décembre 2015 Article intitulé : Les prix du pétrole laissent perplexe la BCE

" Coup de pouce à l'économie ou signe d'un ralentissement de la conjoncture? La chute des prix du pétrole, frein majeur au redécollage de l'inflation, met à rude épreuve la crédibilité de la Banque centrale européenne (BCE), qui s'apprête à muscler son action jeudi. L'évolution du cours de l'or noir "est actuellement le facteur le plus important dans l'analyse de la BCE. Les faibles prix du pétrole tirent l'inflation vers le bas et alimentent au sein de son conseil des gouverneurs les craintes de déflation", spirale négative de baisse des prix et des salaires, analyse pour l'AFP Carsten Brzeski, économiste en chef chez ING.
Jusqu'à présent, l'érosion du prix du pétrole - de 60% depuis mi-2014 - était considéré par beaucoup de banquiers centraux et d'économistes comme le résultat d'une offre surabondante et comme un soutien bienvenu à l'économie, via une réduction de la facture énergétique des ménages et des entreprises.
Mais désormais, une part "significative" du recul du prix du pétrole "provient de l'environnement mondial ralenti" et donc d'une baisse de la demande internationale, a prévenu la semaine dernière Peter Praet, économiste en chef de la BCE, lors d'une interview à Bloomberg News.
Fin octobre, le président de la BCE Mario Draghi avait lui aussi estimé que la baisse des prix de l'énergie était de plus en plus le reflet d'une décélération de l'économie mondiale, et notamment des grands pays émergents. Une évolution de nature à fragiliser la reprise - déjà très modeste - en zone euro. Cette vue est des plus réductrice. En effet, c'est bien notre système SOCIOECOPOFI (SOCIOlogie ECOnomie POlitique FInance qui est à bout de souffle. A l'heure où l'on parle du réchauffement climatique, les commentaires sur la baisse du pétrole .....
Baisse des attentes
De la part de la BCE, "tactiquement c'est habile de focaliser le débat sur le choc de demande", estime Gilles Moëc, économiste chez Bank of America. "Mais le vrai problème de la banque centrale, c'est de savoir si elle est toujours crédible".
"Les attentes d'inflation sur les marchés ont fortement reculé" - peut-être à tort, l'avenir le dira - et la BCE redoute que le pessimisme des acteurs de marché ne révèle un manque de confiance dans sa capacité à compenser dans le futur les chocs pétroliers, explique cet analyste.
M. Praet l'a d'ailleurs reconnu lui-même. "Nous avons vu que les attentes d'inflation de long terme réagissaient à des mouvements temporaires sur les prix du pétrole. C'est inacceptable pour une banque centrale", dans la mesure où cela implique une érosion de la confiance dans sa capacité à réagir, a-t-il estimé.
Baisse des taux directeurs, prêts géants quasi gratuits aux banques, l'institution monétaire a pourtant multiplié les initiatives pour tenter de faire repartir les prix en zone euro. En mars elle a lancé un vaste programme de rachat de dettes, au rythme de 60 milliards d'euros par mois jusqu'en septembre 2016, sans succès jusqu'à présent. Eh oui, le lobby bancaire a payé ce qu'il fallait. Pour le reste....
Lestée par l'énergie, l'inflation en zone euro est au point mort depuis plusieurs mois et n'a affiché qu'une faible progression de 0,1% en octobre, très loin de l'objectif d'un peu moins de 2% visé par la BCE. Le chiffre de novembre sera publié mercredi, il est attendu à 0,2%.
La BCE 'désarmée'
Face à cette situation, le conseil des gouverneurs de la banque centrale devrait sauf surprise annoncer jeudi un renforcement de son programme de rachat de dette, possiblement conjugué à une nouvelle baisse de ses taux directeurs. Et on persévère alors que les banques devraient être sous contrôle depuis la dernière crise. Au lieu de cela, nous sommes toujours en crise, le cash est confisqué, les banques tiennent les Etats ainsi que les décisions étatiques. Pour sortir de cette situation, il ne reste qu'à relancer les Bourses. En effet, l'effet de création comptable mark-to-market assimilé à une "richesse financière" quotidienne est à effet de levier de plus de 100. Cherchez mieux...avant la crise de surcotation.
"Cela fait désormais un long moment que la BCE rate son objectif d'inflation et même les projections économiques les plus optmistes suggèrent qu'il va encore falloir quelque temps avant que la hausse des prix atteigne sa cible", pointe Ben May, économiste chez Oxford Economics.
Selon cet analyste, "il n'y a pas grand chose que la banque centrale puisse faire pour contrôler les prix du pétrole. D'une certaine manière, la BCE est désarmée".
Mais "ce qui est essentiel, c'est que l'incertitude ne donne pas lieu à l'indécision", a fait valoir la semaine dernière M. Praet. En d'autres termes, pour préserver sa crédibilité et donner l'impression qu'elle garde le contrôle, l'institution ne doit pas hésiter à agir."