Dernière revue de presse

15 12 15 ARTICLE DE PRESSE DU JOUR


 "Le XXI siècle sera celui du courage. Courage dans la douleur ou courage dans l'attitude et l'affirmation des seules valeurs d'Avenir que sont les valeurs Humaines et Humanistes. Réapprenons à dire NON."©

"Sachez dire non pour être digne de votre Liberté. Ne jamais accepter de devenir, petit à petit, de façon insidieuse le terreau fertile de l’asservissement et de l’acceptation de l’inacceptable."©

 LA RIGUEUR ORTHOGRAPHIQUE NE PEUT ETRE GARANTIE VU LE TEMPS DISPONIBLE ET L'EMOTION DANS CERTAINS COMMENTAIRES

 

BOURSE

Variation du CAC 40 du 15 décembre 2015 en valeur spéculative du jour ou CAC 40 VSJ© : 3.16 %

La Variation Humainement Responsable (VHR) mentionnée comme complément informationnel au cours officiel n’extrapole pas la hausse ou la baisse boursière réalisée par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, mais divise, en parfait respect du principe juridique d'égalité des porteurs de parts, le gain ou la perte du jour sur l’ensemble des porteurs de parts.

Variation du CAC 40 du 15 décembre 2015 en valeur humainement responsable CAC 40 VHR© :0.0242%

Dans les faits, le cours officiel qui est le cours de la Variation Spéculative du Jour (VSJ), en extrapolant  la hausse ou la baisse réalisée à la fermeture par un petit nombre de porteurs de parts à tous les porteurs de parts, peut s'avérer litigieux voire trompeur.

L'indice de création comptable de valeur ©*, différence entre la variation officielle et la variation humainement responsable, est de 99.23.

* L’indice de création comptable de valeur © calcule le pourcentage de la hausse du cours due uniquement à la méthode de valorisation comptable. Cette dernière en ne prenant pas en compte la faiblesse des volumes échangés a généré une inflation à la hausse de 99.23% ! Hausse boursière ou hausse comptable ? Volatilité boursière ou volatilité comptable ?

A contrario, l'effet de levier entre la Variation Humainement Responsable et la Variation Spéculative du Jour (Cac 40) a été de 129.58.

Qui dit mieux !

ARCELORMITTAL REG est annoncé en hausse de 5.37 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), hausse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une hausse de 0.1087 %. De 0.1087 % à 5.37 % = 48 en effet de levier comptable de création. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 19 416 714 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 959 392 657 titres soit un volume de 2.02 % du flottant.

BOUYGUES est annoncé en baisse de -1.11 % en Variation Spéculative du Jour (CAC 40 actuel), baisse qui devient en Variation Humainement Responsable, avec la prise en compte de la faiblesse des volumes échangés en parfait respect du principe juridique d’égalité des porteurs de parts, une baisse de -0.0079 %. De -0.0079 % à -1.11 % = 140 en effet de levier comptable de destruction. Cherchez l'erreur ! Et pour le fun, seuls 1 347 566 titres ont été échangés (à différents cours) sur un flottant de 190 111 517 titres soit un volume de 0.71 % du flottant.

Nom +Bas
(09/03/09)
+Bas postérieur
au 09/03/09
Cours Variation
officielle
(en %)
Volume
JOUR
Flottant
Variation non officielle
 IHR (en %)
CAC 40 2465.46
4614.40 3.16 167 892 227 21 908 388 455 0.0242








ACCOR 17.60 17.03 39.34 3.42 1 314 023 222 796 257 0.0202
AIR LIQUIDE 45.27
104.70 2.60 1 211 316 335 065 567 0.0094
AIRBUS GROUP (Ex : EADS) 10.19 8.47 63.14 3.00 3 433 031 580 571 711 0.0177
ALCATEL-LUCENT 0.86 0.68 3.48 3.02 42 699 134 2 726 713 141 0.0473
ALSTOM 36.67 18.81 27.40 1.00 1 289 019 214 810 092 0.0060
ARCELORMITTAL REG 13.61 8.44 3.55 5.37 19 416 714 959 392 657 0.1087
AXA 5.74
24.69 2.32 8 648 463 1 905 775 629 0.0105
BNP PARIBAS 21.45
52.45 4.32 4 221 709 1 032 654 609 0.0177
BOUYGUES 22.50 17.60 34.78 -1.11 1 347 566 190 111 517 -0.0079
CAP GEMINI 21.78
86.15 3.00 548 351 142 986 458 0.0115
CARREFOUR 20.43 13.06 27.09 4.17 3 688 947 595 070 373 0.0259
CREDIT AGRICOLE SA 6.19 2.88 10.44 3.11 7 238 381 1 057 530 059 0.0213
DANONE 32.75 31.77 62.12 1.92 1 774 130 580 555 838 0.0059
EDF 27.42 13.66 12.85 1.98 2 548 111 253 337 995 0.0199
ENGIE (ex: GDF SUEZ) 24.76 14.12 15.89 2.45 5 374 346 1 491 576 026 0.0088
ESSILOR INTERNATIONAL 26.57
114.90 2.77 644 737 193 166 380 0.0092
KERING (Ex: PPR) 45.39
156.00 1.79 379 332 74 081 054 0.0092
L'OREAL 47.55
158.40 4.21 1 038 549 231 725 025 0.0189
LAFARGEHOLCIM N 26.56 23.00 46.16 1.94 610 181 554 093 981 0.0021
LEGRAND SA 11.72
52.28 0.87 742 213 253 873 239 0.0025
LVMH MOET VUITTON 43.20
147.95 4.04 1 556 323 265 025 853 0.0237
MICHELIN NOM. 22.35
87.05 2.48 688 192 186 410 136 0.0092
ORANGE (ex: FRANCE TELECOM) 16.93 7.09 15.30 3.76 8 724 054 2 152 247 738 0.0152
PERNOD RICARD 38.72 36.65 102.45 1.99 500 677 203 090 455 0.0049
PEUGEOT 8.02 3.20 15.83 3.26 4 601 854 511 991 888 0.0293
PUBLICIS GROUPE 19.07 18.78 59.47 2.66 1 056 230 199 591 712 0.0141
RENAULT 10.61
87.98 2.90 1 358 159 186 539 915 0.0211
SAFRAN 6.99 6.70 63.32 3.99 1 843 587 261 567 228 0.0281
SAINT GOBAIN 18.24
39.29 3.16 3 047 888 523 878 033 0.0184
SANOFI 40.30 39.41 78.72 5.34 5 860 189 1 182 806 949 0.0265
SCHNEIDER ELECTRIC 21.94
53.00 1.11 2 693 415 551 192 021 0.0054
SOCIETE GENERALE 18.00 15.00 41.56 3.51 4 120 441 733 343 986 0.0197
SOLVAY 42.00
93.20 1.40 631 847 57 608 461 0.0154
TECHNIP 26.37 25.37 46.55 2.87 1 108 896 107 749 663 0.0295
TOTAL 35.96 30.37 42.29 4.20 9 986 130 2 236 113 955 0.0188
UNIBAIL-RODAMCO 76.25
230.80 2.94 354 570 94 458 435 0.0110
VALEO 9.20
136.25 4.33 412 297 77 515 890 0.0230
VEOLIA ENVIRONN. 15.83 7.37 21.87 0.48 3 012 028 490 429 771 0.0029
VINCI 25.54
57.68 0.91 2 419 083 474 573 142 0.0046
VIVENDI 17.95 12.01 19.16 1.86 5 748 114 1 233 479 589 0.0087

Avertissement : "Les données présentes dans le tableau ci-dessus proviennent du site internet boursorama.com . L'import de ces données s'effectue via un langage encodé chez notre hébergeur 1&1. Le calcul de la variation non officielle IHR (en%) ne fait que retraiter ces données officielles via une simple formule de calcul, elle-même intégrée chez notre hébergeur 1&1. En conséquence, nous ne serions être tenus pour responsables de toute erreur, tout manquement de données ou de toute valeur égale à zéro dans le dit tableau."

Il est vrai que les dérives des marchés dérivés n'existent que par cette volatilité purement comptable qui, dans les faits, n'a aucun fondement juridique.

Pourquoi, comment ou combien ?

Combien ? Parce que tous les frais basés sur les cours de la Variation Spéculative du Jour sont gonflés à l'hélium du choix comptable.

Choix comptable qui fabrique volontairement cette situation. Situation, support de désinformation, d'abus de confiance et d'escroquerie des épargnants et des Etats.


ECONOMIE

SYNTHESE TRES INTERRESSANTE

Dani Rodrik dans "La Tribune " du 15 décembre 2015 Article intitulé : Quel avenir pour le travail, à travers le monde ?


" Le travail a subi et connaît encore de grandes transformations dans les vieux pays industriels. Les pays pauvres n'emprunteront sans doute pas le même chemin. Par Dani Rodrik, Harvard
 A la mi-décembre, l'ONU publiera le nouveau numéro de sa série de référence de Rapports sur le développement humain annuels. Le rapport de cette année met l'accent sur la nature du travail : comment la façon dont nous gagnons notre vie est transformée par la mondialisation économique, les nouvelles technologies et les innovations d'organisation sociale. Les perspectives pour les pays en développement, en particulier, sont décidément mitigées.
Pour la plupart des gens, la plupart du temps, le travail est généralement désagréable. Historiquement, c'est grâce à de grandes quantités de travail éreintant que les pays sont devenus riches. Et c'est la richesse qui permet à certaines personnes d'avoir la chance de faire un travail plus agréable.
 Pendant la révolution industrielle, une baisse du niveau de vie
Grâce à la révolution industrielle, de nouvelles technologies dans les textiles en coton, dans le fer et l'acier, ainsi que dans le transport ont permis une hausse constante des niveaux de productivité du travail pour la première fois dans l'histoire. D'abord en Grande-Bretagne au milieu du XVIIIe siècle, puis en Europe occidentale et en Amérique du Nord, des hommes et des femmes affluèrent de la campagne vers les villes pour satisfaire la demande croissante de main-d'œuvre des usines.
Cependant, pendant plusieurs décennies, les travailleurs n'ont que peu profité des avantages de la hausse de la productivité. Ils travaillèrent de longues heures dans des conditions étouffantes, habitèrent dans des logements surpeuplés et insalubres, et leurs revenus ne progressèrent que très peu. Certains indicateurs, tels que la taille moyenne des travailleurs, suggèrent que les niveaux de vie ont peut-être même diminué pendant un certain temps.
Un partage des gains
Avec le temps, le capitalisme s'est transformé et ses gains ont commencé à être plus largement partagés. Cela s'est produit en partie parce que les salaires ont commencé à augmenter naturellement lorsque le surplus des travailleurs ruraux s'est tari. Mais, de manière tout aussi importante, les travailleurs se sont organisés pour défendre leurs intérêts. Craignant la révolution, les industriels acceptèrent des compromis. Les droits civils et politiques furent étendus à la classe ouvrière.
La démocratie, à son tour, dompta encore un peu plus le capitalisme. Les conditions de travail s'améliorèrent grâce à des arrangements négociés ou prescrits par l'Etat qui conduisirent à une réduction des heures de travail, une plus grande sécurité, ainsi que des allocations de famille, de santé et d'autres avantages. Les investissements publics dans l'éducation et la formation des travailleurs les rendirent à la fois plus productifs et plus libres d'exercer des choix.
En conséquence, la part du travail dans l'excédent des entreprises s'est mise à augmenter. Bien que les emplois en usine ne soient jamais devenus agréables, les métiers d'ouvriers permettaient dorénavant d'accéder à un niveau de vie de la classe moyenne, avec toutes ses possibilités de consommation et ses opportunités de style de vie.
Naissance de l'économie post-industrielle
Finalement, le progrès technologique a amoindri le capitalisme industriel. La productivité du travail dans les industries manufacturières a augmenté beaucoup plus vite que dans le reste de l'économie: une quantité identique (voire supérieure) d'acier, de voitures et de matériel électronique pouvait être réalisée avec beaucoup moins de travailleurs. Ainsi, les travailleurs « excédentaires » furent déplacés vers les industries de services - l'éducation, la santé, la finance, le divertissement et l'administration publique, par exemple. Ainsi est née l'économie post-industrielle.
Le travail devint plus agréable pour certains, mais pas pour tous. A ceux qui avaient les compétences, le capital et le bon sens pour prospérer dans l'ère post-industrielle, les services ont offert des possibilités démesurées. Des banquiers, des consultants et des ingénieurs gagnèrent des salaires beaucoup plus élevés que leurs ancêtres de l'ère industrielle.
De manière toute aussi importante, le travail de bureau permit un degré de liberté et d'autonomie personnelle que le travail en usine n'avait jamais fourni. Malgré de longues heures (peut-être plus que dans les emplois en usine), les professionnels des services bénéficièrent d'un contrôle beaucoup plus grand sur leur vie quotidienne et les décisions en milieu de travail. Les enseignants, les infirmières et les serveurs étaient loin d'être aussi bien payés mais ont, eux aussi, été libérés de la monotonie de la corvée mécanique de l'atelier.
Renoncer aux avantages négociés du capitalisme industriel
Pour les travailleurs les moins qualifiés, cependant, les emplois du secteur des services ont impliqué de renoncer aux avantages négociés du capitalisme industriel. La transition vers une économie de services a souvent été de pair avec le déclin des syndicats, de la protection de l'emploi et des normes d'équité salariale, ce qui a affaiblit grandement le pouvoir de négociation et la sécurité d'emploi des travailleurs.
Ainsi, l'économie post-industrielle a-t-elle ouvert un nouvel abîme au sein du marché du travail, entre les personnes disposant d'emplois dans les services stables, à salaire élevé et épanouissants, et celles devant se contenter d'emplois éphémères, peu rémunérés et peu satisfaisants. Deux facteurs ont déterminé la part de chaque type d'emploi - et donc l'ampleur des inégalités produites par la transition post-industrielle : le niveau d'éducation et de compétences de la main-d'œuvre, et le degré d'institutionnalisation des marchés du travail dans les services (outre l'industrie manufacturière).
Quand la réalité se rapproche de "l'idéal" des marchés selon la science économique libérale
L'inégalité, l'exclusion et la dualité se sont accrues dans les pays où les compétences étaient mal réparties et de nombreux services se sont approchés de « l'idéal » des marchés au comptant des manuels d'économie. Les États-Unis, où de nombreux travailleurs sont obligés de de combiner plusieurs emplois afin de s'assurer un niveau de vie adéquat, demeurent l'exemple canonique de ce modèle.
Quel avenir pour le travail dans les pays à faible revenu?
La grande majorité des travailleurs vivent encore dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire et doivent encore passer par ces transformations. Il y a deux raisons de penser que leur trajectoire future ne se déroulera pas (nécessairement) tout à fait de la même façon.
Tout d'abord, il n'y a aucune raison pour laquelle des conditions de travail sécurisées, la liberté d'association et la négociation collective ne pourraient pas être introduites à des stades de développement plus précoces que ce qui n'a eu lieu historiquement. Tout comme la démocratie politique n'a pas besoin d'attendre que les revenus augmentent, des normes de travail solides ne doivent pas nécessairement arriver après le développement économique. Les travailleurs des pays à faibles revenus ne devraient pas être privés des droits fondamentaux pour des raisons de développement industriel et de performance à l'exportation.
Deuxièmement, les forces de la mondialisation et du progrès technologique ont concouru à modifier la nature du travail manufacturier d'une manière qui rend très difficile, voire impossible, pour les nouveaux arrivants d'imiter l'expérience industrielle des quatre Tigres asiatiques, ou celle des économies européenne et nord-américaine avant eux. Beaucoup (sinon la plupart) des pays en développement sont en train de devenir des économies de services sans avoir développé un grand secteur manufacturier - un processus que j'ai baptisé « désindustrialisation prématurée ».
Désindustrialisation prématurée
La désindustrialisation prématurée pourrait-elle être une bénédiction déguisée, permettant aux travailleurs dans le monde en développement de contourner la corvée du travail en usine ?
Si c'est le cas, comment un tel avenir pourrait-il être construit? Ce n'est pas clair. Une société dans laquelle la plupart des travailleurs sont auto-propriétaires - commerçants, professionnels indépendants ou artistes - et fixent leurs propres conditions d'emploi tout en bénéficiant d'un niveau vie adéquat est possible uniquement lorsque la productivité globale de l'économie est déjà très élevée. Les services de haute productivité - tels que l'informatique ou la finance - ont besoin de travailleurs bien formés, et non pas le genre non qualifié que les pays pauvres ont en abondance.
Il y a à la fois de bonnes et de mauvaises nouvelles pour l'avenir du travail dans les pays en développement. Grâce à la politique sociale et le droit du travail, les travailleurs peuvent devenir des acteurs à part entière de l'économie beaucoup plus tôt dans le processus de développement. En même temps, le moteur traditionnel de développement économique - l'industrialisation - est susceptible de fonctionner à capacité beaucoup plus faible. La combinaison résultante des attentes élevées du public et de la faible capacité de production de revenus sera un défi majeur pour les économies en développement partout dans le monde.
Traduit de l'anglais par Timothée Demont
Dani Rodrik, professeur d'économie politique internationale à la John F. Kennedy School of Government de Harvard University, est l'auteur de: The Rights and Wrongs of the Dismal Science.
© Project Syndicate 1995-2015

 

Souvenez-vous, il y a quelques jours :

Mathias Thépot dans "La Tribune " du 11 décembre 2015 Article intitulé : Pourquoi l'Europe ne peut plus vivre en dessous de ses moyens Savourez cet article comme j'ai pu le savourer. Enfin, les dogmes tombent et la presse accepte de parler et d'écrire les réalités et non le consensus "imposé".

" Il est temps que l'Europe réinvestisse dans la croissance, et mette un terme à sa tendance à l'accumulation des excédents, selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Il est temps que la zone euro arrête de vivre en dessous de ses moyens et investisse ! C'est en substance le message délivré jeudi 10 décembre par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), dans une étude intitulée « donner une chance à la reprise » en Europe, élaborée conjointement avec ses homologues de l'AK Wien (Autriche), l'ECLM (Danemark) et l'IMK (Allemagne). Ce groupe d'instituts -nommée IAGS - vise en particulier le couple germano-bruxellois, responsable des politiques de restriction budgétaire au sein de la zone euro, et qui sont source d'échec.
Reprise molle
Car après l'austérité des années 2011-2013, la reprise en zone euro peine à se matérialiser concrètement comment s'étonner de ce fait ? Qui connait une austérité profitable dans cette configuration, hormis pour les promoteurs de l'austérité qui ont adapté leur économie à percevoir les fruits de cette dernière au détriment d'autres pays ? Souvenez-vous des commentaires sur la trahison de l'allemagne de Merkel. : la croissance n'y sera que de 1,6 % pour 2015 et la Commission européenne table sur + 1,8 % en 2016 et + 1,9 % en 2017. De faibles taux, alors même que  les facteurs externes sont plutôt favorables à la croissance  : la baisse des prix du pétrole, un euro faible, une pause globale dans le processus de consolidation budgétaire, et surtout une politique monétaire impulsée par la Banque centrale européenne qui se veut expansionniste, au moins jusqu'en mars 2017.
Le chômage en zone euro reste par ailleurs proche des 11 %, avec de fortes divergences entre les pays, tout particulièrement entre les pays du nord et les pays du sud. L'avenir de certains pays importants, comme l'Italie, inquiète tout particulièrement les économistes de l'OFCE. Plus globalement, « il faudra attendre entre sept et huit ans avant de retrouver le taux de chômage d'avant crise en Europe », s'inquiète Xavier Timbeau, directeur principal à l'OFCE. Bref, le climat est morose.
Épargner ailleurs plutôt qu'investir chez soi
Mais il y a pire. En effet, l'un des grand maux de la zone euro, et tout particulièrement de l'Allemagne, c'est son obsession  pour l'accumulation des excédents courants. La politique allemande cherche à mettre tout en œuvre en interne pour être compétitif et conquérir des marchés mondiaux. Ainsi, l'Allemagne et, dans une moindre mesure, les autres pays de la zone euro préfèrent épargner leurs rentrées d'argent ailleurs qu'en Europe, plutôt que de les consommer ou de les investir sur le marché domestique. L'excédent courant de la zone euro atteint ainsi 3,8 % de son PIB en 2015, selon l'OCDE. Du jamais vu. A titre de comparaison, le solde positif de la balance courante de la zone euro n'atteignait que 0,5 % du PIB en 2010. Alors, ai-je été trop dur dans mes commentaires passés ?
Ainsi, à l'inverse de la Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, l'investissement productif dans la zone euro est en constante baisse depuis 2011. Cette situation coïncide avec les politiques de restriction budgétaire mises en œuvre dans la zone, et qui ont contribué à minorer les dépenses de tous les acteurs économiques. Clairement, l'Allemagne impulse cette politique : son excédent courant atteint désormais 280 milliards de dollars soit 8,3 % de son PIB, selon l'OCDE, sur un excédent total de 436 milliards de dollars pour la zone euro.
Respecter les règles européennes
Obnubilé par sa conquête des marchés extérieurs, l'Allemagne joue depuis plus de 10 ans sur la modération salariale, la précarisation du travail et la maîtrise des comptes publics pour limiter la demande interne et renforcer sa compétitivité externe. Une politique qui, couplée avec une monnaie unique, mène la zone toute entière dans le mur, affirme l'OFCE.
Au cours des cinq dernières années, l'Allemagne a même affiché un excédent supérieur à 6 % du PIB, limite au-delà de laquelle la Commission européenne repère un « déséquilibre macroéconomique. ». Pour que les excédents dégagés soient réinvestis dans l'économie européenne, il faudrait donc déjà « que la Commission européenne demande à l'Allemagne de respecter les règles européennes et cet engagement de 6 % », estime Xavier Ragot, le président de l'OFCE. Il faut sortir de cette europe allemande pour mieux recréer l'Europe de la Paix avec une Allemagne non conquérante et non prédominatrice. Si ce n'est pas possible, il faut créer l'Europe de la Paix sans l'Allemagne tout en la controlant car, ne l'oublions pas, l'Europe de la Paix doit être créée pour se protéger du retour à une histoire "boche".  Pour celles et ceux qui pourraient penser que j'y ai été "fort", comment justifier une politique de paupérisation qui a mené des millions d'européens à la pauvreté voire à la pauvreté absolue ? Comment justifier les insultes employées par certains "politiques" allemands envers des peuples Européens ? Insultes identiques à celles employées par l'allemagne nazie ? Je répète que mes propos ne s'adressent pas au Peuple Allemand ni à l'ensemble des politiques allemands mais bien à la descendance politique nazie qu'elle soit allemande, belge, française ou autres. Etant Belge, nous avons eu et avons encore, nous aussi, notre lot de nazis.

Si je comprends que ces mots puissent géner, je pense qu'il nous faut toujours être des plus vigilants et des plus intolérants avec ces faits.

N'oubliez pas que nous entrons dans une pahse de "révolution SOCIOECOPOFI" comme déjà connue dans l'histoire comme fin des années 20. L'influence des innovations informatiques et autres, si elles créeront un "nouveau monde" à terme, vont déstabiliser totalement les paradigmes actuels. C'est bien dans cette prériode qu'il faut A TOUT PRIX maintenir un niveau de vie des Peuples afin que ces derniers ne soient pas tentés par les extrêmes qui ne vivent que de la paupérisation et des peurs. L'économie est avant tout humaine, l'oublier en faveur d'une économie financière a toujours mené aux guerres. C'est pourquoi nous devons maintenir, entre le moment de la mise place des révolutions industrielles et les effets positifs de leur généralisation et de leur "maturité", le pouvoir d'achat de la majorité. Paradoxalement, cette réalité est assez simple à mettre en place et à valoriser si l'on accepte de revoir certains dogmes passés et actuels concernant le temps de travail, la rente universelle (quelle différence entre une rente universelle et le principe de multiples défiscalisations chargées de maintenir les ressources de quelques uns au détriment de l'ensemble et autres "stupidités SOCIOECOPOFI" mises à la charge de tous pour favoriser la minorité qui corrompt ?) etc.. pendant la période de déstabilisation économique.

C'est pourquoi, il nous faut "foutre en l'air" cette europe.

Cette europe n'est pas l'Europe de la Paix.

Cette europe est l'europe des lobbies et l'histoire a montré et démontré que cela se terminait toujours très mal.

Il nous faut "casser" cette europe pour mieux imposer sa reconstruction Humaine et Humaniste.

"Si les vivants ferment les yeux des morts, le temps n’est-il pas venu que les morts ouvrent les yeux des vivants"

Vaclav Havel : « La sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs que dans le cœur humain, la pensée humaine, l’humilité humaine, la responsabilité humaine. Sans révolution globale dans la sphère de la conscience humaine, rien ne peut changer positivement, même dans la sphère de l’existence humaine, et la marche de notre monde vers la catastrophe écologique, sociale, démographique ou culturelle, est irréversible"


Aymeric Jung : "Comme l’écrivait justement l’auteur de Big Brother “à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire”."


Une hausse de l'euro nuirait à l'Allemagne
Il serait donc (enfin) temps d'investir dans la zone euro afin de faire repartir l'activité, invective les économistes de l'OFCE. Et pour convaincre l'Allemagne, en plus d'avancer le risque d'explosion de la zone euro tant la situation devient intenable pour certains pays, l'IAGS avance un second argument : celui de voir les excédents allemands perdre de leur valeur une fois que les politiques d'assouplissement monétaire de la BCE seront épuisées, car l'euro s'appréciera. Ainsi, au plus tard en 2017, l'OFCE prévoit « une appréciation du taux de change de 25 % de 1,30 à 1,40 dollar l'euro ». Ce qui aura un effet négatif sur la valeur des actifs accumulés hors zone euro par l'Allemagne ces dernières années.
De quoi, espère l'OFCE, persuader Berlin de réinvestir ses excédents dans la zone euro, et plus globalement de « remédier au problème de gestion macroéconomique de la zone euro », explique Xavier Timbeau.
Relancer (vraiment) l'investissement
L'OFCE milite surtout pour aller plus loin que le seul « Plan Juncker » en Europe, que Xavier Timbeau apparente à une recapitalisation à hauteur de 21 milliards d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), laquelle l'a déjà été en 2012 de 60 milliards d'euros, ainsi qu'en 2005 de 67 milliards d'euros, « sans que cela n'ait un impact significatif sur l'investissement », constate-t-il. Il prône plutôt « une gestion active de la demande » par l'investissement afin d'enclencher un cercle vertueux à l'intérieur de la zone euro, et qui n'oublierait pas le risque de hausse des inégalités.
Car l'addition des individus au chômage, de ceux voulant un travail mais n'en cherchant plus, et des personnes en situation de sous-emploi, atteint environ 23 % de la population active de la zone euro, selon les chiffres recoupés par l'OFCE. L'investissement social, notamment dans l'éducation, ne pourra donc être délaissé. Sous peine de laisser aux générations futures un héritage bien médiocre. ou la guerre."

Commentaire : Si parfois mes commentaires vous choquent, je tiens à vous présenter mes excuses . Cela est du au fait que mes analyses se basant à la fois sur les enseignements du passé et sur la prospective me font toucher (peut-être à tort) des évidences qui parfois sont des plus négatives. Pour celles et ceux que je choque, j'espère qu'elles et qu'ils ne retiennent que la pertinence de mes propos. Pertinence qui ne se juge que dans le temps et non dans l'instant moutonnier de la publication. Si pendant des années, j'ai opté volontairement pour être et rester dans le système du "bien penser" et de l'anonymat, je pense que les dérives de l'europe allemande, du monde financier etc... implique de dire, au risque de se tromper, nos réalités. Dans tous les cas, le temps est notre seul juge. Avec le temps, comment jugez-vous le bien fondé (ou non) de mes propos ? Excellent week-end. A ce stade, j'ose écrire "avec toute mon amitié".